Une nuit ordinaire

Il me reste encore 8 jours à tenir. C’est le temps qu’il reste pour me sevrer d’une petite partie de l’anxiolytique que je prends tous les jours. J’essaie de tenir bon. Je doute souvent. Parfois j’ai des moments de joie.

Heureusement j’ai l’association mon association de patients. Justement en y sortant, mardi, j’ai croisé ma tante. Souriante elle est venue me dire « bonjour ». Elle était en forme et m’a fait le même compliment. C’est plutôt rassurant. Puis elle est partie, me laissant prendre mon bus.

Aujourd’hui il a des grèves, les transports en communs seront perturbés. Je ne pourrais donc me déplacer, et puis j’ai un colis qui doit arriver ce matin.

Pour l’instant la nuit est plutôt calme. Je regarde des chaines musicales. Je zappe souvent, quand les clips ne me plaisent pas. C’est souvent le cas. Je suis difficile il fait avouer. Quand j’en ai assez, je mets la radio.

Il est 4 heures du matin. Ecrire m’apaise.

Tout à l’heure l’hypermarché de mon quartier va ouvrir. J’en ai un peu assez d’y aller tous les matins. Ça me fait malgré tout une sortie. J’ai toujours deux trois bricoles à acheter.

Allez, j’espère que la journée va bien se passer. Je ne suis jamais sûr de rien. Pour l’instant je chantonne.

Le feu de bois que j’ai fait à réchauffer mon petit logement. Même si nous sommes au printemps.

La faim commence à me gagner. Cela fait 4 heures que je suis levé. Je n’ai pas pris de petit déjeuner. Il va être temps. J’ai juste lancé une machine à laver. Je profite des heures creuses pour faire des petites économies.

Je vais devoir vous laisser mais je suis impatient de vite vous retrouver. A bientôt

Pâques 2023

Un dimanche de Pâques horrible. Cela fait 4 jours que j’ai baissé mon anxiolytique. Je commence à sentir fortement les effets. Hier ce fut très très dur. J’ai dû affronter de grosses angoisses et le manque… Dans ma tête tout se mélangeait. Surtout les propos des uns et des autres, pourquoi ont-ils dit ceci ou cela ? J’analyse tout et je n’ose plus parler.

Ce matin quelques heures après le réveil, j’ai préparé une pizza. Il faut dire que je maigris et que je n’arrive pas à reprendre de la masse. Le manque d’appétits en est la cause.

La nuit je suis seul, je veille. J’ai besoin de contact humain, comme toute personne, mais je ne peux plus gérer les discussions. J’y reviens après quand je rentre chez moi. Il n’y a que la nuit ou je ne me pose pas de questions.

Je suis malade.

Pour le gigot d’agneau, hier, j’étais seul, aussi. Ma famille était en voyage. Je compte les retrouver aujourd’hui.

J’ai eu quand même deux trois courts contacts avec les voisins ou une caissière dans le supermarché de mon quartier. Heureusement j’ai la télévision, qui me parle parfois, en journée.

Demain, j’essayerai de retourner à mon association de patients. Cela va me faire du bien.

Je me rends compte que je suis toujours aussi fou. Je n’ai pas progressé depuis que la maladie s’est déclarée, il y a 25 ans. Il n’y a que les antipsychotique qui me maintiennent la tête hors de l’eau. Je commence à d’espérer.

Allez, encore quelques heures avant que le soleil ne se lève. Tout à l’heure j’irai ouvrir les volets chez mes parents.

Il n’y a que devant mon clavier que la quiétude revient.

Je vais aller vapoter un peu. J’ai hâte de vous retrouver.

Ma psychiatre sans masque

Aujourd’hui j’ai prévu d’aller à mon association de patients. Cela va clôturer la semaine, avant un weekend ou je serais seul. J’ai prévu de ne rien faire.

