J’ai parlé avec ma psychiatre

Hier soir, j’avais rendez-vous au cabinet de ma psychiatre. J’ai parlé assez longtemps. De temps en temps elle disait quelques mots. A la fin de l’entretien, elle s’est montrée plutôt rassurante sur mon état de santé. Bien sûr, les angoisses et les délires sont là, pas loin, mais contenus pour le moment.

J’ai parlé
J’ai parlé

Je commence à me sentir vraiment à l’aise avec elle. Il aura fallu quand même quelques années. De plus, Je ne suis pas un spécialiste de la communication. Là, j’ai surtout parlé de mes souffrances.

J’ai de nouveau rendez-vous dans un mois. Cela fait 20 ans que je vois un psychiatre 12 fois par an. Je n’en ai connu que deux. Même s’il m’a fallu du temps pour me détacher du premier, qui ne me convenait pas vraiment. Sûr de lui, il avait un côté agaçant.

Mais bon,

Là c’est le weekend. Je n’ai pas de rendez-vous, ni de déplacement à faire à mon association de patients. Pendant deux jours, je vais me replier sur moi-même. C’est assez dommage, mais lutter contre ce genre de symptôme, est pour moi un véritable défi.

En effet, je n’aime pas trop les contacts humains. Mais je vous en ai déjà longuement parlé.

Heureusement il y a le numérique. Pour avoir des échanges à distance, sans se sentir envahi, et pouvoir couper lorsque l’on le souhaite.

Lorsque je regarde en arrière, je peux affirmer que j’ai eu deux vies. La première, avant la maladie. J’étais insouciant et j’avais de grandes espérances pour l’avenir. Et la deuxième, lorsque la pathologie s’est installée. Je me suis alors mis à juste ne plus vouloir souffrir. Et j’ai compris que je pouvais dire adieu à mes rêves. Allez les ami-e-s !!! Il ne faut pas se lamenter sur son sort. J’espère changer la donne, dans les prochaines décennies.

Schizophrène pas trop bien

Je ne suis pas trop bien depuis quelques jours. Je tourne en rond dans mon petit appartement. Les journées me paraissent interminables. Je ne fais que vapoter dans mon canapé et à la fenêtre, pour ne pas déclencher l’alarme incendie.

pas trop bien
pas trop bien

Quelques fois, je sors dans la rue, glaçante. Je ne m’attarde alors jamais et je rentre vite dans mon logement. Le chauffage électrique marche à plein régime. Je peux consulter ce qu’il m’en coûte chaque jour, grâce à une application sur mon smartphone. La note sera salée.

Pas trop bien,

Je ne pleure quand même pas trop sur mon sort. Cela pourrait être pire. J’arrive encore à tenir jusque 22 heures, avant d’aller me coucher. Alors que c’était plutôt 18 heures, il y a peine quelques années.

Demain est organisée une sortie avec mon association de patients. Trop angoissé à l’idée de quitter la ville. Je n’irais pas.

Il faudrait vraiment que je soigne cette angoisse.

En attendant je reste dans mon quartier.

Mais tic-tac, l’heure tourne et j’ai déjà 41 ans.

Dehors, un épais brouillard m’empêche de voir à plus de quelques mètres. Pas trop bien, je ne vais plus sortir beaucoup de la journée.

Devant moi, le petit écran crache des lumières multicolores. J’ai coupé le son pour être tranquille à taper sur mon clavier d’ordinateur.

Sur les côtés, des cartons sont entassés. Mon déménagement se précise. Mais Changer d’environnement est toute une aventure. J’espère que cela ne va pas me perturber davantage. Je suis déjà assez « différent » comme cela. On m’a dit me trouver étrange ou avoir une araignée dans le plafond…Ce n’est jamais agréable à entendre. Pourtant, je n’ai jamais fait de mal à personne. Je suis plutôt du genre calme. Même trop parfois. J’ai tendance à ne pas dire les choses qui me dérangent.

