Je suis psychologiquement fragile

La journée ne se passe pas trop mal. Malgré tout, je suis toujours sur le qui-vive. J’ai toujours peur d’être responsable d’une catastrophe. Je fais donc attention de bien fermer le gaz… Je suis fragile psychologiquement. Le moindre grain de sable dans mon organisation et c’est la panique. Pareil pour les nouveautés, je suis vite angoissé.  

psychologiquement
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Mon quotidien est donc strictement le même. Pour me rassurer.

Que vais-je faire cet été ?

Dans la même logique je ne pendrais pas de vacances. Je ne quitte plus mon lotissement… Psychologiquement, je ne suis pas prêt à une nouvelle organisation, et vivre en communauté.

Je dis cela parce qu’avec mon association de patients, j’aurai pu partir une semaine à la mer avec les autres adhérents. Mais rien que de m’imaginer en groupe, avec mes délires interprétatifs, 24 heures sur 24, je me sens mal. J’ai besoin de me mettre à l’écart régulièrement…

Je risque donc de beaucoup regarder la télévision, écouter des heures de musiques et courir un peu, si mon genou se rétablit.

Dans mon appartement.

J’ai ouvert en grand les portes fenêtres de ce dernier. Une chaleur sèche s’engouffre à l’intérieur. C’est le seul lieu dans lequel je me sente en sécurité. Je peux presque y faire le tour, juste en tournant la tête. Ce n’est pas très grand pour un loyer assez conséquent. Surtout lorsque que l’on y constate que des travaux n’y ont pas été fait depuis un bon moment.

Que vas je faire du reste de ma journée ?

Il ne va pas tarder à être l’heure que j’aille dire bonjour à mes parents. Ils n’habitent pas très loin, heureusement.  Et puis un peu de marche à pied fait toujours du bien.

Normalement mon frère doit y venir pour le weekend. C’est plutôt une bonne nouvelle. Avec à la clef, un barbecue. La viande est déjà dans le réfrigérateur. Psychologiquement, ce sont de moments qui font du bien.

Une réflexion sur « Je suis psychologiquement fragile »

  1. Bonjour ! Je voulais vous dire de continuer à profiter de la vie. La vie, oui, c’est dur, mais la vie est belle, et précieuse. Je sais que la schizophrénie c’est une maladie invisible qui nous fait des frayeurs, des angoisses, de la paranoïa mais parfois on a raison d’avoir peur, c’est intelligent de se méfier !! N’oubliez jamais de rester vous-même, avec vos réflexions, et peut-être que vous interprétez mal mais c’est pour une bonne raison : alors il faut rester prudent, c’est vrai, et je pense avec solidarité à vous, surtout en ces temps d’épidémie par le Coronavirus. Il faut rester en lien avec sa famille quand on a une bonne Famille. Les gens, nous, personne n’est parfait, mais en faisant preuve de concentration et d’intelligence, on peut surmonter beaucoup d’épreuves et s’en sortir, même si on peut y laisser des Plumes, mais Dieu veille sur vous, que vous y croyiez ou non, nous avons tous les mêmes devoirs, moi je vous soutiens et je n’ai pas envie que vous soyez triste, je voudrais que vous ayez le sourire, et de belles émotions, que vous fassiez la découverte de la beauté à travers votre âme, il faut sauver cette âme, malgré votre schizophrénie. Moi aussi, j’ai la schizophrénie, et j’aime ma vie. Je pense qu’entre patients et soignants, il faut qu’on dialogue honnêtement pour créer le lien, il est essentiel, c’est promis. Bon courage !

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