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Délire de la nuit : dieu et la vie après la mort

Nous sommes à ma recherche de la matière noire. J’affirme que cette dernière est composée de tous les esprits des êtres qui ont vécu dans cette univers et qui flottent dans les différentes galaxies. Elles sont devenu insaisissables et vagabondes après qu’elles est quittés leur corps charnel. Occupant l’espace de manière erratique, cette manière noire n’est que l’âme de chaque être vivant une fois mort. Du plus petit microbe à l’homo sapiens… et des êtres pourvu de vie dans cette univers.

Je vais même plus loin en affirmant que dieu existe et qu’il est composé de toute cette matière noire. Il n’est cependant entier que juste avant le big bang lorsque tout l’univers est réuni en un point. Ainsi dieu « est » lorsque toutes les « âmes » sont réunies. Puis il se disperse dans l’univers pour un nouveau cycle des big bang. Ainsi nous serons tous une part de dieu, participant à l’extension de l’univers, jusqu’au prochain big bang. Dieu « entier » donnera l’impulsion pour l’explosion.

L’univers grandissant au fur et à mesure que les big bang se succèdent et que la vie se développe dans l’univers.

Nous sommes tous voués à mourir et à faire « dieu ». Nous sommes tous une partie de « dieu ».

Dieu est le grand chef d’orchestre de l’explosion et des trajectoires à venir, lorsqu’il est en un point, avant le big bang.

Manifeste de la nuit

Le savoir des sachant en psychiatrie est quasi nul. Les psychiatres et les psychologues se basent sur des connaissances sans fondement. Cela fait 25 ans que je suis suivi et j’ai entendu tout et son contraire, des propos souvent délirants… Qui sont les vrais psychotiques ? Il y a juste d’un côté ceux qui souffrent et les autres qui croient savoir. C’est la détresse psychique qui vous place dans un camp ou dans un autre. Les sachant sont juste des gourous qui tiennent leur pouvoir de la souffrance des autres. Mais ils ne savent pas grand chose. Ils ne soulagent pas, ne guérissent pas… Pensez par vous même et ne laissez plus les délires des psychiatres et psychologues dicter votre vie, votre liberté…

Réveillez vous !!!

Ne vous laissez plus marcher sur les pieds par ces bonimenteurs.

Combattez les et vous retrouvez votre liberté votre libre arbitre et votre bien être. Nous sommes nombreux dans le camp des fous à penser cela. Il faut juste que nous nous organisons. Nous sommes une minorité mais pouvons au même titre que les autres minorités nous faire respecter.

Il s’agit juste une question de temps. Tremblez, ceux qui nous martyrisent !!! La révolution est en marche et personne ne pourra l’arrêter.

Nous demandons un revenu universel pour ne plus dépendre des psychiatres pour nos allocations. Nous demandons, la liberté de prendre ou non un traitement.

Nous demandons la fin des hospitalisations sous la contrainte.

Nous demandons la liberté de penser et nous l’obtiendrons avec on non votre consentement. Parole de fou.

Les bases du bonheur

Cette nuit je suis plutôt en forme. Je pourrai même m’aventurer à dire que je suis heureux de vivre. Pourtant j’ai diminuer mon antidépresseur, il y a peu de temps. Trop de médicaments tuent la santé. Il y a tout un tas d’autres pilules que je dois arrêter.

Il y a quelques jours j’ai vu mon infirmier psy. Je suis resté très vague sur ma situation. Je n’ai pas réellement répondu à ses questions, sur mon état. De toute façon il en peux pas m’aider. Une fois accepté qu’il fait juste du contrôle sociale… Aide toi et le ciel t’aidera !!! C’est devenu ma devise.

Dans quelques jours j’ai rendez-vous avec mon psychiatre. Ça ne va pas être la même limonade, mais je vais rester droit dans mes bottes. Je ne lui fais pas plus confiance qu’à mon infirmier psy.

Je n’ai qu’un seul conseil à vous donner. Libérez-vous de la psychiatrie. C’est une arnaque. Ce sont des clowns. Ils en savent rien. Ils sont juste bon à vous tenir en laisse. A vous rendre dépendants, pour que vous leur racontiez tout et sans plus oser prendre une décision sans leur accord. Ils ont leur petit troupeau de moutons.

Croyez en moi, cela fait 25 ans que je les côtoies.

Je ne me suis jamais senti aussi bien que depuis que je les vois moins. La psychiatrie est une secte.

