Le père d’un schizophrène

Réveillé à une heure du matin, je vis mieux la nuit. La journée je souffre trop. Parfois, il m’arrive de réfléchir à l’éducation que j’aurai donné à mon fils, si j’en avais eu un. Comment apprendre que la vie est une longue période de souffrance. Comment préparer quelqu’un à ça, à la schizophrénie, aux tentatives de suicides, aux angoisses… Je suis heureux de vivre seul, sans enfants, dans le cas où le caractère héréditaire ce cette maladie l’aurait touché.  

Je veux vivre ma vie le plus simplement possible. Avec un toit sur la tête et de quoi manger.

Aujourd’hui je ne vais pas aller à l’association de patients. J’espère qu’une journée sereine, bien que déjà largement entamée m’attend.

Je vais éviter au plus possible les êtres humains. Il me faut ça régulièrement. Je vais aussi laisser vagabonder mon cerveau, l’autoriser rêver un peu…

Vers 16 heures, je commencerai tout doucement à me préparer pour la nuit.

Avant cela j’irai quand même faire rapidement quelques courses. Mon estomac crie famine. J’attends avec impatience que les magasins ouvrent. Avec toujours, le souci de ne pas dépenser ce que je n’ai pas. Je ne me plaints pas trop, je touche l’allocation adulte handicapé. Depuis de nombreuses années maintenant. Il y a pire.

Je me souviens encore du jour ou mon père est venu avec moi, lorsque j’avais vingt ans, pour me faire reconnaitre adulte handicapé, dans le but me faire travailler en milieu protégé. Ce fut un véritable coup de poing dans la poitrine.

Je ne veux pas cela pour mon fils.

Je me souviens aussi du dimanche matin. Ou il m’a interné sous la contrainte.

Il a fait ce qu’il fallait peut-on penser. Mais quand on doit le vivre, ce n’est pas la même histoire.

Aujourd’hui, deux décennies plus calmes se sont écoulées, heureusement.

Pensées nocturnes d’un schizophrène

Je me sens bien. L’antidépresseur fait son effet. Même un peu trop. Mais je ne vais pas me plaindre, c’est si rare. La France dort, il est trois heures du matin. Moi je chante tout seul, un peu trop fort. Je me reprends. Il ne faudrait pas réveiller les voisins.

Mes voisins

Le feu commence à crépiter. Je viens de l’allumer. J’ai un peu froid.

Hier, en famille, ce fut un peu compliqué. Les angoisses m’ont donné du fil à tordre. Heureusement, une fois rentré chez moi, j’ai pu profiter d’une bonne heure de sérénité. De plus en plus souvent maintenant, je peux profiter de la vie.

Il ne fait encore que 17 degrés dans mon logement. Je remets une buche dans le poêle. Il faut l’activer un peu. J’ai encore un peu froid, malgré les trois couches de vêtement que je porte.

Une angoisse m’envahit, lorsque j’imagine l’été qui va arriver avec ces probables 40 degrés. J’ai horreur de cela, quand il fait trop chaud.

J’aime l’hivers, quand il fait noir tôt. Je peux m’enfermer chez moi, fermer mes volets… Tout est beaucoup plus calme. Les voisins ne sont pas dans leur jardin. Je n’ai pas à leur parler quand je sors acheter une baguette de pain… Même si je sais que dans le quartier, je suis considéré comme un original, un farfelu, ou même un dangereux schizophrène…

Je n’arrive pas à réchauffer mon intérieur. Le feu brûle faiblement malgré mes efforts. C’est tout une science.

Dans quelques heures, je vais devoir prendre une décision. Aller ou pas à l’association de patients. Je suis quand même angoissé. Il ne faudrait pas que je fasse une crise de panique dans le bus. Alors j’hésite. Il me reste encore quelques heures pour décider. C’est un subtil équilibre. Certaines choses me font du bien, même si je dois me forcer.

