Dire au revoir à son psychiatre

Une heure de course à pied fait beaucoup de bien. Ca relaxe, surtout lorsque l’on est très anxieux, comme moi. Les endomorphines ont envahi mon cerveau et je suis bercé par une douce quiétude.

Hier, j’ai rencontré pour la première fois ma nouvelle psychiatre. Ce fut plutôt une bonne surprise. Ce n’est pas l’usine comme avec le précèdent et la distance entre nous deux une fois assis n’était pas non plus de plusieurs mètres. Nous étions relativement proches. Le diable se cache dans les détails. Le tarif est raisonnable et les questions étaient pertinentes. Le feeling est bien passé.

J’ai un nouveau rendez-vous dans un mois.

Humainement, je ne supportais plus « l’autre », le psychiatre qui me suivait depuis 16 ans. Les séances ne duraient que 20 minutes pour 30 avec la nouvelle. L’ « autre » était sûr de lui et un peu arrogant. Il y a 16 ans, au fond du trou, je n’avais pas été trop regardant sur ce qu’il me disait et petit à petit, j’ai mis le doigt dans l’engrenage. L’écoutant comme le messie. Je n’ai eu que récemment la force de m’opposer à lui.

Ça fait du bien de s’aérer intellectuellement, en rencontrant de nouvelles personnes.

Aujourd’hui, dans mon appartement sous les toits, la chaleur est étouffante. Je suis obligé de prendre régulièrement des douches fraiches.

Ce midi, ma grand-mère était chez mes parents pour le déjeuner. Elle n’a quasiment plus de mémoire immédiate. Elle est obligée de se laisser guider par les autres, avec agacement quelquefois.

Elle vit dans une maison de retraite le reste du temps. Je suis allé la chercher et j’en ai profité pour y prendre l’ascenseur. C’est une de mes phobies. J’ai pu l’affronter avec succès, aidé par des exercices de respirations.

Je regarde le ciel et il se couvre. Un orage ne va pas tarder.

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