Quand un schizophrène interprète les propos des autres

Une nouvelle semaine commence. Je suis tranquillement installé dans mon canapé. Ce matin, en discutant avec mon père, j’ai encore interprété ses propos. Ça me rend fou. Je ne peux pas avoir une conversation normale. C’est incroyable !!! Il faut toujours que je donne un sens caché aux discours de mes congénères. Le pire est que j’y crois et que je m’adapte en conséquence.

interprète les propos
interprète les propos

Souvent ça me fait souffrir. Surtout quand je suis dans un groupe. C’est la folie dans mon cerveau. Je suis alors obligé de m’isoler si je ne veux pas exploser, même avec les neuroleptiques. Dans ce cas-là, la solitude est salvatrice.

Vers 10 heures, je suis quand même allé à l’association de « patients ». Les propos parfois décousus des uns et des autres, me facilitent la tâche. Moi aussi je peux dire des choses incohérentes sans que cela ne prête trop à conséquence.

C’était assez calme. Je n’y suis pas resté très longtemps. J’avais quand même hâte de retrouver mon appartement. Et puis cela fait une dizaine d’années maintenant que je m’y rends presque tous les matins. J’en ai vu défiler des « patients ».

Même si je devrais plutôt dire « adhérents ». Comme c’est une association et qu’il n’y a pas de soignants. On est des personnes comme les autres !!!

C’est parce qu’il faut mettre les gens dans des cases. Cela rassure. On sait ou l’on se situe par rapport aux autres.

Je lève la tête de l’écran de mon ordinateur pour constater que l’image de ma télévision fonctionne toujours.

Je me replonge dans mon pc. J’aime le cliquetis que font les touches lorsque j’appuie rapidement dessus. C’est comme une mélodie. Cela coupe un peu l’assourdissant silence. Demain, de nouvelles aventures et du bien être je l’espère.  Et peut être de bonnes nouvelles.

Crise d’angoisse

Je ne me sens pas trop mal aujourd’hui. A 8 heures mon réveil m’a sorti du lit. C’est l’heure à laquelle je dois avaler goulûment mes médicaments. Une fois levé, je n’ai en générale plus envie de me recoucher.

Crise d’angoisse
Crise d’angoisse

La journée risque quand même d’être longue. Je tourne déjà en rond. Seul dans mon appartement, je n’entends pas un bruit. Ma voisine du dessous est partie prendre un peu de bon temps. Je ne sais pas quand elle reviendra de vacances. C’est une dame assez âgée. J’appréhende toujours de la croiser dans l’escalier. De peur qu’elle ne parte dans de longs monologues. Je reste alors de nombreuses minutes à l’écouter, en acquiesçant de la tête de temps en temps.

Ce midi j’irai quand même chez mes parents pour le repas dominical. Nous ne serons que deux avec mon père. Ma mère étant partie à une compétition de bridge. Elle s’entraine souvent des journées entières sur son ordinateur.

De mon côté, ma vie est rythmée par la prise de mes pilules. Dans quelques minutes, il sera l’heure du deuxième round de la journée. Gare aux conséquences si je l’oublie. D’intenses crises d’angoisse m’assailliraient.  

Ce matin, je suis sorti un peu, avec toujours le « sentiment » que les gens que je croise, sont prêts à m’agresser. Je me tiens donc toujours sur mes gardes.

Hier, j’ai quand même eu la force d’aller me faire couper les cheveux. Il était temps. Petite victoire, face au miroir pendant de longues minutes, je n’ai pas eu de crise d’angoisse. Mais la coiffeuse un peu hautaine, m’a à peine adressé la parole.

Je suis rentré chez moi un peu plus présentable. Lundi 4 mars, l’hébergeur de mon site web doit faire une importante maintenance. Mon site devrait mettre moins de temps à s’afficher, et subir moins de problèmes.

