Je ne tiens pas en place

Comment expliquer la situation. Je ne tiens pas en place. Il faut que je bouge, à droite à gauche… C’est en partie mon antidépresseur qui provoque cela. Mais au moins, je ne déprime pas.

De plus,

J’attends avec impatience que cette journée se termine. Je n’aime pas les dimanches. Journée de repos, dans un océan ou je ne fais pas grand-chose.

Je ne tiens pas en place. Tic-tac, je peux entendre dans la caboche. Le temps me presse, mais je n’ai rien à faire.

Je ne tiens pas en place
Je ne tiens pas en place

Quand même, ce matin, quelques courses dans un hypermarché dévalisé la veille. Et pas réachalandé. Je suis donc rentré presque bredouille.

Il faut que je me calme. Que je me détende. Plus facile à dire qu’à faire. Il y a quelque temps, j’avais essayé les mandalas. San succès.

Tic-tac, j’entends un bourdonnement dans ma tête. Qu’est ce encore cette histoire.

Je suis au bord de la rupture. La fameuse décompensation. Celle dont on a peur et qui vous conduit en directement en HP.

Je ne tiens pas en place. Je vais aller faite quelques pas dehors. Pour ma dégourdir les jambes et la tête.

En attendant, la télévision est éteinte. Quel calme. Je me croirais presque dans une église, sans le saint esprit.

J’hésite quand même à sortir. La pluie tombe sec.

Il va bientôt être l’heure d’avaler mes comprimés, comme un bon vin. Sans l’ivresse. Juste une envie de vomir, au moment où les pilules raclent la gorge.

Tic-tac, le temps passe vite. Je vais déjeuner en famille ce midi.

Je ne tiens pas en place. Il faut que je me lève de ma chaise. Je vais taper sur mon clavier debout, en sautillant.

Dehors, la pluie tombe toujours, sans discontinuer depuis tout à l’heure.   Il faut que je me tienne prêt. Le ciel est couleur plomb.

Cette chanson me sort par les yeux

Mon appartement me sort par les yeux. J’y passe quasiment tout mon temps. Il y a quelques minutes, quand même, j’étais sur la terrasse de mes parents. Ah, un peu d’air frais m’a fait du bien. A peine étais je rentré dans mon logement, qu’une grande lassitude m’a envahi. Tout le bénéfice de ma sortie avait disparu, ou presque.

sort par les yeux
sort par les yeux

Le jogging,

Ce matin, quand même, entres deux nuages, j’ai pu courir une demi-heure. Les endorphines ont irrigué mon cerveau pendant une bonne heure. Je me shoote à la course à pied. Mais depuis, je compte les heures.

De temps en temps, j’ai mon père au téléphone. En général, les appels ne durent pas très longtemps. Nous ne sommes pas très bavards dans la famille. Mes parents sont en vacances dans une autre région.

Il y a aussi les voisins, qui à cause la météo sont calfeutrés chez eux. C’est dommage, j’avais pris gout aux discussions sur le trottoir, dans ma rue.

Dans mon appartement qui me sort par les yeux, je peux entendre la vmc qui tourne à plein régime. De plus, la télévision est éteinte. Cela fait du bien.

Mes repas,

Cela fait un bout de temps que je mange un peu lorsque j’en ai envie, sans me soucier des horaires. En même temps, malgré les médicaments, je ne grossis pas trop.

Il y a aussi mon frère qui habite assez loin et que j’appelle assez souvent. Sans excès non plus. Il pourrait se lasser. Plus précisément, je lui envoie un sms et il me téléphone quand il peut. Il a des horaires décalés.

Il va bientôt être l’heure d’avaler mes comprimés. Si je compte bien, je dois en prendre trois dans une heure, et deux avant d’aller me coucher. C’est un rituel et je n’oublie jamais. Je le sentirais assez rapidement.

Cauchemars de schizophrène

Ma nuit fut riche de cauchemars en tout genre. Il m’a fallut une bonne heure pour retrouver mes esprits. Quand enfin le soleil s’est levé, j’ai pu profiter de sa chaleur, réconfortante.

Cauchemars
Cauchemars

Cela fait 48 heures que je n’ai pas eu de vrai moment de socialisation. Je ne suis pas retourné à l’association de patients. En effet, je suis trop angoissé pour prendre le bus. Je reste dans mon quartier. J’y déambule, sous le regard méfiant des habitants. Parfois, l’un d’entre eux me salue de la main, heureusement.

Hier, quand même, j’ai appelé mon frère. Il était au travail mais nous avons pu quand même échanger quelques minutes. Nous n’avons que deux ans d’écart. Nous sommes donc relativement proche.

Enfin,

Le weekend approche. Cela ne va pas bouleverser mes habitudes. Même si j’ai moins de scrupule à ne rien faire.

