Cette nuit, j’ai pu voir mon horloge passer de 1h59 à 3h00. J’avais mis mon réveil un peu plus tôt que d’habitude, à 1h00. J’en ai profité pour faire un peu de ménage.
Hier, la journée fut compliquée. Pendant de longues heures, la souffrance psychique était intense. Je n’arrivais pas à retrouver du bien être et de la sérénité. Il n’y a qu’une fois dans mon lit que je me suis senti un peu mieux.
J’éspere ne pas revivre cela aujourd’hui. Surtout que je dois manger en famille, comme tous les dimanches.
Heureusement, il me reste encore quelques heures de bien-être. Hier, alors que j’étais au plus mal, j’ai pris la décision de me décaler encore plus, pour vivre davantage la nuit.
Pendant plusieurs décennies, je me suis battu contre moi-même, pour avoir des ami(e)s, des petites amies… En vain, sans succès ou alors dans une souffrance extrême. J’assume maintenant, pleinement, le fait de vivre seul. Je ne suis pas câblé pour avoir une vie sociale trop intense. C’est même carrément le contraire.
Il va être l’heure d’avaler mes pilules. Pareil, je ne sais pas vivre sans mes antipsychotiques. A l’association de patients, j’ai pu voir l’effet désastreux sur ceux qui ne prenaient plus leur traitement.
Demain, je pense quand même y aller, juste une heure. C’est le maximum que je peux faire. Il y aura peut-être Edmond, je m’entends bien avec lui. Un moment on s’appelait régulièrement pour prendre des nouvelles et s’entre aider. Jusqu’au moment où comme d’habitude, j’ai pris la décision de mettre un terme à cette relation amicale… Je n’en pouvais plus des discussions téléphoniques, pendant de longues minutes.
Il va être l’heure de vous laisser. C’est toujours un plaisir d’écrire et de savoir que vous de l’autre côté de votre écran vous me lisez. A bientôt pour de nouveaux articles !!!