La chambre d’un schizophrène

La nuit est tombée. En ouvrant la fenêtre de ma chambre, pour regarder dehors, j’ai vu passer un joggeur. Il courait en faisant de grandes enjambées, avalant les kilomètres. Comme s’il était affamé de sport, luttant contre lui-même… pour le plaisir du défi.

L’air humide et frais est rentré dans ma chambre. Je ne me suis donc pas attardé. J’ai vite regagné mon canapé. Attendant plutôt l’été, pour m’y remettre moi aussi.

chambre
chambre

A l’intérieur de mon nid douillé je me sens en sécurité.

Ce matin,

Je suis resté beaucoup plus longtemps que d’habitude à l’association de patients. Il y avait un adhérent, Marc, que je ne connaissais pas bien. Il souffrirait d’après ses dires, de 4 cancers différents, malgré une forme apparente. Je me suis donc permis de douter de ses ennuis de santé, que je crois plutôt psychiques que physiques. Enfin bref… Il était quand même sympathique.

Encore quelques heures avant d’aller retrouver ma chambre et mon lit… je n’y fait que dormir, presque 10 heures par nuit, quand même. Tout est calculé, avec un réveil à 8 heures du matin, pour garder une bonne hygiène de vie.

Je ne me sens pas trop mal en ce moment. Je croise les doigts pour que cela dure le plus longtemps possible. Un grain de sable est si vite arrivé, provoquant de lourdes souffrances, décuplé par rapport à une personne avec un psychique moins fragile.

Dans c’est moment-là, mon lit est mon refuge. Et ma chambre son écrin. Allez, encore une journée presque finie mes ami-e-s. Demain, j’espère encore profiter de la vie, que je finis par apprécier un peu, même si elle est ennuyeuse. C’est loin d’avoir toujours était comme cas. Il n’est pas loin le temps ou la seule option était le suicide. Un an ou deux à peine…

Je ne travaille et je n’ai pas de scrupule

Je suis en weekend. Je ne travaille pas, mais j’ai moins de scrupule à ne rien faire le samedi et le dimanche.

scrupule
scrupule

C’est derniers jours, j’en ai profité pour faire les soldes. Je suis donc rhabillé. Il faut dire que les trous dans mes vêtements me faisaient passer pour quelqu’un de négligé. Même si c’était une question financière.

Sinon,

Lundi matin, je suis retourné à l’association de patients. Je n’ai pas eu d’angoisse particulière, comme je l’avais craint un peu. Retrouver un semblant de vie sociale m’a fait beaucoup de bien. J’ai revu mon ami Olivier. Il ne va pas très fort en ce moment, m’a-t-il avoué. Nous avons la même pathologie. Il souffre de nombreuses angoisses le matin. Il a déjà toute une cohorte d’antipsychotiques. Je ne savais pas qu’on pouvait les mélanger. Cela lui fait un sacré cocktail à avaler tous les jours. 

J’espère pour lui qu’il va retrouver la forme.

De mon côté, je me contente des mes 10 pilules, toutes les 24 heures. Allez mes ami-e-s, n’ayez pas de scrupule, c’est pour notre bien. Pour rester bien sage. Pour ne pas faite de vague…

Réunissons-nous !!! Portons tous un gilet vert… La couleur jaune étant déjà prise.

En attendant, une nouvelle soirée va bientôt commencer. Ce ne sera surement pas le grand soir. Un soleil rougeoyant se couche tout doucement. Emportant avec lui l’agitation de la journée. Laissant place aux ombres de la nuit. Je vais retourner à mes compulsions. Vapoter à la porte fenêtre. Me servir un verre d’eau. Me mettre quelques minutes dans mon canapé, et tout recommencer. Je vais faire cela pendant des heures, sans scrupule. Avec quand même beaucoup de lassitude, avant d’aller m’effondrer dans mon lit. Puis, je me réveillerai pour une nouvelle journée, identique à la précédente, comme un jour sans fin.