La vie peut être belle

Un petit miracle s’est produit. Cela fait plusieurs mois que je diminue, avec l’accord de ma psychiatre, mon anxiolytique. Cela fait presque 30 ans que je le prends. Et hier après-midi, pendant plusieurs heures, je me suis senti bien. J’étais devant ma télévision, et comment expliquer ? Je n’avais plus envi de bouger. Tout était calme, j’étais serin, je me sentais entier… Je ne me souviens plus avoir été aussi détendu.

Paul, schizophrène heureux, cette nuit.
Je suis bien

Malheureusement vers 16 heures, j’ai dû prendre mon traitement du soir. Entre autres, un puissant neuroleptique à effet sédatif. Et là, je n’avais plus qu’une seule idée en tête. Aller me coucher.

Pour les années qui viennent, si tout va bien… J’éspere pouvoir ne garder que l’antidépresseur du matin, et le neuroleptique de fond, trois fois par jour. Adieu les anxiolytiques et les neuroleptiques à effet sédatif qui n’apportent pas grand-chose.

Je croise les doigts, pour pouvoir mettre mon plan à exécution. Je sais que ma psychiatre mène une politique du moins de médicaments possible. Ce n’est pas gagné, mais j’ai de l’espoir.

Ce matin, ou plutôt cette nuit, il est encore trois heures du matin. Je ne me sens pas trop mal. Le feu crépite dans le petit poêle. La chaleur dégagée, réchauffe mon petit logement un peu vieillot. Il y faisait assez froid, lorsque mon réveil à sonner dans la nuit.

Aujourd’hui, je dois voir mon frère. Je suis toujours content lorsqu’il est présent. Il ne viendra pas chez moi, mais nous nous verrons chez mes parents. Il est un peu plus jeune, mais dans les faits, il a l’ascendance sur moi.

Comme vous pouvez le constater, cette nuit je suis plein d’espoir… J’éspere garder cet entrain le plus longtemps possible.  Je sais qu’il ne suffira de pas grand-chose, pour me mettre en difficulté psychique. Alors je profite.

Il est encore trois heures du matin

Il est encore trois heures du matin. Je me suis réveillé deux heures plus tôt. Pour tout vous avouer, cela fait presqu’un an que je vis la nuit. Je suis tranquille, personne ne me dérange. Tout est calme et paisible. Je me sens mieux.

Autant vous dire que vers 17h00, je suis couché. Je m’endors rapidement.

Depuis un an, j’ai divisé par deux ma consommation de Lorazépam. Il me reste encore trois milligrammes par jour. Heureusement ma psychiatre est là lorsque je doute. Lorsque c’est dur… Les anxiolytiques sont vraiment des « cochonneries ».

Tout à l’heure, j’irai m’acheter de quoi prendre mon petit déjeuner au supermarché pas très loin de chez moi. D’ici là, il ne me reste plus qu’une pomme et une banane. C’est un peu léger. Je vais surement avoir faim.

La nuit de Paul

Hier, dans la nuit, j’ai eu la force d’aller faire un peu de course à pied, en pleine ville. C’est l’une de mes passions. Les endorphines ont fait leur boulot. La sensation de bien-être était là.

Ça y est, je commence à avoir faim.

Je vais aller voir du côté de ma cuisine ce qu’il me reste.

J’ai vu également que de nombreux lecteurs, que je ne pourrais jamais assez remercier, se posent beaucoup de questions concernant la vie de couple avec une personne souffrant de schizophrénie.

Souvent, la méconnaissance de cette maladie est le premier frein. Et notamment, l’éventuelle dangerosité que cela peut représenter. Il y a beaucoup de fantasme autour de cette question.

Je connais de nombreux « collègues » en couple et cela se passe très bien.

Je n’ai pas vu le temps passer. Cela fait trois heures que je suis debout. Tout est toujours calme. Cela fait du bien.  Je ne vais pas tarder à rallumer la télévision que j’avais arrêté pour écrire.

