Réveil en sueur

Deux heures du matin. Mon réveil n’a pas encore sonné mais je suis déjà réveillé. Je me suis levé en sueur, brusquement. Je vais devoir attendre que le soleil veuille bien montrer quelques rayons, avant de sortir un peu et d’aller à l’association de patients.

sueur
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En attendant,

J’ai allumé ma télévision et je regarde en boucle des clips vidéo.

Je suis nerveux, un peu en sueur. J’ai faim, mais je n’ai pas de quoi prendre mon petit déjeuner. Mon réfrigérateur est vide.

Dehors, il n’y a pas un bruit.

Demain, j’ai rendez-vous avec ma psychiatre. Comme une fois pas mois. C’est devenu une routine. C’est un peu pour faire le plein de pilules en tout genre, de toutes les couleurs…

Je pourrai lui dire qu’en ce moment je ne me sens pas trop mal, et que J’ai activement repris la course à pied.

Cinq heures du matin. L’aiguille de mon horloge avance lentement. Encore deux heures et je prendrai mon traitement.

Je suis nerveux, un peu en sueur. Pourtant tout est calme. Trop même. Mon estomac crie toujours famine.  Décidément, la journée commence mal.

Allez, encore quelques heures et je pourrais aller faire les courses. En attendant, j’aime bien écrire la nuit. Je sais que je ne serais pas dérangé. Et puis je me sens comme seul sur une île déserte, marchant sur les rêves des dormeurs.

Mais je n’en peux plus. J’ai besoin de voir le soleil se lever. Croiser quelques personnes dans la rue… Et puis il fait froid. De plus, le noir de la nuit s’insinue partout, à travers les vitres et les portes mal fermées.

Il va être temps de préparer mon pilulier pour la journée. Histoire de ne pas tomber en rade. Après vingt ans de lorazépam, le manque est terrible. Tic-tac, je vous laisse vous réveiller.

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