Réveil en sueur

Deux heures du matin. Mon réveil n’a pas encore sonné mais je suis déjà réveillé. Je me suis levé en sueur, brusquement. Je vais devoir attendre que le soleil veuille bien montrer quelques rayons, avant de sortir un peu et d’aller à l’association de patients.

sueur
sueur

En attendant,

J’ai allumé ma télévision et je regarde en boucle des clips vidéo.

Je suis nerveux, un peu en sueur. J’ai faim, mais je n’ai pas de quoi prendre mon petit déjeuner. Mon réfrigérateur est vide.

Dehors, il n’y a pas un bruit.

Demain, j’ai rendez-vous avec ma psychiatre. Comme une fois pas mois. C’est devenu une routine. C’est un peu pour faire le plein de pilules en tout genre, de toutes les couleurs…

Je pourrai lui dire qu’en ce moment je ne me sens pas trop mal, et que J’ai activement repris la course à pied.

Cinq heures du matin. L’aiguille de mon horloge avance lentement. Encore deux heures et je prendrai mon traitement.

Je suis nerveux, un peu en sueur. Pourtant tout est calme. Trop même. Mon estomac crie toujours famine.  Décidément, la journée commence mal.

Allez, encore quelques heures et je pourrais aller faire les courses. En attendant, j’aime bien écrire la nuit. Je sais que je ne serais pas dérangé. Et puis je me sens comme seul sur une île déserte, marchant sur les rêves des dormeurs.

Mais je n’en peux plus. J’ai besoin de voir le soleil se lever. Croiser quelques personnes dans la rue… Et puis il fait froid. De plus, le noir de la nuit s’insinue partout, à travers les vitres et les portes mal fermées.

Il va être temps de préparer mon pilulier pour la journée. Histoire de ne pas tomber en rade. Après vingt ans de lorazépam, le manque est terrible. Tic-tac, je vous laisse vous réveiller.

L’insomnie

Il est déjà 23 heures et je n’ai aucune envie de dormir. Je souffre parfois d’insomnie. Je pense bien que je vais passer une nuit blanche. C’est souvent très long.

insomnie
insomnie

Malgré cela, je ne vais pas trop mal @Bruno. J’ai juste vécu deux jours difficiles, il y a une semaine. En effet, j’ai voulu réduire ma consommation de lorazépam. J’en prends 6mg par jour depuis 20 ans. C’est beaucoup trop. Pendant deux jours donc, j’ai diminué de 0,5 mg ma prise de ce benzodiazépine. Les premières 24 heures, je pouvais vivre normalement. En revanche au bout de 48 heures, c’est vite devenu insupportable, un enfer.

J’avais des angoisses terribles, et le cerveau en ébullition… Je ne pouvais plus tenir. J’ai donc repris ma consommation habituelle, et mon bien être est revenu.

Même si cet échec m’a fait prendre conscience de ma grande dépendance à ce « médicament ».   

Depuis,

Comme en parlait @Bruno, je suis pas mal occupé par mon déménagement. Il y a tout un travail préparatoire dans le logement à faire avant de déplacer mes cartons, mais les choses avancent.

Là, il est minuit et je suis toujours en proie à une insomnie. La nuit risque d’être longue. Même s’il y a un côté excitant, de temps en temps, à vivre lorsque les gens dorment.

Je vais quand même aller me mettre dans mon lit, voir si le sommeil ne pointerait pas le bout de son nez. Je sens que mes yeux se ferment tout seuls.

Mais c’est peut-être une fatigue dû à l’écran d’ordinateur.

Allez, il faut que je dorme. Demain, j’ai l’intention de retourner à l’association de patients, après un certain manque d’assiduité. En même temps, je n’ai aucune obligation de présence, mais cela me fait du bien. Bon, je vous laisse. A demain si vous ne souffrez pas d’insomnie.

