La schizophrénie, maladie génétique ?

La dépigmentation de ma peau est déjà bien avancée sur mes mains. Le vitiligo, cette maladie en partie génétique, s’est développée en 1 ans. Mon visage aussi est touché par de grandes taches blanches. En été cela se voit beaucoup plus. Il n’y a pas vraiment de traitement. Les gens se posent et me posent des questions en remarquant cette maladie.

De plus,

La schizophrénie est aussi en partie génétique. Je n’ai vraiment pas de chance. Malgré tout, il n’y aurait pas qu’un seul gène responsable, de cette grave affection psychique. Cela aurait été trop facile.

génétique
génétique

Mais aujourd’hui, les choses ne vont pas trop mal. Le déjeuner dominical en famille s’est bien déroulé. Depuis, l’après-midi s’étire doucement. Je suis dans mon canapé ou à ma fenêtre en train de vapoter, comme toujours. Le bruissement du vent dans les arbres est le seul bruit que j’entends.

A force de rester seul, je me demande si je ne suis pas le dernier humain sur terre. C’est une sensation assez étrange. Tout à l’heure dans la rue, je n’ai croisé personne.

Le sport,

Quand même, ce matin, en faisant mon jogging, j’ai croisé un collègue qui avait l’air lui aussi bien essoufflé. Nous nous sommes fait un signe de la tête. Pour marquer notre appartenance au même sport. Comme s’il existait une solidarité entres les coureurs à pied.

Demain, l’association de patients rouvre ses portes. Cela me fera un peu de vie sociale. Chose indispensable, pour ne pas devenir complétement fou.  Tout du moins encore plus malade que je ne le suis déjà. En revanche, tout le mois d’août l’association sera fermée.

Je suis en manque de nicotine. Il faut que j’aille vapoter un peu. Heureusement, c’est addiction est moins dangereuse que de fumer de vraies cigarettes. Elle ne provoque pas non plus des taches sur les dents, ou le jaunissement des murs…

Ce matin, je suis un schizophrène en forme

Ce matin je ne me sens pas trop mal. Hier en fin d’après-midi, j’avais rendez-vous au cabinet de ma psychiatre. L’entretien s’est plutôt bien passé. Même si elle a évoqué un possible changement de neuroleptique. Depuis 20 ans je prends 800mg de Solian par jour. En ce qui me concerne, je préfère garder ce traitement. Je n’ai pas trop d’effets secondaires. Qu’en serait-il avec une autre molécule ?

Ce matin
Ce matin

Une fois passé à la pharmacie, je suis rentré chez moi. J’ai pu alors me détendre dans mon canapé.

Là, ce matin, je peux entendre ma voisine râler. Je ne n’arrive pas à comprendre exactement contre quoi elle peste. Ça met malgré tout un peu d’ambiance dans l’immeuble.

J’ai toujours besoin de votre aide, pour continuer à écrire dans mon blog. En effet, je dois payer l’hébergement de mon site, qui arrive à échéance dans mois. J’ai donc créé une cagnotte, ici.

A la télévision, sur les chaines d’information en continu, tourne en boucle l’information principale de la journée. C’est comme un feuilleton, avec une nouvelle histoire haletante toutes les 24 heures. De nombreuses personnes, des spécialistes, sont sur les plateaux pour donner leur avis.

Je n’ai pas grand-chose à faire d’autre, alors je regarde.

L’association de patients est fermée ce matin. Hier, j’ai réussi à prendre le bus pour m’y rendre. Pour le retour, un adhérent m’accompagnait. Il était un peu perdu, et je l’ai guidé jusqu’à sa destination. Tout le mois d’août, l’animatrice sera en congés. Le local sera donc fermé. Je serais donc aussi un peu en vacances. Je ne devrais pas me faire violence pour quitter mon quartier. Même si en septembre, je sais que de nouveau, il faudra que je sorte et que je m’éloigne de mon domicile. C’est une question de survie. Dans le cas contraire, l’évitement finirait par complètement prendre le dessus.

