Ma psychothérapie

Aujourd’hui je ne me sens pas trop mal. J’ai quand même besoin d’écrire sur mon blog. C’est un peu comme une psychothérapie. Je me confie sur mes problèmes. Je pense aux lecteurs en tapant sur mon clavier. S’ouvrir à vous me fait du bien. Je ne sais pas trop qui vous êtes. Même si de temps en temps, je suis heureux de vous lire dans les commentaires.

Ce matin,

J’étais en grande forme. Le Prozac me fait vraiment de l’effet. Surtout à ce moment là de la journée.  Vous auriez dû me voir danser et chanter dans mon appartement.

psychothérapie
psychothérapie

En début d’après-midi, un peu fatigué par toutes ces péripéties. Je me suis allongé dans mon canapé. Puis je me suis mis à vagabonder dans mon quartier. Les riverains doivent se demander pourquoi je fais tant d’aller et retour. C’est plus fort que moi. J’ai besoin de marcher, même si je ne vais pas très loin. Je reste un peu chez moi puis je ressors.

J’ai envie de voir un peu de pays, mais ce ne sera pas encore cette année que je partirais en vacances. Il me faudrait une psychothérapie miracle, pour soigner la phobie qui se manifeste lorsque je m’éloigne de mon appartement.

Il y a quelques années, j’avais appel à une psychologue en thérapie comportementale et cognitive, dans ce but. Malheureusement sans succès.

Sinon, ma psychiatre revient de congés début septembre. Cela fait deux mois que je ne l’ai pas vu. Je vais parler un peu et elle va prescrire mon traitement pour un mois. C’est comme cela depuis 20 ans. D’abord avec un premier psychiatre, pendant 15 ans. Au bout de toutes ces années, j’avais besoin de changement. Et puis de passer d’un homme à une femme c’est bien aussi. En plus les séances sont beaucoup plus longues et moins chères.

Au bord de la crise de nerfs

Je suis depuis mon réveil au bord de la crise de nerfs. Il faudrait que je me détende. J’ai marché un peu, pour évacuer, sans succès. Dans quelques heures, le repas dominical se fera chez mes parents. J’éspere d’ici là retrouver un peu de sérénité. Pour l’instant je ne tiens plus en place.

au bord de la crise de nerfs
au bord de la crise de nerfs

De plus,

L’horloge n’avance pas. De petites décharges électriques me parcourent tout le corps. Je sens la pression monter dans ma tête. Surtout, je n’ai pas envie de faire une crise. Je ne veux pas être hospitalisé. Je regarde dans mon pilulier. J’ai apparemment pris correctement mes médicaments.

La journée risque d’être longue. Je suis au bord de la crise de nerfs. Les anxiolytiques que j’ai pris ne font plus effets depuis longtemps. Peut être des exercices de respiration me feraient du bien.

En attendant, je me déplace de mon canapé à ma porte fenêtre, pour vapoter sans déclencher mon alarme incendie.

Vendredi matin, je suis allé à l’association de patients. Il y avait du monde, même si l’animatrice est en congés. En effet, nous nous arrangeons pour ouvrir le local malgré tout.

Mais ce matin, je fais des bonds sur mon canapé. C’est très désagréable.

En plus de cela, je me suis fait une légère blessure au genou et je ne peux même pas aller courir.

Bref, je suis au bord de la crise de nerfs. La matinée est cependant bien entamée. Mais cela risque de durer encore quelques heures. J’évite quand même de trop vapoter. La nicotine étant un excitant. Je n’ai pas besoin de cela.

Il faut que je me calme. Je suis tendu. Heureusement je suis seul. Je n’ai personne avec qui me disputer. Toute présence humaine serait vécue comme une agression. Pas au point d’être violant, mais juste désagréable. Allé Paul, cela va passer.