Mon quartier va craquer

Cela fait 15 jours que l’association de patients est fermée. Je n’ai donc pas quitté mon quartier depuis cette date. Demain, je vais devoir affronter mes angoisses pour y retourner. Il y a une bonne vingtaine de minutes pour s’y rendre en bus. De plus il y aura les scolaires en grands nombres.

quartier
quartier

En attendant,

Je profite de mon isolement forcé, dans mon quartier.

Là, je regarde autour de moi, et je peux voir un appartement en désordre. Il y a des fils qui courent sur le sol, et des cartons…

Je suis quand même confortablement installé dans mon canapé, en attendant de me faire à manger. Le repas sera simple. Des pâtes, comme presque tous les jours de la semaine.

Dehors, mon quartier est calme. Le temps maussade n’encourage pas les gens à sortir. Ils sont sans doute en famille, pour partager le gigot dominical.

Mais j’ai de la chance, mon frère doit venir dans quelques jours. C’est plutôt une bonne nouvelle. D’ailleurs je ne me sens pas trop mal. Je suis serein.

Même si à la télévision, dans les chaines d’information en continu, les gros titres ne parlent que de l’attaque au couteau, dans un parc, d’un dangereux schizophrène… Comme s’il ne pouvait pas y avoir des schizophrènes sympathiques. Enfin bref, cela va encore nous stigmatiser…

Heureusement, dans mon quartier les habitants ne connaissent pas trop ma pathologie. Ils doivent se douter que dans ma tête, certaines connexions ne se font pas correctement, mais je n’ai jamais fait d’esclandre. Je reste discret.

Allez les ami-e-s, allons porter la bonne parole. Nous ne sommes pas plus dangereux que le reste de la population. Juste en souffrance.  

L’eau de ma casserole est en train de bouillir. Il est temps que j’aille y mettre mes macaronis. Cela me fera un plat consistant.

Mon réveillon du 31 décembre

Ça y est. Nous y sommes. 2020 est arrivée. Je vous souhaite donc mes ami-e-s, la santé pour cette nouvelle décennie qui commence.

réveillon
réveillon

J’espère que vous n’avez pas été trop seul pour le réveillon du 31, et que vous avez fait la fête jusqu’au bout de la nuit. Même si les avec les traitements, ce n’est pas forcement toujours facile.

Et,

De mon côté je croise les doigts, ma santé n’est pas trop mauvaise en ce moment. Même si les fondamentaux sont toujours bien présents, le repli sur soi…

En effet, mon réveillon du 31 fut plutôt solitaire. Je me suis contenté d’un bon repas, en tête à tête avec ma télévision. Rien d’extraordinaire donc !!!       

Quand même, pour pimenter la soirée, j’avais fait l’acquisition de trois bières. Ce ne fut pas une bonne idée. Il faut savoir que je ne tiens pas beaucoup l’alcool.

Assez tôt dans la soirée donc, le mélange de mes médicaments et de la boisson, m’a plongé dans une désagréable léthargie. Vers 21 heures, je me suis alors endormi.

Autant vous dire que ce réveillon fut très court. Et que les bruit de musique de mes voisins ne m’ont pas beaucoup embêté.

Le 1 janvier 2020, je me suis réveillé vers 8 heures. Je suis un peu sorti dans la rue. Une angoisse m’a vite envahi. Pendant de longues minutes, je n’ai croisé aucune âme qui vive, pouvant me laisser penser que toute la population était morte. Ou que j’étais dans un autre monde. Je me suis inquiété pour ma santé mentale, avant qu’une voiture ne vienne pétarader devant chez moi.

J’ai alors poussé intérieurement un ouf de soulagement.

Puis je me suis dit que j’étais bête, de me faire du mauvais sang pour cela.

Voilà voilà, depuis, la vie à repris son court. Les grandes surfaces ont réouvert et les automobiles sont revenues…    

Festoyer lorsque l’on est schizophrène

La première partie des fêtes de fin d’année est terminée. Heureusement pour moi, j’ai encore de la famille proche avec qui festoyer. Ce fut donc un moment agréable. Même si mon frère n’était pas là à cause de son travail.