Les neuroleptiques m’épuisent

Je suis épuisé. J’ai passé une partie de la matinée à récurer mon appartement. Il est propre comme un sou neuf maintenant. Enfin presque…

Je n’ai plus de force. La forte dose de neuroleptiques que je prends tous les jours n’y est pas étrangère.

neuroleptiques dose
neuroleptiques dose

Ce matin à l’association de patient, j’ai fait l’ouverture à 10 heures. Il y avait Pierre qui attendait devant la porte. Il avait le doigt couvert de pâte à tartiner au chocolat. Dans l’autre main, il tenait le pot ouvert. De plus, il était complètement shooté à je ne sais quelle drogue. Au bout de quelques minutes, l’animatrice l’a renvoyé chez lui pour qu’il aille se reposer. Il n’a pas fait d’histoire et a obtempéré.

Il est très rare que cela se passe mal. L’animatrice sait trouver les mots. Il est indiqué dans notre règlement intérieur, que l’on ne doit pas être sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiant pour rentrer dans notre local.

Je suis resté une petite heure puis je suis rentré chez moi pour faire le ménage.  

Après le repas du déjeuner, je me suis installé dans mon canapé. Depuis, je n’ai pas eu la force d’en sortir. Il fait relativement chaud. Je suis en t-shirt. Mon ordinateur est posé sur ma table basse, juste devant mon vieux sofa. Plus loin, ma télévision est allumée sans le son. De temps en temps, je regarde quelques images.

Cela fait beaucoup d’écrans j’en conviens, mais je n’ai pas grand-chose à faire d’autre. Tout à l’heure, j’irai voir chez mes parents s’il y a du monde. Avec mes divers allers-retours dans la journée, je fais bien mes 10 000 pas par jour. Ce qui est recommandé par l’organisation mondiale pour la santé. C’est aussi très bon pour garder la ligne, malgré mes boulimies de chips et de gâteaux apéritifs.

Alcoolisme et psychose

Petite victoire ce matin. J’ai pris le bus pour aller en centre-ville sans avoir d’angoisse. C’est un trajet de 15 minutes, mais quand même, cela faisait au moins 1 ans que je n’avais pas pris cette ligne. Je me suis installé derrière le conducteur, face à une cloison pour ne pas avoir à croiser le regard des autres passagers. C’est un détail mais ça me rend mal à l’aise. Je baisse la tête, je la tourne, je regarde ailleurs… Bref, j’évite de fixer le gens droit dans les yeux.

Alcoolisme et psychose
Alcoolisme et psychose

A l’association il y avait une petite dizaine d’adhérents. A 10 heures, Fred était déjà alcoolisé. Il avait bu quelques bières et avait entrainé Thomas dans son vice. Tous deux étaient arrivés en sifflotant. Fred boit en moyenne 30 bières par jour. Son médecin l’exhorte d’arrêter. Son espérance de vie étant fortement limitée. Mais il n’a pas l’air de prendre les mises en gardes au sérieux. Il en rie même.

C’est pour cela que j’évite de trainer avec lui.

Vers 11 heures je suis rentré chez moi, toujours en bus et installé derrière le conducteur. La place était heureusement libre.

Le reste de la journée s’annonce longue. Le soleil à travers ma porte fenêtre me chauffe le dos. C’est agréable.

Je vais peut-être prendre le temps d’aller chez le coiffeur. Il faut que j’affronte mes angoisses. En effet, j’ai des crises de panique lorsque je suis bloqué sur un fauteuil, face à une glace, pendant de longues minutes. Le seul bon moment est quand la coiffeuse me lave les cheveux, en frictionnant mon cuir chevelu.

On verra bien si j’ai le courage après le déjeuner. Hier j’ai acheté de quoi cuisiner un peu. C’est toujours meilleur que les pizzas surgelées que j’achète par facilité. Et puis cela fait passer le temps.

