Le jour d’après

Hier j’ai appelé ma tante qui souffre de la même pathologie que moi. Hé oui, c’est une histoire de famille… J’en avais même une deuxième qui malheureusement est décédée. Dany, celle dont je parle en premier vit dans une caravane à l’autre bout de la France. Dommage qu’elle n’habite pas plus prés. On aurait pu s’épauler davantage. Elle est très critique concernant la psychiatrie.   Moi, moins je vois de psychiatre mieux je me porte. Je pense un peu comme elle. D’ailleurs, avez-vous déjà vu un psychiatre guérir un psychotique ? A part interner et donner des petites pilules, ils ne savent rien faire. On ne peut pas dire que se sont des médecins. Ils se battent contre cette idée, mais c’est bien la réalité.

Il est deux heures du matin. J’ai dormi quelques heures. Pas assez pour récupérer complètement de la veille. Ce fut très compliqué. Je n’arrivais plus à tenir debout. J’ai dû m’allonger quelques heures. Je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé.

Heureusement, cette nuit je me sens mieux. J’ai retrouvé mon énergie. Il faut que je me remette à manger. Je n’en avais plus la force.

Ça n’a pas améliorer mon était de santé.

Encore quelques heures et le soleil va se lever. J’appréhende un peu. Je ne suis bien que la nuit. Je suis comme un vampire. Allez il faut positiver.

Dehors il fait froid. On se croirait en plein mois d’octobre. Manque de soleil.

Je commence à avoir faim. C’est bon signe. C’est que je suis encore vivant, même si pour me sustenter il faut que je lave la vaisselle. Je ne suis pas du tout motivé.

Je n’avais pas écrit depuis assez longtemps. Cela fait du bien de retrouver un clavier. Je n’avais plus la foi. Grosse dépression.  

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