Une nuit ordinaire

Il me reste encore 8 jours à tenir. C’est le temps qu’il reste pour me sevrer d’une petite partie de l’anxiolytique que je prends tous les jours. J’essaie de tenir bon. Je doute souvent. Parfois j’ai des moments de joie.

Heureusement j’ai l’association mon association de patients. Justement en y sortant, mardi, j’ai croisé ma tante. Souriante elle est venue me dire « bonjour ». Elle était en forme et m’a fait le même compliment. C’est plutôt rassurant. Puis elle est partie, me laissant prendre mon bus.

Aujourd’hui il a des grèves, les transports en communs seront perturbés. Je ne pourrais donc me déplacer, et puis j’ai un colis qui doit arriver ce matin.

Pour l’instant la nuit est plutôt calme. Je regarde des chaines musicales. Je zappe souvent, quand les clips ne me plaisent pas. C’est souvent le cas. Je suis difficile il fait avouer. Quand j’en ai assez, je mets la radio.

Il est 4 heures du matin. Ecrire m’apaise.

Tout à l’heure l’hypermarché de mon quartier va ouvrir. J’en ai un peu assez d’y aller tous les matins. Ça me fait malgré tout une sortie. J’ai toujours deux trois bricoles à acheter.

Allez, j’espère que la journée va bien se passer. Je ne suis jamais sûr de rien. Pour l’instant je chantonne.

Le feu de bois que j’ai fait à réchauffer mon petit logement. Même si nous sommes au printemps.

La faim commence à me gagner. Cela fait 4 heures que je suis levé. Je n’ai pas pris de petit déjeuner. Il va être temps. J’ai juste lancé une machine à laver. Je profite des heures creuses pour faire des petites économies.

Je vais devoir vous laisser mais je suis impatient de vite vous retrouver. A bientôt