Mon smartphone m’a averti d’une bonne nouvelle

Une nouvelle étude confirme le potentiel antipsychotique du CBD, voir ici. J’étais tranquillement installé dans mon canapé, lorsque qu’une alerte sur mon smartphone m’a mis au courant de cette bonne nouvelle.

smartphone
smartphone

Prenant régulièrement ce produit, je me voyais ainsi conforté dans ma consommation.

Je sais qu’il existe d’autres études en cours. Comme celle-là.

De plus,

J’espère avoir encore de bonnes nouvelles à vous annoncer.  

Déjà au réveil j’étais en forme. Après un frugale petit déjeuné, je me suis lancé dans 30 minutes de course à pied. Cette séance de sport a produit dans mon cerveau des endorphines. Ce sont des hormones qui facilitent l’inhibition de la perception de la douleur et apportent un bien être…

J’étais donc assez en forme pour aller me faire couper les cheveux. Ce qui fut fait rapidement, sans angoisse. En général, c’est en me confrontant au miroir qu’elles apparaissent. Là, je n’ai même pas eu le temps de sortir mon smartphone, que la coiffeuse est venue me chercher dans la salle d’attente. Le reste a suivi avec la même cadence.

Psychiquement, je me sens donc assez bien. J’espère que cette énergie positive va continuer de m’habiter, le plus longtemps possible.

Et puis j’ai fait quelques séances d’hypnothérapie. C’est formidable comme moyen pour affronter tranquillement ses peurs et ses angoisses. Je vous en parlerai plus longuement dans un prochain article.

Tic-Tac, l’heure tourne. Je viens de faire une pause, avant de reprendre l’écriture de cet article. Mon appartement est envahi d’une vapeur blanche, issue du vapotage.

Cela fait trois ans que je n’ai pas touché à une cigarette traditionnelle.

A côté de moi, j’attends que mon smartphone m’annonce de bonnes nouvelles. J’ai créé des alertes avec des mots clés comme « schizophrénie nouveau médicament CBD psychose guérison ».  Je reçois alors un courriel, lorsque quelque chose est publié sur internet, contenant l’un de ces mots. Je suis donc toujours à la page.

J’ai parlé avec ma psychiatre

Hier soir, j’avais rendez-vous au cabinet de ma psychiatre. J’ai parlé assez longtemps. De temps en temps elle disait quelques mots. A la fin de l’entretien, elle s’est montrée plutôt rassurante sur mon état de santé. Bien sûr, les angoisses et les délires sont là, pas loin, mais contenus pour le moment.

J’ai parlé
J’ai parlé

Je commence à me sentir vraiment à l’aise avec elle. Il aura fallu quand même quelques années. De plus, Je ne suis pas un spécialiste de la communication. Là, j’ai surtout parlé de mes souffrances.

J’ai de nouveau rendez-vous dans un mois. Cela fait 20 ans que je vois un psychiatre 12 fois par an. Je n’en ai connu que deux. Même s’il m’a fallu du temps pour me détacher du premier, qui ne me convenait pas vraiment. Sûr de lui, il avait un côté agaçant.

Mais bon,

Là c’est le weekend. Je n’ai pas de rendez-vous, ni de déplacement à faire à mon association de patients. Pendant deux jours, je vais me replier sur moi-même. C’est assez dommage, mais lutter contre ce genre de symptôme, est pour moi un véritable défi.

En effet, je n’aime pas trop les contacts humains. Mais je vous en ai déjà longuement parlé.

Heureusement il y a le numérique. Pour avoir des échanges à distance, sans se sentir envahi, et pouvoir couper lorsque l’on le souhaite.

Lorsque je regarde en arrière, je peux affirmer que j’ai eu deux vies. La première, avant la maladie. J’étais insouciant et j’avais de grandes espérances pour l’avenir. Et la deuxième, lorsque la pathologie s’est installée. Je me suis alors mis à juste ne plus vouloir souffrir. Et j’ai compris que je pouvais dire adieu à mes rêves. Allez les ami-e-s !!! Il ne faut pas se lamenter sur son sort. J’espère changer la donne, dans les prochaines décennies.