J’éspere que mes prochaines nuits seront plus apaisées. Mon psychiatre m’avait informé que mon neuroleptique favorisait les cauchemars. Quelque fois c’est vraiment dur.

Depuis mon réveil, je compte un peu les minutes. Tic-tac. Je suis toujours à me dire que le temps ne passe pas assez vite. Malheureusement, un jour je risque de réaliser qu’il ne m’en reste plus beaucoup. Je regretterai alors tous ces moments perdus.

Il va bientôt être l’heure de ma balade. J’irai peut-être faire un tour chez mes parents, même s’ils ne sont pas chez eux. Avec ma cigarette électronique et ma bière sans alcool, je m’imprégnerai de leur présence. Puis, après avoir vérifié dix fois que la porte d’entrée est bien fermée, je rentrerai chez moi.

Je peux faire cela plusieurs fois par jour. Juste pour marcher un peu.

Le soleil continue de me chauffer le dos. C’est assez agréable. Je suis un de ses fils. Je déprime quand il n’est pas là. La nuit, je fais des cauchemars.

Douleur diffuse

Ce n’est pas la grande forme. Dans tout le corps, une douleur diffuse me fait souffrir depuis ce matin. Je n’ai pas réussi à en découvrir la cause exacte. Je sais juste que c’est psychologique. Il faudrait que je me remette les idées en place.

En attendant je vaque à mes occupations, comme si de rien n’était.

Ce matin dans ma rue, je n’ai croisé aucune connaissance. Un vrai désert. Je n’ai donc parlé à personne depuis hier. Il ne faudrait pas que cela dure trop longtemps.

Douleur diffuse
Douleur diffuse

J’espère que cet exercice d’écriture me libérera de cette douleur diffuse. Sachant que je n’ai pas de solution médicamenteuse pour me redonner la forme.

Pour l’instant, je ne peux que serrer les dents.

Dans le pire des cas, je devrais attendre une bonne nuit de sommeil.

Mais là, je n’ai presque plus la force d’écrire. La douleur diffuse s’est intensifiée, dans les jambes, les bras et la tête…

Il faut que je concentre mes pensées sur autre chose. Par exemple, je peux imaginer que je suis sur une plage de sable fin, dans une île paradisiaque. Il fait chaud et je vais me baigner.

Malheureusement, je tourne la tête et je vois par la fenêtre de mon appartement, la pluie qui tombe sous un ciel gris.

Alors,

Je prends ma cigarette électronique, pour rajouter encore un peu plus d’opacité dans cet endroit clos. Cela me détend un peu.

Quelque fois, le soir, j’arrive aussi à me relaxer un peu. Une fois tous les volets fermés. Je me sens en sécurité. Malheureusement, il est encore bien tôt.

Je vais sans doute allumer la télévision pour passer le temps. Je ne sais pas encore ce que je vais regarder. Il parait qu’écouter de la musique est bon pour le cerveau. Je vais donc peut être essayer une chaîne musicale.

Désagréable sensation

Ce matin au réveil, j’ai été pris d’une angoisse assez forte. Elle a duré au moins une heure. C’est assez désagréable. Il a fallu que j’aille à l’association de patients pour la faire passer. Je me pose beaucoup de questions en ce moment. Tout cela tourne dans ma tête.

Heureusement que j’ai un traitement médicamenteux. Avec une forte dose de neuroleptique. Sans ça, la vie devient impossible. Je me maintiens donc à flot, même si je ne fais pas trop de progrès. J’ai quand même quitté la maison parentale il y a une petite dizaine d’années. Je prends parfois le bus… Tout cela me paressait impossible.

Alors oui, je ne travaille pas… Mais mon objectif est juste de souffrir le moins possible. Je n’ai pas d’ambitions démesurées. Certains diront que je ne progresse pas. Il faut voir le verre à moitié plein. Je n’ai pas refait de crise de schizophrénie aiguë depuis 20 ans. C’est une énorme victoire.

Sinon,

Cet après-midi je ne passe pas un moment trop désagréable. Les heures avancent relativement vite. Je peux entendre le taille haie du jardinier qui travaille à quelques mètres de ma porte fenêtres.

J’ai déjà discuté un peu avec lui. C’est un garçon sympathique. Il s’occupe des espaces verts de la petite résidence. Il transporte dans sa voiture, tout ce dont il a besoin pour couper, tailler, tondre…

Malgré tout,

Je me sens un peu nerveux. Je n’arrive pas à me détendre complètement. Un peu dans une autre dimension. Je n’ai pas les mêmes sensations que d’habitude.

Désagréable
Désagréable

Avant-hier soir, je me suis bu deux bières. Ce ne fut pas une expérience intéressante. C’était même très désagréable. Un fort sentiment d’étrangeté m’avait envahi. Je n’ai retrouvé ma sérénité que le lendemain matin. Je ne le referais plus. Ou peut être juste une bière légère.