Festoyer
Festoyer

Pour nouvel an, j’ai pris l’habitude de ne rien faire. Je serais donc seul dans mon appartement. J’achèterais malgré tout un peu d’alcool. Sans excès, pour ne pas avoir la tête qui tourne au bout d’une heure…

Mais,

Festoyer encore et encore est le mot d’ordre de cette période de l’année, et il est difficile de résister à l’excitation générale.

J’ai cependant appris avec te temps à profiter de ma famille.

Malgré tout, je sais que la solitude touche de nombreuses personnes mes ami-e-s.

J’ai aussi une pensée particulière pour tous nos sœurs et frères hospitalisés en psychiatrie pendant cette période.

Allez hauts les cœurs !!!

Dehors il fait nuit noire. Je ne suis pas fatigué. Je tape sur mon clavier comme un damné sur son caillou avec une pioche.

Une sirène de pompier vient de troubler un silence qui était devenu pesant.

Depuis hier et jusqu’à la fin des vacances scolaires, l’association de patients sera fermée. Il y aura quand même un réveillon du nouvel an, organisé dans nos locaux.

Tout est redevenu très silencieux. Je me sens plutôt bien. Ce n’est pas tous les jours pareils, malheureusement. Je prends donc ce moment et je le savoure, en espérant qu’il dure à jamais.

Tic-Tac, il est l’heure comme trois fois par jour, d’avaler mes comprimés avec un grand verre d’eau. C’est pour ne pas devenir complétement zinzin. En tout cas pas plus que je ne le suis déjà.

Allez, encore quelques semaines et les jours vont rallonger. Avant que le printemps ne vienne faire bourgeonner les arbres, dans quelques mois, et que n’éclose une joie nouvelle.

Bienvenue mes ami-e-s

La journée ne se passe pas trop mal. J’ai juste la sensation d’avoir la tête dans un étau. Malgré tout c’est gérable. Bienvenue à toutes et tous !!! Que vous soyez un habitué de mon blog, ou nouveau venu.

bienvenue
bienvenue

Cela fait plus de 7 ans que j’écris régulièrement des articles et que vous postez des commentaires auxquels je réponds.

Autant dire que c’est une longue histoire.

Encore merci

Comme tous les weekends je trouve le temps un peu long. Je passe mes journées à vapoter en regardant des clips vidéo sur MTV. Parfois je fais quelques pas dehors, histoire de ma dégourdir un peu les jambes. J’essaie comme je peux de lutter contre ma phobie sociale…

Je suis assez isolé, heureusement donc que mes parents ne sont pas très loin.

Mais je vis seul dans un petit appartement. En ce moment, quelques cartons sont entassés dans mon séjour. Je prépare mon déménagement pour un meilleur habitat. J’avoue que ce changement me donne quelques sueurs froides. Même si finalement, je serai plus confortablement installé.

Je fréquente également une association de patients, tous les matins de la semaine.

Pour ceux qui me connaissent à travers mon blog, c’est une information qu’ils ont déjà. Je parle aussi beaucoup de mon état psychique. Handicapé comme des centaines de milliers de personnes en France, je suis atteint de schizophrénie.

Chaque jour est un combat. J’essaie de prendre les meilleures décisions, pour ne pas m’isoler d’avantage et en même temps, ne pas me mettre dans des situations trop angoissantes.

Bienvenue donc à toute personne qui à travers un moteur de recherche quelconque, ou un lien, lira cet article.

Je pense aussi à tous les habitués que je remercie pour leur fidélité.

La nuit commence à tomber. C’est le moment de la journée que je n’aime pas. En effet, les angoisses en profitent pour s’immiscer dans mon cerveau. Allez, bon samedi et profitez-en pour faire la fête.