Quand un schizophrène est mélancolique

Je suis mélancolique. Mon frère qui était chez mes parents ce weekend est reparti. Du coup, je n’ai pas envie de faire grand-chose. Je suis lasse de tout. Comme il habite trop loin pour moi, je ne vais pas lui rendre visite. Je n’ai jamais vu sa maison… Il y habite pourtant depuis quelques années.

Je lui ai parlé de maladie, la schizophrénie, il n’y a pas si longtemps. Il s’avait juste que j’étais en proie à de nombreuses angoisses, qui m’empêchaient de vivre normalement…

Comment a-t-il réagi?

Le jour ou je lui ai fait cette terrible révélation. Il a eu un sursaut dans son regard. Il n’a pas posé de question et nous n’en n’avons jamais reparlé. C’est tabou dans la famille.

Mon frère est deux ans plus jeune que moi. Nous sommes donc relativement proche. Je sais malgré tout que je ne le reverrais pas avant un bon bout de temps. Je suis donc mélancolique.

mélancolique
mélancolique

Demain matin, l’association de patients rouvre ses portes. Ça va être l’occasion de me changer les idées, je l’éspere.

En attendant, je me suis installé dans mon canapé et je vapote. Un épais brouillard a envahi mon appartement. Il faut que j’ouvre en grand mes portes fenêtres. Je risque sinon de déclencher mon alarme incendie.

Et puis il faut que je fasse aussi un peu de ménage. Mais là, aujourd’hui, je n’en n’ai vraiment pas le courage.

J’ai juste envie de ne rien faire.

Même la météo a décidé de se jouer de mon moral. Le ciel est gris. S’il descend encore un peu, je risque de le prendre sur la tête. Tic-tac, l’heure tourne. Encore 15 minutes et il sera temps d’avaler mes comprimés du soir. De quoi garder ma lucidité pour la nuit. Trois fois par jour, c’est le même rituel, immuable. Comme le soleil que se lève chaque matin.

Je suis psychologiquement fragile

La journée ne se passe pas trop mal. Malgré tout, je suis toujours sur le qui-vive. J’ai toujours peur d’être responsable d’une catastrophe. Je fais donc attention de bien fermer le gaz… Je suis fragile psychologiquement. Le moindre grain de sable dans mon organisation et c’est la panique. Pareil pour les nouveautés, je suis vite angoissé.  

psychologiquement
psychologiquement

Mon quotidien est donc strictement le même. Pour me rassurer.

Que vais-je faire cet été ?

Dans la même logique je ne pendrais pas de vacances. Je ne quitte plus mon lotissement… Psychologiquement, je ne suis pas prêt à une nouvelle organisation, et vivre en communauté.

Je dis cela parce qu’avec mon association de patients, j’aurai pu partir une semaine à la mer avec les autres adhérents. Mais rien que de m’imaginer en groupe, avec mes délires interprétatifs, 24 heures sur 24, je me sens mal. J’ai besoin de me mettre à l’écart régulièrement…

Je risque donc de beaucoup regarder la télévision, écouter des heures de musiques et courir un peu, si mon genou se rétablit.

Dans mon appartement.

J’ai ouvert en grand les portes fenêtres de ce dernier. Une chaleur sèche s’engouffre à l’intérieur. C’est le seul lieu dans lequel je me sente en sécurité. Je peux presque y faire le tour, juste en tournant la tête. Ce n’est pas très grand pour un loyer assez conséquent. Surtout lorsque que l’on y constate que des travaux n’y ont pas été fait depuis un bon moment.

Que vas je faire du reste de ma journée ?

Il ne va pas tarder à être l’heure que j’aille dire bonjour à mes parents. Ils n’habitent pas très loin, heureusement.  Et puis un peu de marche à pied fait toujours du bien.

Normalement mon frère doit y venir pour le weekend. C’est plutôt une bonne nouvelle. Avec à la clef, un barbecue. La viande est déjà dans le réfrigérateur. Psychologiquement, ce sont de moments qui font du bien.