Soyez vous même.

Ne vous laissez plus dicter votre conduite par des pseudo médecins qui n’ont jamais guéri personne. Et puis que savent-ils de la vie ?

Personne ne sait vraiment. Les religions ont essayé elles aussi, sans succès. Alors faite vous votre propre cuisine.

Il n’y a qu’en vous que vous pouvez croire. Tout le reste c’est de la littérature.

Allez je vous laisse pour cette nuit.

J’ai bien réfléchi

Nous sommes en plein milieu de la nuit. Le calme règne, il n’y a pas un bruit. C’est dans ces moments la que je me sens le mieux. Tout le monde dort… J’ai juste envie que cela dure le plus longtemps possible. Malheureusement, tout à l’heure le soleil va se lever. Je vais devoir vaquer à mes obligations. J’ai rendez-vous avec mon infirmier psy.

Cela fait 4 ou 5 fois que je le vois. Cela devient de plus en plus pénible. Il ne m’apporte rien. Il s’assure juste que je vais bien et cela m’agace. Il croit tout connaitre de ma pathologie.

C’est juste du contrôle social. Dans notre société, même la folie doit être sous cloche. Ne parlons pas non plus de mon psychiatre. C’est la même chose.

Je suis dépendant de lui pour avoir accès à un traitement que je ne peux arrêter, parce que je suis devenu accros aux pilules que je prends depuis 25 ans.

Allez encore quelques heures de bonheur avant de trouver ce monde qui marche sur la tête et qui m’a désigné comme psychotique, alors que les gens se font la guerre, partout sur la planète, et on ne sait plus trop pourquoi. Moi je suis contre toute forme de violence.

La machine infernale doit tourner à plein régime. Il faut consommer, se battre et être le meilleur. Tout cela me fatigue.

Je ne veux qu’un petit pour de terrain et une maison… Dans un endroit calme et perdu, loin de tout. Je ne supporte plus mes congénères

Qu’on me laisse tranquille.

Je ne me suis jamais senti bien au milieu des autres Hommes. Je ne sais pas pourquoi. Ils me paraissent futiles à se battre les uns contre les autres. Tout cela me fatigue. Ce jeu-là ne m’amuse pas. Je ne veux pas renter dans la ronde.

Alors oui, je suis certainement fou. Fou de ne pas être comme les autres et différent, surement.

Comment ça va en ce moment ?

Je passe par différentes phases au cours de la journée. Des moments de satisfaction et d’autres moments d’angoisses intenses rythment mes jours. Lorsque c’est trop dur je dors…

J’essaie quand même de prendre soin de moi, de me nourrir, même si manger m’angoisse. C’est un peu une nouveauté. Je peux rester 48 heures presque qu’à jeun.

Je suis donc devenu maigre…

Lorsque j’arrive à dormir six heures de suite je suis heureux, en me couchant toujours en fin d’après-midi, pour profiter du calme de la nuit.

C’est quand même à ce moment-là que je suis le mieux. Je ne supporte plus les gens. J’essaie d’en voir le moins possible.

Même si je souffre de solitude c’est toujours plus appréciable qu’un estomac qui se tord dans tout les sens. J’avoue que j’ai un peu démissionné. J’ai perdu la bataille contre la schizophrénie.

Je vis reclus chez moi. La seule chose qui m’importe c’est souffrir le moins possible.

Je n’ose plus prendre les transports en commun. Enfin bref comme vous pouvez le lire c’est la forme olympique.

De plus, je ne supporte plus les psychiatres. Cela fait maintenant le quatrième que je vois en 25 ans et ils ne m’ont pas apporté grand-chose, à part le traitement. Je ne peux plus d’entendre parler de Centre Médicaux Psychologique, d’infirmiers psy, d’Hôpitaux de jour …

Je demande juste qu’on me laisse tranquille.

Juste me laisser vivre… Je ne guérirai jamais, maintenant j’en ai la certitude.

Il est cinq heures de matin, je reviens un peu au moment présent, pour me préparer au soleil qui va se lever et aussi surement à une dure journée qui va commencer.

Dehors, il fait encore nuit. Ouf !!! Les étoiles brillent.

Il va être l’heure de prendre mes pilules. Je vous laisse pour vous retrouver bientôt, en fonction de mes envies du moment.