Automobile et schizophrénie

Je rentre de l’hypermarché. Mon père m’a accompagné avec son automobile pour acheter des articles que je ne pouvais pas transporter à pied. J’ai beaucoup de chance de pouvoir encore compter sur mes parents.

automobile
automobile

Il y a 20 ans, j’ai tenté de passer le permis de conduire. Quatre fois si je me souviens bien. Je n’étais vraiment pas bien à cette époque. Je n’avais pas de traitement, même si j’étais déjà malade. Aujourd’hui de toute manière, je serais trop angoissé à l’idée de conduire une automobile.

Mais ce n’est pas une fatalité. J’ai plusieurs collègues, avec la même pathologie que moi, qui conduisent. C’est une sacrée liberté d’avoir le permis de conduire. Un rêve d’enfant que je ne connaîtrais surement jamais. Ou peut-être dans une automobile autonome. Ce n’est cependant plus la même chose.

En attendant que tout cela n’arrive. Je me suis installé dans mon canapé. Il n’y a pas de volant. Juste une télécommande pour changer de chaîne, et un ordinateur sur lequel mes doigts pianotent. Je suis nettement plus à l’aise sur ce type d’engin.

Vraiment, j’aurai aimé me balader seul, une main sur le volant et un coude sur la portière, les cheveux au vent. Comme j’ai fait trois milles kilomètres en conduite accompagnée, je connais un peu cette sensation.

Mais aujourd’hui, dans mon cas, être au volant avec des crises d’angoisses potentielles, serait dangereux. Même si je le répète, il y a deux nombreuses personnes souffrant de schizophrénie qui conduisent très bien.

Nous sommes 600 000 en France. Cela fait potentiellement beaucoup de conducteurs. Je n’ai malgré tout pas souvenir de fait divers nous concernant.

En attendant,

Il va être l’heure que j’avale mes comprimés du soir. Ce matin, ce fut du sport. J’ai cru que j’allais tout rendre dans les toilettes. C’est souvent le cas.  

Le cerveau en question

C’est une belle après-midi d’été. Je m’ennuie un peu quand même, mais mon cerveau est relativement calme. Je n’ai pas d’idées envahissantes, pour le moment. Je manque cependant de motivation. L’horloge avance lentement. C’est une torture. Encore une journée qui va passer sans que je ne la vive réellement.

Et pourtant,

Je rêve de partir à la mer. Malheureusement pour moi, je n’y vais plus depuis 10 ans. Mon cerveau a dit stop. Je souffrais trop lorsque je m’éloignais de mon domicile. Je ne me suis pourtant pas laissé faire. J’ai lutté jusqu’à en pleurer, sans qu’une amélioration ne pointe le bout de son nez.

Le fonctionnement du corps humain est parfois étrange.

Hier quand même, je suis allé dans une chaine de restauration rapide. J’étais accompagné d’un ami, adulte handicapé aussi. Il est venu me chercher en voiture. Je n’ai pas eu d’angoisse. En même temps nous n’étions qu’à deux minutes de mon appartement.

Il est clair que malgré cette sortie, je me suis complètement désocialisé. Je ne supporte plus les visites, où les journées de groupe à l’extérieur. Je me sens pris au piège de mes interprétations. Mon cerveau est mon pire ennemi. Il faudrait que je me batte.

Le cerveau
Le cerveau

Malheureusement je reste dans ma zone de confort. Je veux souffrir le moins possible. Il y a quelques fois où j’essaie d’affronter mes angoisses. Lorsque je vais en bus à l’association de patients par exemple. Mais ce sont de biens maigres victoires.

Je suis reconnu travail handicapé. J’ai tenté plusieurs fois de travailler dans des entreprises adaptées. Malheureusement mon cerveau a encore tout gâché. Des angoisses, des boules au ventre insupportables. Même avec un traitement adapté. J’ai du mal à garder espoir. Les avancées scientifiques ne sont pas au rendez-vous. Il faudrait un grenelle de la recherche sur les maladies psychiques.