Psychiquement défaillant

La fatigue est intense. Je n’ai plus la force de rien faire. Autant psychiquement que physiquement. Pourtant, je ne vais pas faire de sieste. Je me sens trop mal après. Il faut que je tienne.

Que faire?

Je vais vapoter pour passer le temps. Je devrais d’ici une heure avoir retrouvé un peu d’énergie. Pour l’instant, mon cerveau est vide. C’est comme cela tous les jours, ou presque. Je prends pourtant un antidépresseur. Mais également toutes sortes d’autres psychotropes qui m’épuisent…

Je ne vais surement pas aller faire mon jogging maintenant. J’ai juste envie de m’allonger dans mon canapé et ne rien faire. Mais même là, je ne me sens pas bien. Psychiquement ça ne va pas. Mon cerveau est pris dans un étau. Je n’arrive à me concentrer sur rien. Mes muscles sont tendus. C’est le Solian ça. C’est mon antipsychotique.

Heureusement

Malgré tout, sans cette molécule, je ne pourrais plus vivre. Croyez-moi, être schizophrène n’est pas une sinécure. Nous sommes nombreux à connaître cet enfer.

Il paraîtrait que ce sont les neurones que nous avons dans l’estomac, qui sont en partie responsables de notre pathologie. C’est une découverte assez récente.

En attendant, je prends sur moi. De toute façon, je n’ai rien de mieux à faire. Et toutes les journées se ressemblent.   Je sens comme une décharge électrique qui parcours mon corps. J’aimerai temps être apaisé. Chaque jour est un combat.  

Psychiquement
Psychiquement

Parfois quand je me regarde, je me demande pourquoi nous somme avec deux bras et deux jambes. Je doute comme si cela n’allait pas de soi. Mon corps est comme une prison. Mon esprit s’en échappe parfois et cela me provoque des angoisses.

Je suis psychiquement défaillant. Et cela ne se guérit pas. Au mieux l’on peut être stabilisé. Je ne pense pas l’être tout le temps. Il suffit de lire mon blog.

La folle communication d’un schizophrène

La journée est déjà bien avancée. Je relance un peu la cagnotte qui me permettra de payer l’hébergement de mon blog, pour une nouvelle année. Merci d’avance aux donateurs.

En discutant avec des amis souffrants aussi de schizophrénie. Je me suis aperçu que certains, comme moi, avaient tendance à avoir une communication dégradée. Nous avons une façon bien à nous de comprendre les choses. Nous pouvons donner plus d’importance à un geste anodin, qu’à une phrase construite. Un mot pris à la volé et sorti de son contexte, pourra nous faire agir de façon inattendue.

Pendant des années j’étais persuadé d’avoir ce super pouvoir. Celui de comprendre les choses de façon unique, et mieux que quiconque.

Je voyais le monde par le prisme de ma maladie. Tout était déformé et je souffrais en réalité beaucoup de ne pas être comme les autres. De ne pas comprendre et communiquer comme mes camarades. Je me suis retrouvé de plus en plus isolé.

C’était une souffrance d’autant plus intense, que je pensais être sur la terre avec une mission. J’imaginais être l’élu.

La communication
La communication

Cette dichotomie entre mon rôle divin supposé sur terre, et le rejet dont j’étais victime me rendait complètement fou.

Pourquoi ma communication tombait toujours à côté ? Je n’avais jamais le mot qu’il faut.

Je voyais les autres devenir populaire et moi rejeté. J’étais pourtant l’élu.

Cela me renforçait dans ma folie. C’était un chemin de croix que je devais suivre, comme mon illustre prédécesseur. Il fallait souffrir. C’était ainsi pour devenir le nouveau fils de Dieu sur terre.

En réalité, je suis un type ordinaire qui souffre d’une maladie psychiatrique. Aujourd’hui j’ai arrêté de chercher à être populaire. Je ne souhaite même plus à avoir des amis. Ma vie monacale me suffit. J’essaie quand même de gérer le peu de communication que j’ai le mieux possible.  