Le jour d’après

Hier j’ai appelé ma tante qui souffre de la même pathologie que moi. Hé oui, c’est une histoire de famille… J’en avais même une deuxième qui malheureusement est décédée. Dany, celle dont je parle en premier vit dans une caravane à l’autre bout de la France. Dommage qu’elle n’habite pas plus prés. On aurait pu s’épauler davantage. Elle est très critique concernant la psychiatrie. Moi, moins je vois de psychiatre mieux je me porte. Je pense un peu comme elle. D’ailleurs, avez-vous déjà vu un psychiatre guérir un psychotique ? A part interner et donner des petites pilules, ils ne savent rien faire. On ne peut pas dire que se sont des médecins. Ils se battent contre cette idée, mais c’est bien la réalité.

Il est deux heures du matin. J’ai dormi quelques heures. Pas assez pour récupérer complètement de la veille. Ce fut très compliqué. Je n’arrivais plus à tenir debout. J’ai dû m’allonger quelques heures. Je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé.

Heureusement, cette nuit je me sens mieux. J’ai retrouvé mon énergie. Il faut que je me remette à manger. Je n’en avais plus la force.

Ça n’a pas améliorer mon était de santé.

Encore quelques heures et le soleil va se lever. J’appréhende un peu. Je ne suis bien que la nuit. Je suis comme un vampire. Allez il faut positiver.

Dehors il fait froid. On se croirait en plein mois d’octobre. Manque de soleil.

Je commence à avoir faim. C’est bon signe. C’est que je suis encore vivant, même si pour me sustenter il faut que je lave la vaisselle. Je ne suis pas du tout motivé.

Je n’avais pas écrit depuis assez longtemps. Cela fait du bien de retrouver un clavier. Je n’avais plus la foi. Grosse dépression.

Le nerf de la guerre.

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Bon assez demander, je vous laisse lire les articles.

Naissance d’un Homme.

J’ai viré ma psychiatre. Passez-moi l’expression mais c’était une vraie « conne ». Mon état, au bout de 4 ans, n’avait fait que se détériorer. J’ai vraiment arrêté de la voir au bon moment. Encore quelques mois de plus et je finissais hospitaliser. Elle m’a vraiment fait souffrir.

Du coup, je sors de chez moi, je prends le bus. J’ai même pris le train. Une première depuis plus de 20 ans. J’ai fait ma petite révolution. J’ai accepté l’idée que mes parents âgés de plus de 70 ans allaient mourir et que je devrais me débrouiller par moi-même.

C’est un défi qui ne m’angoisse plus. Dorénavant je m’écoute. Je prends les décisions en fonction de mes envies, de ce que j’aime ou pas…

Je me suis quand même rapproché du Centre Médico Psychologique de mon secteur.

Parfois, même de plus en plus souvent, je suis heureux de vivre, pour moi. Je me suis éloigné des gens avec qui j’avais des relations toxiques. Je m’affirme, je grandis tout doucement.

Je n’ai plus qu’une seule philosophie : mon bien être.

Même si je dois être égoïste.

J’essaie de me construire un avenir. Une vie un peu plus sociable. Une femme, un travail, dans mes rêves les plus fous. Même si du haut de mes 45 ans, je dois reconnaitre que ce serait un vrai miracle. Enfin peu importe, je me sens mieux.

J’ai envie de vivre, de me construire un avenir, au-delà de tous ceux qui voudraient gérer mon existence. Il faut les envoyer paitre (parents, médecins…) Rock en roll !!!

Je suis sorti de ma tombe

Noel est passé, ouf !!! J’avoue de que ce fut très compliqué. J’ai passé les fêtes dans mon lit. Je souffrais trop. En même temps, je ne suis pas le seul sur terre à en baver. Malgré tout, l’on s’accroche à la vie, presque tout le temps.

Demain, repas dominical chez mes parents. Histoire de manger un peu de viande. Il faut aussi que je prenne un rendez-vous avec mon généraliste. J’ai besoin d’une prescription de protéine, en poudre. Je n’ai plu la force de me préparer des plats chauds. Alors je maigris. C’est même devenu un peu inquiétant.

Cela fait plusieurs mois que je n’avais pas écrit et vous l’aurez compris ce ne fut pas une promenade de santé.

194944 Vampire Qui Sort De Son Cercueil Dans Un Cimetiere

Mais là, je me sens un peu mieux. Mon logement qui en plus d’être petit et vétuste était devenu un vrai nid à poussière. Il m’a fallu une bonne semaine pour le récurer et le rendre un peu plus vivable.

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