Dans un hôpital psychiatrique, il n’y a pas forcement de barreaux aux fenêtres. De grandes baies vitrées donnent sur un monde qui continu à vivre. Ici le temps s’est arrêté. Un médecin décidera quand vous sortirez, car il y a quand même des serrures aux portes. Des infirmières parfois jolies, vous donnent des pilules trois fois par jour. On ne vous explique pas ni pourquoi les prendre ni ce qu’elles contiennent.
Tout est aseptisé et personne ne pense à se révolter. Les patients ne sont pas violents, les bains d’eaux glacées, les électrochocs, les puissants calmants, la contention, la lobotomie… sont dans les mémoires collectives.
Les discussions entres patients sont pauvres et se limitent à quelques propos délirants. Les journées sont longues et l’espoir de sortir varie en fonction de règles que vous ne comprenez pas.
Dans cette médecine-là, il n’y a pas de pédagogie. La peur crée le cadre, qu’il faut à nouveau respecter pour retrouver la liberté et vivre comme tout le monde.
Ce n’est pas de l’éducation mais plutôt du dressage, chaque patient le comprend très vite.