Mon ciboulot est sous pression

Je ne me sens pas très bien depuis quelques heures. Mon ciboulot est écrasé. Mes sourcils tombent sur mes yeux. Je n’ai plus aucune motivation. Je suis fatigué. Comme si l’apesanteur était devenue plus intense. De plus, mes pensées sont perturbées. Il y a des courts circuits à l’intérieur. J’ai pourtant pris mon traitement correctement.

ciboulot
ciboulot

En même temps.

Je regarde mes mains en train de taper sur le clavier de mon ordinateur. Je ne peux que constater la progression des tâches blanches sur ma peau. C’est un vitiligo. Ce n’est pas contagieux. J’en ai aussi sur le visage. C’est assez perturbant.

Derrière moi, par la porte fenêtre ouverte de mon appartement, je peux entendre un chien aboyer. Cela me crispe.

Pour revenir à mon mal être.

Les chemins de pensées à l’intérieur de mon ciboulot ne sont pas très bien agencés. Il y a des routes qui ne mènent nulle part. Et d’autres qui conduisent à des collisions. Il faudrait que je remette un peu d’ordre là-dedans.

Sinon,

Hier soir, je me suis un peu saoulé. J’ai bu deux trois bières. Ce n’était pas une bonne idée. J’ai eu assez rapidement la tête qui tourne. Je me suis donc mis dans mon lit assez tôt.

Le lendemain matin, comme pour expier ma faute, j’ai couru un peu. En même temps, l’exercice physique élimine les toxines. Mon ciboulot en avait bien besoin.

Un peu perdu.

Je ne sais plus trop quel jour nous sommes. Les dimanches ressemblent aux mardis. Sans activité je n’ai plus de points de repères. Le vent souffle petit à petit mes capacités cognitives. Je m’en rends compte. Les Temesta, grignotent également petit à petit ma mémoire. Cela fait 20 ans que j’en prends trois fois par jour. Administré en hôpital psychiatrique, sous la contrainte, je n’ai pas eu le choix.

Je suis en sueur

Je suis en sueur à cause de la chaleur. Mais aujourd’hui, je ne me sens pas trop mal. Je ne suis pas sorti de mon quartier, ou presque. Cet après-midi, à court de liquide pour ma cigarette électronique, j’ai dû marcher deux minutes, pour aller à l’hypermarché. C’est toujours un moment angoissant. Un peu comme une expédition. Une fois rentrer chez moi, il m’a fallu une petite heure pour que je retrouve ma sérénité.

je suis en sueur
je suis en sueur

Et maintenant?

Je me sens apaisé. Dans le confort tout relatif de mon appartement. Je n’aime vraiment pas m’éloigner de mon domicile. Et puis la foule, le monde… tous ces yeux, un peu comme des lucioles. Tout cela me fait peur.

Bien sûr, je ne le montre pas. En générale je marche rapidement et d’un pas décidé. Cela me met souvent en sueur.

Sinon, aujourd’hui était organisé par l’association de patients une sortie, en bus, à une heure de route. Je ne me suis même pas posé la question. Je ne m’y suis pas inscrit. La phobie sociale dont je souffre a gagné. Elle a grignoté petit à petit toute ma vie.

Au début j’ai lutté. Pendant des années je me suis battu. Jusqu’à l’insoutenable. Puis j’ai capitulé. Petit bout par petit bout.

Ce matin, pour ne pas complétement rien faire, j’ai quand même couru 30 minutes dans mon quartier. Cela m’a fait du bien.

Ce soir, j’espère m’endormir assez rapidement, pour en pas trop penser, lorsque la lumière est éteinte. C’est dans ces moments là qu’on imagine le pire.

Je suis en sueur. Il faut que je prenne une douche. Demain je l’espère, sera une nouvelle journée sans trop de souffrance. Et après viendra ensuite le weekend, même si pour moi cela ne change pas grand-chose. Je m’achèterai peut-être une ou deux bières, pour le samedi soir.