Schizophrène pas trop bien

Je ne suis pas trop bien depuis quelques jours. Je tourne en rond dans mon petit appartement. Les journées me paraissent interminables. Je ne fais que vapoter dans mon canapé et à la fenêtre, pour ne pas déclencher l’alarme incendie.

pas trop bien
pas trop bien

Quelques fois, je sors dans la rue, glaçante. Je ne m’attarde alors jamais et je rentre vite dans mon logement. Le chauffage électrique marche à plein régime. Je peux consulter ce qu’il m’en coûte chaque jour, grâce à une application sur mon smartphone. La note sera salée.

Pas trop bien,

Je ne pleure quand même pas trop sur mon sort. Cela pourrait être pire. J’arrive encore à tenir jusque 22 heures, avant d’aller me coucher. Alors que c’était plutôt 18 heures, il y a peine quelques années.

Demain est organisée une sortie avec mon association de patients. Trop angoissé à l’idée de quitter la ville. Je n’irais pas.

Il faudrait vraiment que je soigne cette angoisse.

En attendant je reste dans mon quartier.

Mais tic-tac, l’heure tourne et j’ai déjà 41 ans.

Dehors, un épais brouillard m’empêche de voir à plus de quelques mètres. Pas trop bien, je ne vais plus sortir beaucoup de la journée.

Devant moi, le petit écran crache des lumières multicolores. J’ai coupé le son pour être tranquille à taper sur mon clavier d’ordinateur.

Sur les côtés, des cartons sont entassés. Mon déménagement se précise. Mais Changer d’environnement est toute une aventure. J’espère que cela ne va pas me perturber davantage. Je suis déjà assez « différent » comme cela. On m’a dit me trouver étrange ou avoir une araignée dans le plafond…Ce n’est jamais agréable à entendre. Pourtant, je n’ai jamais fait de mal à personne. Je suis plutôt du genre calme. Même trop parfois. J’ai tendance à ne pas dire les choses qui me dérangent.

La chambre d’un schizophrène

La nuit est tombée. En ouvrant la fenêtre de ma chambre, pour regarder dehors, j’ai vu passer un joggeur. Il courait en faisant de grandes enjambées, avalant les kilomètres. Comme s’il était affamé de sport, luttant contre lui-même… pour le plaisir du défi.

L’air humide et frais est rentré dans ma chambre. Je ne me suis donc pas attardé. J’ai vite regagné mon canapé. Attendant plutôt l’été, pour m’y remettre moi aussi.

chambre
chambre

A l’intérieur de mon nid douillé je me sens en sécurité.

Ce matin,

Je suis resté beaucoup plus longtemps que d’habitude à l’association de patients. Il y avait un adhérent, Marc, que je ne connaissais pas bien. Il souffrirait d’après ses dires, de 4 cancers différents, malgré une forme apparente. Je me suis donc permis de douter de ses ennuis de santé, que je crois plutôt psychiques que physiques. Enfin bref… Il était quand même sympathique.

Encore quelques heures avant d’aller retrouver ma chambre et mon lit… je n’y fait que dormir, presque 10 heures par nuit, quand même. Tout est calculé, avec un réveil à 8 heures du matin, pour garder une bonne hygiène de vie.

Je ne me sens pas trop mal en ce moment. Je croise les doigts pour que cela dure le plus longtemps possible. Un grain de sable est si vite arrivé, provoquant de lourdes souffrances, décuplé par rapport à une personne avec un psychique moins fragile.

Dans c’est moment-là, mon lit est mon refuge. Et ma chambre son écrin. Allez, encore une journée presque finie mes ami-e-s. Demain, j’espère encore profiter de la vie, que je finis par apprécier un peu, même si elle est ennuyeuse. C’est loin d’avoir toujours était comme cas. Il n’est pas loin le temps ou la seule option était le suicide. Un an ou deux à peine…

Je ne travaille et je n’ai pas de scrupule

Je suis en weekend. Je ne travaille pas, mais j’ai moins de scrupule à ne rien faire le samedi et le dimanche.

scrupule
scrupule

C’est derniers jours, j’en ai profité pour faire les soldes. Je suis donc rhabillé. Il faut dire que les trous dans mes vêtements me faisaient passer pour quelqu’un de négligé. Même si c’était une question financière.