Trouver une association de patients

Cela fait quelques jours que je ne suis pas allé à l’association de patients. J’ai hâte d’y retourner lundi. J’ai envie de voir du monde et d’échanger… C’est assez rare pour le signaler. Je crois que je suis resté trop longtemps dans ma rue. Même si je ne veux pas me mettre en danger, m’éloigner un peu me ferait du bien. Et puis l’association de patients n’est pas si loin. Environ 5 kilomètres. Je l’avais fait à vélo il y a une époque. J’avais eu de terribles angoisses. Mon psychiatre m’avait conseillé d’arrêter.

Mais,

Quelques années plus tard, oui cela fait dix ans que je vais à cette association, je me suis remis à prendre le bus. Au début, les angoisses étaient là aussi. Il m’a fallu du temps mais aujourd’hui c’est un peu plus facile. Tout du moins pour rentrer chez moi.

association
association

J’évite quand même les heures de pointe, et après onze heures, le matin. Cela limite sérieusement les possibilités, je vous l’accorde.

Il y a environ soixante minutes. J’ai croisé le regard d’une voisine qui faisait du jardinage, devant sa maison. Enceinte de son deuxième enfant, je discute parfois avec elle. Aujourd’hui, nous nous sommes contentés de nous demander mutuellement si nous allions bien.

C’est une jeune femme sympathique.

Il y d’autres voisins avec qui je discute. Ils me connaissent pour certains depuis longtemps. Heureusement, je n’ai jamais fait de crise de schizophrénie aigue dans le secteur. Ils seraient beaucoup plus méfiants…

J’ai toujours eu la sage idée de m’éloigner. Ils doivent quand même se poser des questions sur ma santé mentale.

Allez, encore une belle journée qui a filé comme le vent. Apparemment nous sommes tous sous les éclaircies, poursuivant ainsi la période estivale.

Donc, je ne vais pas tarder à sortir un peu. Même si ce n’est pas plus loin qu’une centaine de mètres.

Le blog qui donne des idées

Je suis de retour. Les choses ne vont pas trop mal. Je m’ennuie toujours autant, mais je suis encore plus angoissé avec l’idée de pratiquer une activité sociale. De plus, j’ai pris la décision de ne plus me mettre dans des situations qui pourraient me faire souffrir. Je n’ai donc pas fait grand-chose depuis mon dernier article. J’ai pratiqué un peu de course à pied et je suis retourné à l’association de patients.

Mais également,

Pendant deux trois jours, j’ai inhalé avec un vaporisateur des fleurs de CBD. Il est clair qu’il y a d’abord un effet sédatif. Je n’ai pas été pris d’angoisse pendant cette période. De plus, j’ai eu l’impression que mes pensées étaient plus claires, plus cadrées… Cela ne vaut pas une étude scientifique. Ce ne sont juste que des observations.

Ce midi, j’ai eu le plaisir de manger en famille, chez mes parents.

Puis l’idée m’est venue de retourner un peu sur mon blog. Cela me manquait.  Vous me manquiez !!!

Le blog qui donne des idées
Le blog qui donne des idées

Savoir que des centaines de personnes me suivent est assez excitant. Cela va faire 8 ans que j’écris des articles sur ma pathologie. Que j’échange avec vous autour de moments difficiles, mais également que nous partageons des instants de joies… Il faut que cela continue.

En effet, mon blog n’est pas trop mal placé dans les résultats de recherche sur Google… Et peut être un jour, la schizophrénie pourra de soigner de manière simple et définitive. C’est le rêve de beaucoup d’entre nous.

En attendant, il ne faut pas nous laisser faire. Toujours plus de respect pour les personnes souffrants de troubles psychiques. Luttons contre les préjugés !!! Encore quelques heures et la nuit noire va envelopper de son grand manteau, les paysages autour de moi. Je vais fermer à double tours ma porte et ne plus sortir.

Période compliquée

Après une période compliquée de quelques jours, je retrouve mon bien être. J’ai souffert de très désagréables boules à l’estomac. Les angoisses se manifestent souvent de cette façon, et les pensées envahissantes alimentaient le tout.

Période compliquée
Période compliquée

Ce matin, je me sens mieux. J’éspere toujours que c’est acquis pour la vie. Malheureusement, une nouvelle période compliquée peut survenir de nouveau. Il faut alors tout recommencer. Je me rends bien compte que je suis fragile. Je ne suis pas très confiant pour les années futures. J’ai déjà pas mal souffert.

Nous sommes nombreux dans ce cas, souffrant de schizophrénie ou d’autres maladies psychiatriques…

Aujourd’hui, c’est déjà le premier septembre 2019. Les soirées ensoleillées et conviviales vont doucement laisser place à de longues heures passées sur le canapé, sous une couverture.