Extrêmement fatigué

Je suis extrêmement fatigué depuis le début d’après-midi. Malgré tout, je ne me lance pas dans une sieste qui me rendrait encore plus mal. J’essaie de tenir le coup. Ce n’est juste l’histoire que de quelques heures. Après ça ira mieux. Enfin, je l’éspere.

Extrêmement fatigué
Extrêmement fatigué

Dehors, une averse vient de se terminer. L’atmosphère est redevenue respirable. Il n’y a plus que le cliquetis de l’eau qui finit de s’évacuer, dans les gouttières…  

A l’intérieur, les volutes de vapeur de ma cigarette électronique ont envahi mon séjour, au risque de déclencher mon alarme incendie.

Devant moi, mon ordinateur.

Le moral n’est pas trop mauvais aujourd’hui. Même si je suis toujours extrêmement fatigué. Ce matin, je me suis même autorisé un jogging de 30 minutes.

En regardant le clavier de mon ordinateur, je peux voir de grandes tâches blanches, sur le dessus de mes mains. C’est un vitiligo. Maladie en partie génétique, qui ne se soigne pas. Je suis donc contraint d’y mettre de la crème solaire, tous les jours.

Le temps passant, je suis moins fatigué. Je vais pouvoir aller me balader dans mon quartier. Ce matin, justement, j’ai discuté avec un voisin. Un homme de plus de 80 ans. En pleine forme physiquement et intellectuellement. Malgré tout, c’est toujours une corvée. Je n’aime pas trop parler. J’ai quand même donné le change. Pour ne pas paraître impoli. Et puis une bonne ambiance de voisinage peut toujours être utile. Même si je ne me souviens déjà plus de quoi nous avons discuté.

C’était en allant à la pharmacie. Et cette dernière n’a pas pu me donner la totalité de mon traitement, à cause d’un manque fabriquant. C’est assez embêtant. C’est le Lepticure qu’elle n’avait plus. Ce médicament annule les effets secondaires des neuroleptiques, comme les contractions musculaires, qui sont affreusement douloureuses. Heureusement, j’ai un peu de stock.

A quoi est dû mon mieux être depuis deux jours ?

Aujourd’hui je me sens serein et équilibré. Je ne suis pas en souffrance. J’ai rallumé mon poste de télévision et les ruminations mentales ont disparu.

Je suis tranquillement installé dans mon canapé.

Il faut dire que depuis deux jours, j’ai repris un complément alimentaire, le matin, en même temps que mes médicaments habituels. C’est du sulforaphane. Il est composé d’extrait des graines de brocoli.

Pourrait-il aider à réparer le déséquilibre chimique cérébral lié à la schizophrénie ?

C’est ce que certaines études tendent à démontrer.

Deux jours
Deux jours

En revanche, il fait toujours aussi chaud dans mon appartement. Et ça, le sulforaphane ne peut rien y faire.

J’ai quand même eu à prêter un petit climatiseur. Il crache dans un brouhaha infernal son air frais.  Malheureusement, insuffisamment fort pour faire baisser significativement la température. C’est cependant mieux que rien. Il n’est conçu que pour les toutes petites pièces. Mon séjour donnant sur une cuisine ouverte, cela forme un ensemble de trop grande taille.

Ce matin, je ne suis pas allé à l’association de patients. Je me suis mis en mode vacances, pour le weekend.

Je prends régulièrement des douches fraîches. Cela me fait du bien.

Les volets fermés, mon appartement n’est éclairé que par de faibles lumières. Il y a une ambiance de fin du monde.

En fin de journée, j’irai rendre visite à mes parents, pour voir s’il existe encore des êtres humains sur cette terre.

Cela fait deux jours que je ne suis pas trop sorti. Je croiserais surement des passants sur la route. Comme d’habitude, je serais mal à l’aise en les croisant du regard. Je me demanderais si je dois les fixer, tourner la tête ou la baisser… C’est toujours toute une réflexion.

A la télévision, c’est les vacances. Des images de sable fin et de mer turquoise, me donnent envie de me téléporter. Malheureusement, je n’ai pas ce super pouvoir.