Encore une fois je remercie toutes les personnes qui viennent sur mon blog. Je promets de revenir rapidement.

Il est trois heures du matin

Il est trois heures de matin. Je n’arrive plus à dormir. En plus de cela j’ai une boule au ventre. Ça va passer, enfin j’espère. En même temps, en pleine nuit, tout est calme et apaisant. Pas de bruit de voiture, pas de vendeurs d’alarme qui viennent vous perturber…  C’est mon moment privilégié. Je peux vapoter et écouter de la musique.

Ma nuit

Il fait quand même un peu frais chez moi. Pour faire des économies, j’ai réglé le thermostat à 17 degrés. Je me suis habillé en conséquence.

Tout à l’heure j’espère être en forme pour aller à l’association de patients. Il faut dire que depuis quelques jours, j’en bave. En effet, en accord avec ma psychiatre, j’ai réduit mes anxiolytiques. Cela fait prêt de 24 ans que je suis addicte à cette « cochonnerie », comme elle dit.

Dehors, la nuit est éclatante… Seule la lune et les étoiles se font remarquer. Les lampadaires sont éteints.

Je tape frénétiquement sur mon clavier. C’est le seul bruit, avec celui de mon réfrigérateur et de ma vieille chaudière au gaz qui se font entendre. Encore quelques heures de bonheur, il faut que je profite.

J’ai un peu froid quand même. Je pars chercher une autre couche de vêtement à me mettre sur le dos.  Ma boule au ventre est passée. Je suis content.

Ce midi, j’ai prévu de faire un peu de cuisine, une pizza, avec une pâte que je ferais moi-même. J’ai besoin de reprendre un peu de masse. En effet, je suis plutôt maigre. Je ne mange pas assez. Ma silhouette de fil de fer est un peu inquiétante.  Malgré une dose conséquente de neuroleptique, je ne grossis pas.

Cela avait fait dire à un psychiatre que je devais avoir un problème à l’estomac. Je n’ai jamais eu le courage de faire une endoscopie.

Ma psychiatre

Troisième matin, je continue mon sevrage. Les anxiolytiques me manquent. Je commence à douter, mais il faut que je tienne bon.

Psychiatre

J’ai éteint la télévision pour écrire. Il y a comme un vide. Je la rallume, juste pour avoir un fond sonore. Les clips musicaux s’enchainent les uns après les autres.

C’est ma principale occupation, avec le vapotage. Je peux rester des heures dans mon petit logement vieillot, à tourner en rond.

Parfois, je m‘interroge sur le sens de ma vie. Ce n’est pas une bonne idée.  J’essaie alors de chasser le plus rapidement possible ce genre de pensée.

Il faut réfléchir à des choses simples et concrètes. Le prochain repas que je vais essayer de me mijoter, ma prochaine balade…

Ouf, ça va un peu mieux. Je prends une grande respiration.

Vivement lundi que je retourne à l’association de patients. Pourtant la semaine, je me dis à quand le weekend. A croire que je ne suis jamais content. Toujours en attente de quelque chose.

Ce midi je me suis bu une bière. Ce n’est pas trop dans mes habitudes. Je l’ai savouré longuement.

Allez, encore quelques heures avant le repos de la nuit.

Tout tourne dans ma tête…

Je regarde par la fenêtre à la recherche d’un point fixe. Parfois une voiture passe devant l’immeuble en face de chez moi. Tout est calme. C’est moi qui suis agité.

Les anxiolytiques me manquent, mais ça va passer m’a dit ma psychiatre. Elle sait ce qu’elle fait. Enfin, j’éspere.

Je suis parti pour ne rien manger ce midi, ni ce soir. Je suis trop angoissé. Demain, je me ferais un bon repas, c’est promis.

J’essaierai aussi de faire un peu de course à pied. C’est bon pour le cardio, m’a aussi dit ma psychiatre. Décidément, que ferais-je sans elle ?