Hier j’ai pu échanger pour la première fois, sans masque avec ma psychiatre. Cela fait trois ans qu’elle me suit, et je ne l’avais jamais vu sans. Ce fut très agréable, même s’il m’a fallut une bonne demi-heure pour m’habituer à la partie que je n’avais jamais vue. Voir ses lèvres bouger… Pour elle aussi ce fut une première. Je ne sais pas ce qu’elle a pensée. C’était une expérience assez originale.

Ma psychiatre avec un masque

Comme d’habitude, je me suis levé vers 1h00, en pleine nuit. J’ai pu profiter du calme et de la quiétude. Je me suis préparé un plat de pâte avec du saumon. Cela fait quelques heures maintenant. Vers 17h00, tout à l’heure, je pourrais me coucher. J’ai trouvé mon rythme.

La nuit je suis bien, je chante et danse au son de la musique. Et surtout c’est le moment de la journée pendant lequel je ne suis pas trop sous effets médicamenteuse.

Là à 4 heures, j’ai quand même pris toutes mes pilules, en baissant de nouveau de 0,5mg l’anxiolytique. J’espère passer les 15 premiers jours les plus difficiles. C’est un sevrage sur plusieurs années, et il me reste encore 2,5mg reparti sur la journée.

La nuit est éclairée par une puissante lune. D’après ce que je peux voir de ma fenêtre. Le soleil ne va pas tarder. Il attend son heure, précédé par le chant des oiseaux.

Pour aller et revenir à mon association de patient, il va falloir que je prenne le bus. C’est encore une forte angoisse. Je n’arrive pas à m’y faire. Et puis une fois arriver, j’ai envie de vite revenir chez moi, même si le côté social de la chose me fait du bien.

Ça va être le moment de vous laisser, pas trop longtemps. Toujours aussi heureux de me savoir lu, par vous. A bientôt.  

Seul dans ma grotte

Cette nuit, j’ai pu voir mon horloge passer de 1h59 à 3h00. J’avais mis mon réveil un peu plus tôt que d’habitude, à 1h00. J’en ai profité pour faire un peu de ménage.

Hier, la journée fut compliquée. Pendant de longues heures, la souffrance psychique était intense. Je n’arrivais pas à retrouver du bien être et de la sérénité. Il n’y a qu’une fois dans mon lit que je me suis senti un peu mieux.

Seul dans ma grotte

J’éspere ne pas revivre cela aujourd’hui. Surtout que je dois manger en famille, comme tous les dimanches.

Heureusement, il me reste encore quelques heures de bien-être. Hier, alors que j’étais au plus mal, j’ai pris la décision de me décaler encore plus, pour vivre davantage la nuit.

Pendant plusieurs décennies, je me suis battu contre moi-même, pour avoir des ami(e)s, des petites amies… En vain, sans succès ou alors dans une souffrance extrême. J’assume maintenant, pleinement, le fait de vivre seul. Je ne suis pas câblé pour avoir une vie sociale trop intense. C’est même carrément le contraire.

Il va être l’heure d’avaler mes pilules. Pareil, je ne sais pas vivre sans mes antipsychotiques. A l’association de patients, j’ai pu voir l’effet désastreux sur ceux qui ne prenaient plus leur traitement.

Demain, je pense quand même y aller, juste une heure. C’est le maximum que je peux faire. Il y aura peut-être Edmond, je m’entends bien avec lui. Un moment on s’appelait régulièrement pour prendre des nouvelles et s’entre aider. Jusqu’au moment où comme d’habitude, j’ai pris la décision de mettre un terme à cette relation amicale… Je n’en pouvais plus des discussions téléphoniques, pendant de longues minutes.

Il va être l’heure de vous laisser. C’est toujours un plaisir d’écrire et de savoir que vous de l’autre côté de votre écran vous me lisez.  A bientôt pour de nouveaux articles !!!

