Un schizophrène dans le brouillard

Ce matin, je reste chez moi. Un épais brouillard a tout recouvert. Il n’y a pas de bus qui passe. La grève les ami-e-s, m’empêche de me rendre à l’association de patients. Du coup fébrile, je me suis mis dans mon canapé, sous une chaude couverture.

brouillard
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Dans ma tête aussi c’est un peu le brouillard, avec une pointe d’agacement que je n’arrive pas à juguler.

Bref,

C’est une journée qui ne commence pas bien.

Heureusement, en fin d’après-midi j’ai rendez-vous avec ma psychiatre. D’ici là, j’espère quand même sortir de ce brouillard.

Il faut que je me détende. J’ai déjà fait quelques exercices de respiration sans succès. Je suis instable. Je n’ai pas vraiment d’autres solutions pour sortir de la crise dans laquelle je suis. Peut être que voir du monde me ferait du bien.

En attendant, j’ai de plus en plus de mal à taper sur mon clavier d’ordinateur. Je suis vraiment au bord de la crise de nerf.

Je ne sais pas qu’elle en est la cause. J’ai pourtant pris mon traitement comme d’habitude.

Hier, dans la zone commerciale à côté de chez moi, je suis tombé sur un ami que je côtoyais il y a de nombreuses années, et que je n’avais pas revu depuis. A l’époque, je n’étais pas du tout stabilisé. Je fus donc content de pouvoir discuter avec lui, sans être envahi pas des délires de toute sorte. L’échange s’est bien passé, et il a même parlé de m’inviter bientôt pour fêter ses 40 ans.

Allez, encore une ou deux heures avant de retrouver mes parents pour le déjeuner. Cela va me faire du bien, je l’espère.

Dehors, le brouillard ne s’est toujours pas levé. Dans mon appartement, je peux entendre la machine à laver qui finit d’essorer le linge.

Il faut que je vous laisse les ami-e-s, et portez-vous bien.

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