Fatigué nerveusement

Je me suis levé fatigué nerveusement. Mais ce n’est pas grave. C’est une journée comme ça. Heureusement hier, j’étais en pleine forme les ami-e-s.

nerveusement
nerveusement

Aujourd’hui je me sens lasse, le cerveau vide… Comme si j’avais trop puisé dans mon stock d’énergie. J’attends les effets bienfaiteurs de mon antidépresseur, qui tardent à venir. Je me souviens pourtant l’avoir pris ce matin. Il faisait nuit.

Sinon,  

Bientôt les fêtes de fin d’années. C’est toujours fatiguant nerveusement. En effet, il y aura de nombreuses réunions de famille… D’un autre côté, j’ai de la chance, en comparaison des personnes qui seront seules pendant cette période. C’est un grand bonheur d’avoir encore ma famille proche. J’ai d’ailleurs déjà acheté deux ou trois cadeaux.

Justement, aujourd’hui il y a une sortie dans un marché de noël de la région, organisée par mon association de patients. Mais je ne m’y suis pas inscrit. Je suis toujours angoissé à l’idée de m’éloigner de ma ville. De plus, toute une journée c’est trop fatiguant nerveusement. Même si j’apprécie de boire un peu de vin chaud.

Là, je n’ai toujours pas retrouvé mon entrain. J’ai l’impression de porter un sac rempli de cailloux. Espérons me mon état psychique s’améliore dans la journée.

Il faut que je finisse par quitter ce damné canapé. Je ne vais quand même pas y passer ma vie. Soudainement, un nuage passe devant le soleil qui éclairait mon séjour. Comme un signe qu’il faut que je décrypte.

Oui, je suis souvent dans l’interprétation. Cela fait partie de ma pathologie comme disent les psychiatres.

Allez, la journée est déjà bien entamée et je me sens de moins en moins fatigué nerveusement. C’est plutôt bon signe.

Je vais aller me balader dans ma rue. En essayant de ne pas me casser la bobine sur l’une des nombreuses plaques de verglas.  

Un schizophrène dans le brouillard

Ce matin, je reste chez moi. Un épais brouillard a tout recouvert. Il n’y a pas de bus qui passe. La grève les ami-e-s, m’empêche de me rendre à l’association de patients. Du coup fébrile, je me suis mis dans mon canapé, sous une chaude couverture.

brouillard
brouillard

Dans ma tête aussi c’est un peu le brouillard, avec une pointe d’agacement que je n’arrive pas à juguler.

Bref,

C’est une journée qui ne commence pas bien.

Heureusement, en fin d’après-midi j’ai rendez-vous avec ma psychiatre. D’ici là, j’espère quand même sortir de ce brouillard.

Il faut que je me détende. J’ai déjà fait quelques exercices de respiration sans succès. Je suis instable. Je n’ai pas vraiment d’autres solutions pour sortir de la crise dans laquelle je suis. Peut être que voir du monde me ferait du bien.

En attendant, j’ai de plus en plus de mal à taper sur mon clavier d’ordinateur. Je suis vraiment au bord de la crise de nerf.

Je ne sais pas qu’elle en est la cause. J’ai pourtant pris mon traitement comme d’habitude.

Hier, dans la zone commerciale à côté de chez moi, je suis tombé sur un ami que je côtoyais il y a de nombreuses années, et que je n’avais pas revu depuis. A l’époque, je n’étais pas du tout stabilisé. Je fus donc content de pouvoir discuter avec lui, sans être envahi pas des délires de toute sorte. L’échange s’est bien passé, et il a même parlé de m’inviter bientôt pour fêter ses 40 ans.

Allez, encore une ou deux heures avant de retrouver mes parents pour le déjeuner. Cela va me faire du bien, je l’espère.

Dehors, le brouillard ne s’est toujours pas levé. Dans mon appartement, je peux entendre la machine à laver qui finit d’essorer le linge.

Il faut que je vous laisse les ami-e-s, et portez-vous bien.