Sinon,

Lundi matin, je suis retourné à l’association de patients. Je n’ai pas eu d’angoisse particulière, comme je l’avais craint un peu. Retrouver un semblant de vie sociale m’a fait beaucoup de bien. J’ai revu mon ami Olivier. Il ne va pas très fort en ce moment, m’a-t-il avoué. Nous avons la même pathologie. Il souffre de nombreuses angoisses le matin. Il a déjà toute une cohorte d’antipsychotiques. Je ne savais pas qu’on pouvait les mélanger. Cela lui fait un sacré cocktail à avaler tous les jours. 

J’espère pour lui qu’il va retrouver la forme.

De mon côté, je me contente des mes 10 pilules, toutes les 24 heures. Allez mes ami-e-s, n’ayez pas de scrupule, c’est pour notre bien. Pour rester bien sage. Pour ne pas faite de vague…

Réunissons-nous !!! Portons tous un gilet vert… La couleur jaune étant déjà prise.

En attendant, une nouvelle soirée va bientôt commencer. Ce ne sera surement pas le grand soir. Un soleil rougeoyant se couche tout doucement. Emportant avec lui l’agitation de la journée. Laissant place aux ombres de la nuit. Je vais retourner à mes compulsions. Vapoter à la porte fenêtre. Me servir un verre d’eau. Me mettre quelques minutes dans mon canapé, et tout recommencer. Je vais faire cela pendant des heures, sans scrupule. Avec quand même beaucoup de lassitude, avant d’aller m’effondrer dans mon lit. Puis, je me réveillerai pour une nouvelle journée, identique à la précédente, comme un jour sans fin.

Mon quartier va craquer

Cela fait 15 jours que l’association de patients est fermée. Je n’ai donc pas quitté mon quartier depuis cette date. Demain, je vais devoir affronter mes angoisses pour y retourner. Il y a une bonne vingtaine de minutes pour s’y rendre en bus. De plus il y aura les scolaires en grands nombres.

quartier
quartier

En attendant,

Je profite de mon isolement forcé, dans mon quartier.

Là, je regarde autour de moi, et je peux voir un appartement en désordre. Il y a des fils qui courent sur le sol, et des cartons…

Je suis quand même confortablement installé dans mon canapé, en attendant de me faire à manger. Le repas sera simple. Des pâtes, comme presque tous les jours de la semaine.

Dehors, mon quartier est calme. Le temps maussade n’encourage pas les gens à sortir. Ils sont sans doute en famille, pour partager le gigot dominical.

Mais j’ai de la chance, mon frère doit venir dans quelques jours. C’est plutôt une bonne nouvelle. D’ailleurs je ne me sens pas trop mal. Je suis serein.

Même si à la télévision, dans les chaines d’information en continu, les gros titres ne parlent que de l’attaque au couteau, dans un parc, d’un dangereux schizophrène… Comme s’il ne pouvait pas y avoir des schizophrènes sympathiques. Enfin bref, cela va encore nous stigmatiser…

Heureusement, dans mon quartier les habitants ne connaissent pas trop ma pathologie. Ils doivent se douter que dans ma tête, certaines connexions ne se font pas correctement, mais je n’ai jamais fait d’esclandre. Je reste discret.

Allez les ami-e-s, allons porter la bonne parole. Nous ne sommes pas plus dangereux que le reste de la population. Juste en souffrance.  

L’eau de ma casserole est en train de bouillir. Il est temps que j’aille y mettre mes macaronis. Cela me fera un plat consistant.