Délires de la nuit

Cette nuit je suis joyeux, à la limite d’être énervé. Je chante tout seul. J’espère ne pas réveiller les voisins. J’ai avalé ma poudre protéinée, pour reprendre un peu de masse, mais rien n’y fait. Je continue à maigrir.  Malgré un traitement d’antipsychotique censé me faire grossir. Je suis aussi atteint d’une recto colite hémorragique. C’est cette deuxième pathologie, affection de longue durée également qui me pose des problèmes.

J’espère que vous allez tous bien ? Cela fait quelques jours que je n’avais pas écrit sur mon blog. Mais là je suis motivé. Je pourrais écrire un livre. Bon j’exagère un peu mais c’est l’idée. Je vais me contenter d’écrire encore quelques lignes, en pensant à vous qui les lirez en vous réveillant tout à l’heure.

Nuit noire

De mon côté, je vais devoir m’adapter au changement d’heure ce weekend. Je préfère l’hiver, quand il fait nuit tôt dans la journée. Je peux fermer les volets, me calfeutrer chez moi puis me coucher…

Décidément, je me sens bien la nuit. Les journées ne sont que souffrance et désolation. Hier par exemple…

J’aime ma solitude et vivre décalé. Je n’apprécie pas trop le contact humain. Je ne me sens pas à l’aise à l’oral. Et puis souvent, les gens ne font répéter ce qu’ils ont vu à la télévision. Et comme je la regarde aussi. De plus, avec les autres, il faut se positionner. Être d’accord ou pas, rebondir sur un propos, lever un bras, sourire, se déplacer… Tout cela n’est qu’un théâtre pour la gloire, et je ne suis pas un bon comédien.  

Tout le monde veut être le meilleur. Cela me fatigue, rien que d’en parler. Je n’ai jamais aimé la compétition. Je trouve cela puéril.

Je m’excuse pour ce post un peu décalé. J’éspere que vous arrivera à me suivre, que je ne suis pas trop délirant. Je ne sais jamais. Merci encore de venir sur mon blog.

A bientôt pour de nouvelles aventures manuscrites !!!

Je suis dépressif aujourd’hui

Je suis énervé cette nuit. Je regarde frénétiquement les infos. Quoi de neuf dans le monde ? Une troisième guerre mondiale ? Je n’arrive pas à me calmer. Hier soir, en fin d’après-midi, j’avais le moral dans les chaussettes. Je n’en avais plus rien à faire de rien.

Je devais aller à l’association de patient, mais j’étais trop en souffrance. Je n’étais pas capable de prendre le bus.

Etat dépressif

J’éspere que tout à l’heure ça ira mieux. J’ai envi de voir du monde.

Je ne sais vraiment pas ce qui se passe dans ma tête cette nuit. Je suis désabusé. Comme au bout du rouleau. Il va falloir encore attendre deux semaines avant de voir ma psychiatre. C’est trop long, je ne tiendrai pas jusque-là.

D’habitude je ne suis pas dépressif comme cela. Je suis même plutôt vaillant.

Je veux c***er. C’est dans le ventre que ça me prend et ça remonte jusqu’à la tête. Comme une vague que rien n’arrête.

Allez il faut que je me ressaisisse.

C’est une superbe journée qui m’attend, enfin j’éspere.

Ce midi, je vais me mijoter à bon petit plat. J’ai deux ou trois recettes, que je fais régulièrement. Mais je suis loin d’avoir une étoile au guide Michelin. Je regarde quand même sur internet pour monter en gamme.

Et puis je prends de la protéine en poudre pour reprendre un peu de masse. Malgré mon traitement psy, je maigris trop.

D’ailleurs il va être l’heure de la pesé.

Après, je me forcerai à prendre une douche. Je n’aime pas cela, pour être tout à fait honnête. Je sais que cela n’est pas très glamour, mais je l’écris quand même. Je dis tout sur mon blog.

Voilà, c’est la fin de mon post de ce mardi 21 mars 2023.  