Les ruminations mentales

Les ruminations mentales attaquent. Cela fait plusieurs jours que c’est insupportable. Je n’ose plus allumer la télévision, sous peine d’une aggravation de mon état psychique. Et elles arrivent principalement le matin. Moment ou d’habitude je me sens bien.

Les ruminations mentales
Les ruminations mentales

Que faire ?  

J’essaie de donner le change, sans y parvenir complétement. Je me sens sous pression. J’ai pourtant gardé les mêmes rituels, quotidiens. Il n’y a pas eu de changement.

Et c’est toujours dans ces moments-là que votre psychiatre est en congés. Je ne la revois que début septembre. Je vais essayer de tenir le coup.

Il faut que je me calme. Les ruminations mentales ont tendance à me rendre nerveux. Notamment dans le contexte familial, avec mon père. Heureusement je ne me suis pas énervé. Même si l’envie ne m’en a pas manqué. Il n’aurait pas compris pourquoi.

Et les éléments extérieurs.

C’est peut-être la chaleur intense qui me perturbe à ce point… Aujourd’hui, j’ai fermé tous mes volets et il fait quand même 33 degrés à l’intérieurs. Je suis en sueur.

Les ruminations mentales prennent entièrement le cerveau. On ne pense plus qu’à cela, comme une machine qui s’emballe. Sans laisser de répit.

Ce matin, j’ai quand même réussi à me rendre à l’association de patients. Cela m’a permis de couper un peu et de discuter de choses et d’autres avec les adhérents.

En revanche, hier, à peine étais-je monté dans le car, qu’une crise d’angoisse m’a contraint à descendre. J’aurais pu exploser si j’avais été plus loin. Pris au piège loin de chez moi, dans cette carcasse de métal. Avec tous ces yeux qui me scrutaient.

C’est ce genre d’angoisse qui me conduit à ne plus prendre le train. Cela fait 20 ans que je ne suis pas monté dans un wagon. En effet, l’on ne peut pas dire au conducteur que l’on veut descendre…

Exploser psychiquement

Cet après-midi j’ai envie d’exploser. La monotonie de mes journées et mes rituels commencent à me devenir insupportables. Il faut que je reste calme. Je suis à la limite et intellectuellement sous pression. Je ne sais pas comment faire pour retrouver un peu de sérénité. Ce matin, j’ai couru 30 minutes dans la campagne. Apparemment, le bien être de cette activité ne s’est pas prolongé plus de quelques heures. C’est dommage.

D’autre part, il ne me reste plus que deux trois semaines, pour payer l’hébergement de mon blog. J’ai donc créé une cagnotte ici, pour continuer d’écrire.

Des vacances,

Cela commence à faire quelques années que je ne me suis pas éloigner de mon agglomération. Je suis aimanté à mon appartement. J’ai envie de vacances, pour ne pas exploser. Mais à peine me suis-je éloigné de quelques kilomètres, et mes 4 murs me sont indispensables. Au point de ne pouvoir passer une nuit ailleurs.

L’océan et ses vagues à vous faire perdre tout sens de l’orientation me manquent. Ainsi que le sable brûlant, d’une plage en été.

La dure réalité,

Exploser
Exploser

Mais là, je souhaite juste me détendre et garder la clarté de mon raisonnement. Je ne veux pas faire de crise et me retrouver en hôpital psychiatrique.

Je suis à fleur de peau. J’arrive pour l’instant à donner le change dans les discussions avec les autres. Même si tout le monde m’énerve prodigieusement. Là je suis dans mon appartement et heureusement personne n’y vient jamais.

Exploser n’est pas la solution. C’est un échec dans la lutte contre ma maladie, la schizophrénie. Deux fois dans le passé, j’ai dû subir cette terrible épreuve, qui marque au fer rouge. C’est après la première que sont apparues les crises d’angoisses. Ma vie n’a plus jamais été la même. Ce fut la fin d’une sorte d’insouciance.