Le réchauffement climatique va-t-il nous tuer ?

Je suis dans mon appartement. Il y fait 30 degrés. Le réchauffement climatique est là. Je suis anesthésié. Devant moi passent les images d’une chaîne d’information en continu. En Inde, les températures sont de 50 degrés. C’est de la folie. Comment peut on vivre dans ses conditions ?

Dehors, les avions, les voitures, les bateaux, les usines et les centrales à charbon émettent leurs gaz toxiques et provoquent le réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique
Le réchauffement climatique

Tous les jeunes sont dans les rues pour éveiller les consciences. Les adultes regardent cela d’un œil goguenard.

Les forêts sont détruites pour planter des palmiers à huile. Partout dans le monde, les populistes arrivent au pouvoir.

Il est temps que quelqu’un arrive. C’est l’heure. Tic-tac

Ce n’est pas moi, je me contente de ne pas être submergé par ma psychose, la schizophrénie. Je prends mes médicaments consciencieusement. Je ne veux pas que l’on me conduise de force en hôpital psychiatrique. J’en ai déjà fait l’amère expérience plusieurs fois.

Il faut dire que je suis malade. C’est ce que m’a répété à de nombreuses reprises mon psychiatre. C’était son petit plaisir, même si moi, cela me faisait mal.

Aujourd’hui, je ne suis plus que l’ombre de moi-même.

Je ne voyage plus et ne travaille pas. Je me contente d’une routine journalière. Toujours la même.

Mais quand même, je souffre moins depuis 1 an. Je me suis un peu ouvert aux autres. Parfois, quand je marche dans ma rue, je plaisante avec les voisins.

Et puis je regarde beaucoup la télévision, comme si le monde pouvait être compris à travers son prisme. Je prends position, debout et tout seul, devant une nouvelle qui me scandalise. Je m’emporte. Mais le réchauffement climatique est là, et nous en sommes responsables. Tic-tac, c’est l’heure et quelqu’un est déjà . Cette personne avance. N’ayez pas peur.

Les parents d’une personne souffrant de schizophrénie.

Je me sens plutôt bien aujourd’hui. Le soleil me donne des ailes. Mes parents sont partis en vacances. Je suis donc un peu seul. Pourtant je ne suis pas plus angoissé que cela. Je n’habite pas chez eux, mais leur présence dans la ville est en générale rassurante.

De plus, je me déplace rarement sans un tiers, qui est souvent mon père. Ça peut être compliqué d’être les parents d’une personne souffrant de schizophrénie.  Pour moi, ce le fut à une époque. J’avais des relations très tendues avec ces derniers.

Heureusement, depuis plusieurs années, tout est maintenant très cordial.

Même si je sollicite encore mon père assez souvent. Lorsque j’ai des idées envahissantes, par exemple. Je sais cependant que cela peut être fatiguant d’être les parents d’une personne souffrant de schizophrénie. J’essaie donc de régler mes problèmes moi-même et avec ma psychiatre.  

Les parents d’une personne souffrant de schizophrénie
Les parents d’une personne souffrant de schizophrénie

Et puis je ne suis pas agressif. En tout cas cela fait bien longtemps que je ne me suis pas énervé.

Je ne supporte pas les disputes. Elles ont un impact assez fort sur moi. Il me faut plusieurs jours pour récupérer. Et le temps de se réconcilier.

Un jour mes parents vont partir définitivement. Cela m’angoisse beaucoup. Je ne sais pas comment je vais réagir.

Enfin pour l’instant, ils ont encore de nombreuses bonnes années devant eux.

Être les parents d’une personne souffrant de schizophrénie, c’est un peu être parent à vie.

En attendant je les laisse profiter de leurs vacances. De temps en temps j’ai un appel téléphonique, pour discuter de tout et de rien. Là, je vais me diriger doucement vers la cuisine, pour me mitonner un bon petit plat. En général, je me prépare des mets assez simples. Souvent des pâtes… Je n’achète cependant plus de plats tout préparés. Cela revient trop cher et c’est moins bon.