A bientôt pour un nouvel épisode…

Un schizophrène atteint de recto colite hémorragique

C’est la nuit, nous sommes dimanche depuis quelques heures. Je suis plutôt en forme. Tout est calme et paisible. Je suis seul. Les gens dorment. Dehors les lampadaires ne sont pas encore allumés. On peut voir les étoiles, magnifique spectacle.

Dans quelques semaines, comme tous les mois depuis plus de 20 ans, j’ai rendez-vous avec un(e) psychiatre. Le(a) troisième depuis toutes ces années. Un homme puis deux femmes. Je suis plutôt satisfait de la relation que j’ai avec la dernière. Elle est assez jeune, méticuleuse et compétente…

Schizophrénie et recto colite hémorragique

Hier pourtant, la journée fut assez compliquée. J’étais énervé. Je suis resté seul, pour éviter de m’en prendre à quelqu’un.

Je me suis couché rapidement, pour après passer à autre chose.

Tout à l’heure ce sera le repas dominical. Mes parents m’invitent chez eux. C’est souvent l’occasion de manger un bon morceau de viande, que je ne peux pas me payer le reste de la semaine.

Mais le moral est bon. L’antidépresseur est efficace, même si je suis sédaté par les neuroleptiques comme le Tercian.

Parfois je me demande ce qui se passerait si j’arrêtais mon traitement. Combien de jour je tiendrai sans faire une crise ? J’ai connu l’enfer. Je ne veux pas revivre certains moments : des crises de schizophrénie aigues, des mois à délier, des souffrances intenses…

Aujourd’hui je ne dirai pas que tout va bien, loin de là, mais c’est plus calme.

Dans deux mois, j’ai rendez-vous avec mon gastroentérologue pour le suivi de ma recto colite hémorragique. Elle est survenue il y a dix ans.

Décidément, je cumule les problèmes de santé. Je dois subir des coloscopies tous les 5 ans, avec un traitement à prendre tous les jours, en plus des pilules psy.

J’ai perdu beaucoup de masse, je n’ai plus d’appétit. Je suis à la limite de la maigreur. Je flotte dans mes vêtements.

La suite au prochain épisode…

Je suis schizophrène

La nuit est belle. Hier matin, je suis allé à l’association de patients. Ça m’a fait beaucoup de bien. J’ai pu échanger avec les uns et les autres. Cependant dans l’après-midi se fut un peu plus compliqué. J’étais énervé, sans raison. Il fallait que je reste seul. Physiquement je n’étais pas un danger, mais verbalement, j’aurai pu tenir des propos qui auraient dépassé ma penser. Je ne contrôle toujours ce qui sort de ma bouche. Je ne réfléchis pas avant de parler. C’est mon problème.

Et je suis souvent à fleur de peau.

Qui suis-je?

C’est pour cela que j’essaie toujours de naviguer pour ne pas me mettre en conflit avec qui que ce soit. C’est mieux ainsi.

J’essaie de rester stoïque. Je ne veux pas que mes bas instincts prennent le dessus. Ce n’est pas toujours facile mais c’est gratifiant.

Vendredi je vais retourner à l’association de patients. C’est la seule sortie que je fais.

Ça permet de chasser les idées métaphysiques déprimantes, sur tout ce que nous nous posons tous.

La nuit est toujours belle.

Je profite pleinement de ce moment.

Tous à l’heure pour le petit déjeuner, à l’ouverture de la grande surface, j’irai acheter un sandwich. Il faudra discuter avec les personnes que je connais. Je ne suis pas obligé, mais je vois mal faire autrement. C’est vraiment une contrainte. Une fois rentré chez moi, je pourrais m’enfermer à double tour dans mon petit logement. Autant que je le souvienne je ne me suis jamais senti à l’aise avec les autres. Je ne sais pas ce que j’ai. Je suis toujours à côté de la plaque. La conséquence est que je ne suis pas aimé. Il m’a fallu du temps pour l’accepter mais je ne serai jamais populaire.