Je suis angoissé

Aujourd’hui je suis angoissé. Je l’étais hier soir aussi. C’est désagréable. Je suis seul dans mon appartement. Je n’ai personne à aller voir. Cela fait plus de 24 heures que je n’ai pas parlé à quelqu’un. Je n’en ai pas non plus envie. J’attends que le temps passe en espérant aller mieux. J’ai l’impression que ma vie va s’écrouler. Je ne suis plus sûr de rien. Je me sens comme un astronaute perdu et à la dérive dans l’espace, qui ne sait pas à quoi se raccrocher.

Je suis angoissé
Je suis angoissé

Mon angoisse monte de plus en plus. Je vérifie quand même que je n’ai pas oublié de prendre mon traitement à midi. En effet, je prends 2mg de Temesta 3 fois pas jour. C’est un anxiolytique, qui quand on en avale comme moi depuis 20 ans, peu provoquer des crises de panique, en cas de manque.

Mais là non. Ce n’est pas le cas. Je suis juste très angoissé. C’est peut-être le changement brutal de temps qui me perturbe. J’ai ouvert en grand ma porte fenêtre pour laisser rentrer le soleil. Je suis au premier étage. Je peux contempler d’un œil satisfait mon quartier. Enfin d’habitude, car là je n’ai pas envie de me montrer, même pour admirer le paysage. Je reste caché. J’ai même vite refermé ma porte fenêtre.

J’attends avec impatience que la nuit arrive. Je pourrai alors fermer mes volets et ma porte d’entrée à double tour, et me cacher sous ma couverture. Je ne suis même plus assez serein pour aller faire une petite balade et me changer les idées à l’hypermarché de mon quartier. L’idée de croiser le regard des autres me terrifie. Mon angoisse est toujours bien présente. Je suis arcbouté à mon canapé et je ne vais pas bouger. Ou le moins possible. Peut être rapidement dans la rue mais c’est tout.

Alcool et schizophrénie

J’ai bu deux trois bières. Cela est assez rare mais de temps en temps j’ai besoin de décompresser. J’ai un peu la tête qui tourne. Je patiente tranquillement en attendant de retrouver ma sobriété. Il faut souvent plusieurs heures.

Alcool et schizophrénie
Alcool et schizophrénie

Ce matin, l’association de « patients » était fermée. J’ai un peu trainé chez moi. Comme nous sommes vendredi, Je me sens en weekend. Il fait un soleil radieux. C’est un peu étrange en cette saison.

En allant à l’hypermarché à coté de chez moi, j’ai croisé un homme âgé. Souvent il m’arrive de croire que dieu se réincarne en personne d’un certain âge, que je croise dans la rue. C’est assez déroutant. Ces gens me regardent d’un air de dire, « oui, tu sais qui je suis ». J’essaie de me remettre les idées en place mais ce n’est pas évident.

Quand il y en a plusieurs dans la journée, j’ai l’impression de devenir fou. C’est aussi pour cela que je m’isole dans mon appartement.

Il y a aussi certaines interprétations que je fais dans la compréhension des gestes et des propos des gens. Je leurs donne un second sens inconscient. C’est perturbant quand je ne me focalise que sur cela. C’est autant de raisons de rester seul.

L’alcool est bien redescendu. Je vais pouvoir aller faire une petite marche dehors. Je ne suis pas près de reboire de l’alcool avant un bon moment. J’ai envie de boire un grand verre d’eau pour me réhydrater.

Aujourd’hui je n’ai pas trop d’angoisses. Je suis assez serein. Pourtant, je suis vraiment seul pour le weekend. Mes parents sont partis en visite chez mon frère, qui habite une autre région. Je commence à en avoir l’habitude maintenant. J’espère ce soir, ne pas mettre trop de temps avant de trouver le sommeil. A chaque fois je me dis que je n’arriverai jamais à m’endormir. Et souvent cela arrive lorsque je m’y attends le moins.