0,5mg ce n’est pas grand-chose

Deuxième matin avec 0,5 mg de Temesta en moins. Je continue mon sevrage. Hier soir, au moment du couché, ça bastonnait un peu. Et là l’anxiété est assez forte. C’est l’histoire de dix ou quinze jours m’a prévenu ma psychiatre. Je lui fais confiance. Ils ne font plus effet m’a-t-elle dit.

Poids cuivre

Elle m’a parlé aussi du Lepticur. Un médicament que je prends contre les effets indésirables des neuroleptiques, et qui d’après elle aurait juste un effet placebo. Il faudrait que je baisse aussi le dosage de ce dernier. Mais pour l’instant, c’est psychologique… je le garde.

Heureusement ce matin, le soleil brille.

Et je me mets à rêver d’une vie sans traitement à prendre trois fois par jour. Même si je sais que cela est fantaisiste.

Je me dirais bien que je suis guéri. Que cette schizophrénie est passée, comme une vilaine grippe. Enfin, il parait qu’en vieillissant, on se stabilise.

Je me demande quand même si j’ai fait le plus dur, ou s’il est devant moi.

De toute façon, il me reste tout une cohorte de pilules que ma psychiatre ne voudra pas que j’arrête. Je fais juste un petit ménage. Je garde l’essentiel, les neuroleptiques.

Demain, je vais essayer de retourner à l’association de patients que je fréquente. Il y aura ce satané bus à prendre.  De longues minutes, dans un lieu bondé, je ne sais pas si j’aurai la force.

Mes doigts tremblent un peu sur le clavier de l’ordinateur… Je ressens le manque aussi partout dans le corps. Quinze jours m’a-t-elle dit. C’est pourtant bien minuscule 0,5 mg de Temesta.

Allez, je le motive !!!

Et puis le weekend va arriver, avec son repas dominical en famille. Il y aura surement des frites. Mon père sait que j’en raffole. Heureusement qu’il est là.  Même s’il commence à vieillir.

Vivement la nuit prochaine

Levé depuis deux heures du matin, la nuit fut courte. Mais il faut vous avouer que j’aime vivre décalé. J’aime ces heures de la nuit. Il n’y a personne pour venir vous déranger, tout est calme et paisible. Je peux vaquer à mes occupations dans mon petit logement, écrire et écouter de la musique… Parfois je chante et cela me rends joyeux. Ou plutôt l’inverse. Même quelquefois je monte le ton, quand l’effet de mon antidépresseur se fait ressentir.

La nuit de Paul

Hier soir, je m’étais logiquement mis rapidement dans mon lit, pensant facilement m’endormir. Mais le cerveau est complexe. J’avais passé une journée active à l’association de patients et il fallait clôturer un peu tout ça. Cela m’a pris trois heures à tourner dans sur mon matelas.

Aujourd’hui, je vais pouvoir passer la journée à ne rien faire, chez moi. Il me faut ça sinon je me sens mal. Trop d’activités n’est pas bon pour mon équilibre psychique.

Et puis, il faut que je me prépare un repas copieux pour le déjeuner. J’ai perdu beaucoup de poids depuis plusieurs semaines, à ne plus avoir la force de se sustenter.

C’est étonnant, mais malgré les neuroleptiques je suis assez maigre. Comme un clou diront certains.  

Je vois qu’il est déjà sept heures. J’entends au loin le chant des oiseaux.

A l’ouverture de l’hypermarché, à côté de chez moi, j’irai acheter deux ou trois petits pains au chocolat pour le petit déjeuné. Ils me connaissent bien, même si je fais tout pour être le plus invisible possible. Je n’ai jamais fait d’esclandre. Je me suis toujours bien tenu.

Le stress commence à monter avec le soleil qui se lève. Vivement la nuit prochaine. Je suis devenu un vampire, même si la moindre goutte de sang me fait défaillir. Ça y est, le brouhaha des voitures a remplacé le chant des merles. Il est temps de prendre mon traitement.

Deux ans, déjà !!!