Le climato-sceptique

Le quartier est désert. Les volets des maisons sont fermés. Il n’y a pas âme qui vive. La chaleur est écrasante. Au moindre effort, de grosses gouttes de sueur perlent sur mon front, dans mon dos…

climato-sceptique
climato-sceptique

Il faut s’y faire. Cela va s’accentuer dans les décennies à venir. Mon logement n’est pas du tout adapté.

Hier, j’ai reçu un MMS de mes parents sur la plage. Ils sont en vacances. Ils ont fait plusieurs heures de voiture. Ils ont l’air heureux.

Cela fait 6 ans que je n’ai pas quitté mon agglomération. Je suis trop angoissé à l’idée de m’en éloigner. Je ne suis donc pas allé en vacances depuis tout ce temps. Parfois cela me manque. Je vis à travers mon blog. Vous pouvez m’aider ici à le financer.

Je suis enraciné dans ma terre.

Là, j’ai éteint la télévision. Cela va me faire des vacances. Le silence est assourdissant. J’entends juste le ronronnement de mon réfrigérateur, qui peine pour faire du froid, tirant son électricité d’une centrale à charbon, comme il en existe des milliers dans le monde.  

Comment peut-on encore être climato-sceptique, et minimiser l’impacte des activités humaines sur le réchauffement de la planète. A chaque fois je suis en colère… C’est l’avenir de nos enfants qui est en jeux. Et tout cela, juste pour faire plus d’argent.

Je dois me calmer un peu. J’ai envie d’aller crier dans la rue.

Il ne faut pas que je fasse une crise. Je vais encore me retrouver en hôpital psychiatrique. Attaché à mon lit par un climato-sceptique, qui me fera la morale.

Je suis schizophrène en même temps. De ma bouche ne peuvent sortir que des propos délirants qui n’intéressent personne.

J’ai de plus en plus chaud. Je vais aller me mouiller les avants bras. Il parait que c’est efficace pour refroidir le corps. Il fait 28 degrés dans mon appartement. Même avec les volets fermés.

J’ai chaud et cela va durer

Ce matin, de très bonne heure pour ne pas avoir trop chaud, j’au couru 30 minutes. Cela me met en forme pour la journée.

chaud
Il fait chaud

En même temps, les idées envahissantes à la suite du visionnage d’un reportage sur une prison aux USA, ont presque complètement disparu. Il aura fallu quand même deux nuits pour les évacuer. Je suis contre toute forme de violence. Cela m’avait donc fortement choqué.

Il faut dire que je regarde trop la télévision. De plus l’on y montre souvent des choses négatives, ou extrêmes, pour faire de l’audimat. Je vis ma vie à travers le petit écran. Je m’informe aussi avec. J’avale des heures d’images, chaque jour. C’est ma principale occupation. Pendant ce temps-là, je me mets entre parenthèse.

Il y a quelques jours, j’ai tenté d’aller me balader dans une zone commerciale, à 5 minutes à pied de chez moi. Une angoisse est montée très vite. Je ne me sentais pas bien. Il fallait que je retourne au plus vite dans mon appartement. Toujours et encore cet appartement. C’est une vraie prison. Et en même temps, un endroit dans lequel je me sens le plus en sécurité.

Je refuse systématiquement la présence d’une autre personne que moi à l’intérieur. Je suis au premier étage. De ma fenêtre, je peux surveiller les alentours.

En ce moment, il y fait 28 degrés. De grosses gouttes de sueur me coulent sur le visage. Il fait vraiment chaud

Parfois je sors quand même un peu de ma prison, et je vais dans la rue qui passe devant chez moi. Je discute un peu avec les voisins. D’autres fois, je vais dans une association de patients.

C’est 99 pourcents de mes sorties.

Je ne pars jamais en vacances, ni au café et encore moins au cinéma…  De plus, je me suis éloigné de tous mes amis. Je communique le plus souvent par internet.