Invoquer Dieu lorsque l’on est schizophrène

Je ne me sens pas trop mal aujourd’hui. Bien sûr, le moindre petit grain de sable qui viendrait bousculer mes habitudes ou mes projets me provoque des angoisses. J’essaie alors d’invoquer des forces supérieures, pour que tout se passe bien. Pour qu’il n’y est pas de drame.

L’incertitude du futur me fait peur. Mes journées sont organisées toujours de la même façon. Cela me rassure.

Dieu schizophrène
Dieu schizophrène

J’ai eu quelques nouvelles de ma grand-mère. Elle n’est pas trop en forme. A 94 ans, la moindre bronchite peut être inquiètent. Je lui souhaite le meilleur. Elle ne me reconnait pas trop quand je vais là voir.  C’est un peu déroutant.

Ce matin, c’était calme à l’association de « patients ». Je suis rapidement rentré chez moi, en bus. Toujours la même ligne, c’est la seule que je prends. Elle me dépose juste devant mon immeuble.

Tic-tac l’heure tourne. J’ai du mal à me dire que j’ai 40 ans. La vie passe si vite. On croit que l’on va toujours rester jeune, lorsque l’on a 20 ans. Un jour on se réveille et dans les yeux des autres, l’on se rend compte que le temps est passé. On regarde un peu en arrière et on comprend que l’on n’a pas fait grand-chose. La routine…

Justement, hier j’en ai profité pour faire un peu de ménage. Le sol était très sale. Il me faut toujours dépenser beaucoup d’énergie pour nettoyer mon intérieur. Cet après-midi, le temps est agréable. L’on pourrait presque se croire un jour de printemps. Justement l’été va arriver et je me rends compte que je ne suis pas parti en vacances depuis plus de 8 ans. Je suis trop angoissé à l’idée de quitter mon quartier et mon appartement. Nager dans les grosses vagues de l’atlantique et bronzer au soleil me ferai pourtant du bien.

Mon neuroleptique me rend apathique

Je suis découragé. J’ai à peine la force d’écrire. Il n’y a pas de raison particulière. C’est une journée comme ça. Pourtant ce matin j’étais plutôt en forme. Là, tout me parait lointain. Les sons de la télévision m’arrivent de manières déformées. J’ai du mal à comprendre les dialogues. Une odeur de cuisine arrive jusqu’à mon appartement. On dirait de la soupe aux poireaux. Il y a un petit côté âcre.

Je suis apathique
Je suis apathique

Hier midi, j’ai déjeuné chez ma tante. Il y avait également mon cousin, sa conjointe et leur fils de 1 an. Nous avons mangé un bon morceau de viande. Je me suis resservi. J’en achète rarement. A la fin du repas, je n’avais qu’une seule envie, rentrer chez moi. J’étais angoissé. Je voulais retrouver mon domicile. Il a fallu attendre un peu que ma tante me raccompagne en voiture.  Sur la route du retour, au fur et à mesure que mon appartement se rapprochait, je retrouvais un peu de sérénité.

Cet après-midi, le vent souffle fort. Je me mets à la fenêtre pour vapoter avec ma cigarette électronique. Sinon, mon alarme incendie se déclenche de manière intempestive.

Je me sens vide. Je me connais. Cette sensation désagréable va durer jusqu’au couché.

Pas très loin de chez moi, il y a une clinique psychiatrique privée. En 2016, lors d’une hospitalisation pour décompensation anxieuse, j’y ai retrouvé un ami d’enfance. Il est bipolaire. Il y va régulièrement. Il y a quelques jours, j’ai appris qu’il y était de nouveau. C’est un habitué, malheureusement.

En 20 ans, je n’ai connu que 4 hospitalisations psychiatriques. J’espère même si je n’y crois pas trop en rester là. Même avec mon neuroleptique, je suis souvent à la limite. C’est une béquille indispensable, même si elle a tendance à me rendre apathique et à me sédater.