Mardi, je retournerais à l’association de patients. Hier, en allant à l’hypermarché à côté de chez moi, j’ai croisé un adhérent. Il était accompagné de sa maman. Nous n’avons pas tellement discuté. C’est une personne sympathique. Habitant à côté de chez moi, c’est avec lui que j’avais en partie repris le bus.

En ce moment,

Quelques rayons de soleil ont envahi mon appartement. Après une période compliquée, je profite de ces petites joies. Je peux aussi entendre les cyclistes passer dans la rue et discuter entres eux. C’est un endroit très fréquenté le dimanche matin, par les adeptes de ce sport.

De mon côté,

Il faudrait que je me remette à la course à pied.  J’aime ce sport. Les endomorphines que le cerveau dégage pendant l’effort sont comme une drogue. Et puis vous vous sentaient bien pour le reste de la journée. J’en profite d’autant plus depuis que j’ai arrêter de fumer, il y a deux ans. Je cours à côté de chez moi, s’en m’éloigner de plus de 3 kilomètres de mon appartement.

Nuit blanche

Il est 4 heures du matin et je n’ai pas dormi. Je vais faire une nuit blanche. J’ai pourtant essayé mais rien n’y a fait. Malgré tout, je ne me sens pas trop mal. Je tourne quand même en rond dans mon appartement. J’essaie de ne pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller les voisins. Il va falloir que je patiente encore 3 heures, pour que le soleil ne se lève et me délivre.  

Nuit blanche
Nuit blanche

A la télévision, les clips musicaux sont plus intéressants la nuit que le jour. Régulièrement, je vapote de grandes volutes de vapeur à la fenêtre de ma cuisine.  Je ne voudrais pas déclencher mon alarme incendie. Ça serait le drame.

Mais c’est juste une nuit blanche.

Je ne suis pas fatigué. Mon cerveau tourne à plein régime. Les écrans sont allumés. Ordinateur, télévision… Tout cela scintille et n’encourage pas le sommeil à venir. Mais peu importe, c’est une nuit blanche. Les puissants sédatifs que je prends le soir ne me font plus d’effet.   

Je viens de baisser le volume de tous les appareils. Il n’y a plus un bruit. Juste le ronronnement de mon réfrigérateur. La fenêtre est grande ouverte et dehors, c’est le silence total. Je me sens bien. Personne ne va venir m’embêter. Le téléphone ne va pas sonner non plus.

Et puis le temps passe si vite.

Tic-tac. Ma barbe commence à se blanchir, m’a fait remarquer un voisin l’autre jour. Je ne pense pas être si vieux que cela à 41 ans. Du coup, je l’ai rasé. Ça évitera les commentaires.

Il reste quand même sympathique ce voisin. Hier il m’a conduit à la poste en voiture pour que j’aille déposer un colis. On a discuté. Enfin, surtout lui. Moi je me suis contenté d’acquiescer de temps en temps. Je ne suis pas un grand bavard.

L’enfer c’est l’espace

Je ne suis pas en grande forme depuis plusieurs jours. Hier au moment du déjeuner, une puissante angoisse est venue perturber mon repas. J’étais seul, face à mon assiette. Et le vide de l’espace autour de moi.

espace
espace

Il faut dire aussi que les journées n’en finissent plus. J’ai passé le reste du temps à faire les cent pas dans mon séjour. Vers 21 heures, j’étais complètement épuisé.

Plus généralement,

Il suffit d’un petit grain de sable pour enrayer la machine psychique, et conduire à de véritables souffrances. Notamment lorsque l’on souffre de schizophrénie.

Heureusement, le matin, j’ai un peu de répit. Je me sens moins angoissé. A l’ouverture de l’hypermarché, je vais faire quelques courses. Il n’y a personne. Je n’y retourne presque plus le reste de la journée, lorsque la foule a envahi les rayons.

Nous sommes dimanche. Pas de repas en famille ce midi. Ils sont partis en vacances.

Je suis quand même moins joyeux ce matin. Je me demande si j’ai bien pris mon antidépresseur. Petite pilule du bonheur qui me rend de grands services. En effet, elle me relie à la terre. J’ai nettement moins l’impression d’être perdu dans l’espace.

Il est à peine 10 heures. Il va falloir vraiment que je me trouve des occupations pour passer la journée. Sinon, je risque de vapoter tout le dimanche.

J’ai fermé les volets de mon appartement, pour me protéger du soleil et des fortes chaleurs. Hier par chat, j’ai quand même discuté avec un ami qui touche aussi l’allocation adulte handicapée. Il ne va pas très fort. Il passe ses nuits à boire de l’alcool et le jour il dort.  Un moment il venait chez moi. C’était interminable. Je n’en pouvais plus. Comme toute personne qui reste trop longtemps dans mon appartement. J’ai besoin de mon espace. Sans cela c’est l’enfer.