Codéine, j’ai testé cette molécule hier, qui est un alcaloïde de l’opium. Je n’ai pas tout de suite fait le rapprochement avec la drogue que prend le « Dr House », pour ceux qui connaissent la série. Je pensais juste que c’était l’équivalent d’un simple Doliprane.
J’avoue qu’assez rapidement, je me suis senti comme sur un petit nuage. D’habitude, à fleur de peau avec mes parents, sous son emprise, j’étais beaucoup plus zen. Les autres me paraissaient moins agaçants et j’ai eu de la satisfaction à passer du temps avec eux.
Il me reste une boite de 8 comprimés. J’ai envie d’en essayer un, dans un moment de grande souffrance, psychique et physique. Cela pourra peut-être me soulager, lorsque je suis plié en deux dans mon canapé, que je ne veux voir personne et que tout stimuli extérieur est une agression.
Malheureusement, ce ne sera qu’expérimental.
Face aux souffrances que la schizophrénie produit, je suis démuni. Je m’autorise à boire une ou deux bières le weekend. Cela me permet de me sentir bien une demie heure.
C’est un peu la même démarche qu’avec la Codéine. Le problème de tous ces produits, c’est qu’ils sont très addictifs.
D’ailleurs pour ne pas être tenté, je ne stocke pas d’alcool chez moi et la codéine est un médicament sous ordonnance que je ne peux avoir facilement.
C’est certain que pour rechercher un bien être avec ce genre de produit, il faut être mal dans sa peau. Ce qui est mon cas.
Les schizophrènes sont plus que les autres soumis à des addictions, parce qu’ils sont en grande souffrance.
Dans un autre registre, ce matin, je suis allé à l’association de patients. J’ai pu discuter avec la femme qui m’avait avouée ses sentiments, par sms. (Voir article précèdent).
J’ai donc pu, en tête à tête, lui expliquer que je n’étais pas intéressé. Je pense qu’avec elle, les choses sont plus apaisées.