Un ami schizophrène avec moi à la Fnac

Je suis surexcité aujourd’hui. Je n’ai pas vu la journée passer. J’étais sur internet avec mon nouvel ordinateur. Il marche vraiment très bien. Heureusement, je n’en ai pas oublié de prendre mon traitement.

Un ami schizophrène avec moi à la Fnac
Un ami schizophrène avec moi à la Fnac

Ce matin j’étais avec Thierry, un autre adhérent de l’association de « patients ». Nous nous étions donnés rendez vous devant la Fnac. Il voulait y faire quelques achats. Il ne passe pas inaperçu avec ses longs cheveux, son maquillage et ses santiags…Dans le magasin il parlait avec les vendeurs, comme s’il les connaissait depuis des années. Même si ces derniers étaient occupés avec des clients. Nous nous un peu fait remarquer mais cela n’est pas très grave. Cela m’a fait une sortie.

Demain je vais déjeuner chez ma tante. Elle habite la ville à côté de la mienne. Elle va venir me chercher. J’avoue être trop angoissé pour y aller tout seul. Nous nous voyons rarement mais je suis toujours content de la voir.

Ce soir je me sens un peu seul. Un peu triste même et angoissé surtout. Je devrais avoir un appel téléphonique de mes parents, qui cette semaine ne sont pas dans la région.

Et puis une fois la nuit tombée, je ne sors presque plus de chez moi. Je me calfeutre dans mon appartement. Ce matin, il y avait de nombreux débats sur les chaines d’information en continu concernant personnes souffrants de troubles psychiatriques. Les psychiatres heureusement relativisaient les risques. Alors que les journalistes beaucoup moins. Il y a 600 000 schizophrènes en France. Heureusement que dans notre grande majorité nous ne sommes pas dangereux pour les autres. Nous mettrions le pays à feu et à sang dans le cas contraire et l’on nous enfermerait en HP pour le reste de nos jours. N’oublions pas que pendant les heures sombres de l’histoire, nous étions dans les chambres à gaz.

Cacher sa schizophrénie

Enfin, J’ai fait l’acquisition d’un nouvel ordinateur. Je suis très heureux de vous en faire part. Je vais pouvoir continuer à écrire sur mon blog. Merci à tous !

Cacher sa schizophrénie
Cacher sa schizophrénie

Ce matin, je me sens donc plutôt bien. Je suis insouciant même. C’est aussi grâce à mon antidépresseur qui fait des miracles.

Demain, j’ai promis d’accompagner un autre « patient » de l’association, à la Fnac. Il veut regarder les disques. Ça me fera une sortie. De plus, le magasin n’est pas trop loin de chez moi. Je ne serai donc pas angoissé. Thierry a la même pathologie que moi. Il est assez exubérant, mais sympathique.

En allumant ma télévision ce matin. J’ai appris qu’un grave incendie avait eu lieu à Paris. Apparemment 9 personnes sont mortes et 36 autres blessées. Le procureur de Paris parle d’un acte criminel. Une femme ayant des antécédents psychiatriques est en garde à vue.

Je pense aux familles des victimes et aux blessés. C’est extrêmement triste. Mais encore une fois, l’effet loupe va nous stigmatiser.

J’ose de moins en moins dire que je souffre de schizophrénie. Dans mon quartier cela pourrait me poser des problèmes, comme de l’hostilité…

Je ne mets pas mes boites vides de neuroleptiques, de manière apparentes, dans les poubelles communes.  Je les cache dans des sachets bien fermés.

Quand je parle de ma pathologie dans mon appartement, je baisse la voix. Les murs ne sont pas très épais. Je suis peut-être un peu paranoïaque.

Heureusement sur internet je suis anonyme. C’est une soupape de décompression. Même avec mes parents ma pathologie est taboue. Il y a quelques jours, j’ai appris qu’une de mes nièces, à peine adulte, commençait à montrer certains signes inquiétants. Ayant déjà deux tantes malades, il y a une forte prévalence génétique dans ma famille. J’espère donc qu’elle fait juste une dépression.