C’est pour cela que j’ai été psychiatrisé. Enfin il faut que je sois honnête, il y a eu aussi mes crises… J’ai toujours été diffèrent. Maintenant, je l’accepte.

Les réunions de famille

Ce dimanche j’ai eu une vilaine crise d’angoisse. J’étais seul chez moi. Mes parents étaient à plusieurs heures de voiture. Ils passaient la journée chez ma sœur. Cela fait plus de 10 ans que je ne vais plus aux réunions de famille. Il faut dire que c’était une vraie torture. Je n’étais jamais à l’aise.

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Les réunions de famille

Je ne suis pas très sociable en famille et ils sont un peu paternalistes, et ça s’est désagréable.

« Je le sais que je suis handicapé » ce n’est pas forcément la peine de me le rappeler !!!

Enfin, je fais le dos rond, même si cela m’agace beaucoup.

Souvent mon père me rend quand même nerveux. Je me retiens pour rester courtois. Mais je suis à fleur de peau. En même temps je suis dépendant, alors tout ça s’est compliqué.

Enfin, là nous sommes en pleine nuit. C’est mon moment à moi. Je me sens bien. Plein d’énergie. Le monde est à moi.

Tout à l’heure j’irai à l’association de patients.

En attendant, je chante et je danse au rythme de la musique, même si elle est très commerciale. Ça m’est égal…

Le feu crépite, tout va bien. L’avenir ne me fait pas peur. Je n’y pense pas d’ailleurs.

Il y a quand même les renouvellements d’AAH, pour payer son loyer et ne pas se retrouver à la rue. J’éspere pouvoir l’avoir à vie. D’après @bruno c’est possible maintenant. Ça serai un énorme soulagement.

On verra bien en 2025, lorsque mon dossier passera en commission.

Il est trois heures du matin. Je n’ai pas vu le temps passer. Il faut que je profite. Je suis heureux.

L’univers n’est pas si mal. Tout à l’air de tourner rond.

Journée type d’un schizophrène

Cette nuit je suis un peu énervé. Hier j’ai fait le point avec ma psychiatre sur mon traitement. Nous sommes tous les deux d’accord, pour dans les années qui viennent… si tout va bien, ne garder que l’essentiel. En effet, je prends trop de cachets et de pilules.

Ce n’est donc pas pour cela que je suis agacé. Je ne sais pas trop pourquoi ?

je suis énervé

Mon réveil m’a sorti du lit à 1h30, en pleine nuit, en forme. Mais les heures passants, je me suis un peu tendu. Et là je suis en souffrance. Il ne faudrait pas que je croise quelqu’un. Bien que je n’aie jamais montré de signe de dangerosité, je peux exploser et me mettre à hurler pendant de longues minutes, tout seul dans la rue.

C’est une expérience horrible à vivre. Cela se termine systématiquement par l’injection d’un puissant calmant, et d’une hospitalisation, pour quelques semaines.

La vie de schizophrène n’est pas une vie de tout repos. C’est même une vie compliquée. De toute façon, je me suis fait une raison. Je veux le minimum d’interactions avec les autres. Bien qu’il m’en faille un peu quand même.

Tout à l’heure, si mon état ne s’est pas dégradé, j’irai faire un tour dans le super marché de mon quartier. Je mettrai la capuche de mon anorak et je marcherai en essayant de ne pas croiser le regard des autres. Puis je m’enfermerai chez moi, jusqu’en fin d’après-midi.

Vers 16h00, j’irai me coucher, jusqu’en début de nuit.

Allez, encore quelques heures avant que le jour ne se lève. Je ne suis pas pressé. J’ai de la musique, mon ordinateur, et ma cigarette électronique. Je n’en demande pas plus.

Et puis il faudra que je me lave. Je n’aime pas ça.  Pareil pour le ménage dans mon logement.