Ce matin, je me suis réveillé de bonne heure, presque en pleine nuit, avec l’envie d’écrire. Cela faisait un peu plus de deux ans que je m’étais éloigné de mon blog. Par lassitude, par manque de motivation, d’inspiration, par souffrance…

Comment je vais ?

Je suis schizophrène

Il y a eu des moments terribles, et il y en aura encore d’autres, il ne faut pas se voiler la face.

Il faut dire que ma nouvelle psychiatre, Thérèse, voyant mon état cognitif (mémoire) se dégrader, baisse depuis un an mon dosage en anxiolytique. Un demi-milligramme par mois en moins. Cela parait peu, mais je vous assure que c’est une vraie torture.

Je peux vous dire que je passe des après-midis d’angoisse, des nuits trempées de sueur… Et j’en ai encore pour deux ans, si tout va bien.

J’arrive quand même, toujours, à aller à mon association de patients, deux à trois fois par semaine. Une heure à chaque fois.

Il y a de nombreux nouveaux adhérents, depuis tout ce temps. C’est mon petit moment de soleil dans la journée.

Exploit, j’arrive à prendre le bus, pour m’y rendre.

Et puis la pandémie de Covid 19 est aussi passée par là. Elle a accentué le repli sur soi. M’obligeant à rester davantage chez moi. Dans mon petit logement, carrément vieillot.

Heureusement, j’ai encore mes deux parents. Cette sale période a eu le mérite de me rapprocher d’eux. En même temps je ne sais pas trop si cela est vraiment bien.

Il y a aussi eu les vaccinations, le gel hydroalcoolique, les masques, les tests et la trouille pour les proches d’un âge certain.

Là, aujourd’hui, tout est calme autour de moi. Il y a toujours le moteur de mon réfrigérateur, qui est le seul bruit que j’entends. C’est un peu flippant. Vite vite, il faut que j’allume la télévision. J’ai besoin d’entendre de la musique, une voix rassurante.   

J’éspere revenir plus souvent sur mon blog.

La forme olympique

L’après-midi se déroule lentement. Ma boule au ventre me fait moins souffrir que ces derniers jours. Malgré tout, ce n’est pas la forme olympique. Une désagréable sensation, lancinante, m’accompagne depuis plusieurs heures. Je vais essayer les exercices de respirations, que @chandioux m’a gentiment conseillé.

Il faut dire aussi que mon association de patients est fermées depuis plusieurs mois maintenant. Heureusement, demain, le local rouvre ses portes. Cela va me faire du bien de revoir un peu de monde.

En attendant, je compte les heures. Et puis ce sera toute une machine à remettre en marche. Moi qui n’ai pas bougé beaucoup depuis le début du confinement.

Sinon,

Dans mon déménagement, j’ai gardé mon réfrigérateur. Il fait toujours le même ronronnement, rassurant. Un peu comme un chat…

Demain, j’éspere que j’aurais la forme olympique. Pour rire un peu avec les autres patients.

J’angoisse quand même à l’idée de sortir de chez moi. Allez, exercice de respiration. Il faudra que je prenne mon masque et mon gel hydroalcoolique.

A la télévision, des publicités nous rappellent régulièrement qu’il faut faire attention.

On se croirait dans un film de science-fiction.

J’ai gardé aussi mon vieux canapé troué, à force de passer des heures devant le petit écran. Il faut dire que j’avais pris le premier prix.

Je suis toujours le même hommes… Cabossé par les délires, les interprétations hasardeuses, la souffrance, les angoisses… La liste n’est pas exhaustive.

J’aimerai être cet homme, à la forme olympique. Que l’on voit dans les publicités pour du déodorants. Qui n’existe pas, en réalité.

Mais ça y est. Je suis de retour sur Internet. L’envie de vous parler était trop forte. Allez, encore quelques heures et j’espère pouvoir profiter du soleil couchant, dans une apaisante fin de journée. Prêt à plonger dans le sommeil, pour une nuit rêveuse. Je l’espère.