Mon réveillon du 31 décembre

Ça y est. Nous y sommes. 2020 est arrivée. Je vous souhaite donc mes ami-e-s, la santé pour cette nouvelle décennie qui commence.

réveillon
réveillon

J’espère que vous n’avez pas été trop seul pour le réveillon du 31, et que vous avez fait la fête jusqu’au bout de la nuit. Même si les avec les traitements, ce n’est pas forcement toujours facile.

Et,

De mon côté je croise les doigts, ma santé n’est pas trop mauvaise en ce moment. Même si les fondamentaux sont toujours bien présents, le repli sur soi…

En effet, mon réveillon du 31 fut plutôt solitaire. Je me suis contenté d’un bon repas, en tête à tête avec ma télévision. Rien d’extraordinaire donc !!!       

Quand même, pour pimenter la soirée, j’avais fait l’acquisition de trois bières. Ce ne fut pas une bonne idée. Il faut savoir que je ne tiens pas beaucoup l’alcool.

Assez tôt dans la soirée donc, le mélange de mes médicaments et de la boisson, m’a plongé dans une désagréable léthargie. Vers 21 heures, je me suis alors endormi.

Autant vous dire que ce réveillon fut très court. Et que les bruit de musique de mes voisins ne m’ont pas beaucoup embêté.

Le 1 janvier 2020, je me suis réveillé vers 8 heures. Je suis un peu sorti dans la rue. Une angoisse m’a vite envahi. Pendant de longues minutes, je n’ai croisé aucune âme qui vive, pouvant me laisser penser que toute la population était morte. Ou que j’étais dans un autre monde. Je me suis inquiété pour ma santé mentale, avant qu’une voiture ne vienne pétarader devant chez moi.

J’ai alors poussé intérieurement un ouf de soulagement.

Puis je me suis dit que j’étais bête, de me faire du mauvais sang pour cela.

Voilà voilà, depuis, la vie à repris son court. Les grandes surfaces ont réouvert et les automobiles sont revenues…    

Festoyer lorsque l’on est schizophrène

La première partie des fêtes de fin d’année est terminée. Heureusement pour moi, j’ai encore de la famille proche avec qui festoyer. Ce fut donc un moment agréable. Même si mon frère n’était pas là à cause de son travail.

Festoyer
Festoyer

Pour nouvel an, j’ai pris l’habitude de ne rien faire. Je serais donc seul dans mon appartement. J’achèterais malgré tout un peu d’alcool. Sans excès, pour ne pas avoir la tête qui tourne au bout d’une heure…

Mais,

Festoyer encore et encore est le mot d’ordre de cette période de l’année, et il est difficile de résister à l’excitation générale.

J’ai cependant appris avec te temps à profiter de ma famille.

Malgré tout, je sais que la solitude touche de nombreuses personnes mes ami-e-s.

J’ai aussi une pensée particulière pour tous nos sœurs et frères hospitalisés en psychiatrie pendant cette période.

Allez hauts les cœurs !!!

Dehors il fait nuit noire. Je ne suis pas fatigué. Je tape sur mon clavier comme un damné sur son caillou avec une pioche.

Une sirène de pompier vient de troubler un silence qui était devenu pesant.

Depuis hier et jusqu’à la fin des vacances scolaires, l’association de patients sera fermée. Il y aura quand même un réveillon du nouvel an, organisé dans nos locaux.

Tout est redevenu très silencieux. Je me sens plutôt bien. Ce n’est pas tous les jours pareils, malheureusement. Je prends donc ce moment et je le savoure, en espérant qu’il dure à jamais.

Tic-Tac, il est l’heure comme trois fois par jour, d’avaler mes comprimés avec un grand verre d’eau. C’est pour ne pas devenir complétement zinzin. En tout cas pas plus que je ne le suis déjà.

Allez, encore quelques semaines et les jours vont rallonger. Avant que le printemps ne vienne faire bourgeonner les arbres, dans quelques mois, et que n’éclose une joie nouvelle.