Les propos des autres me sont hostiles

Je sors de chez moi. Je marche dans mon lotissement. Il y a de nombreux voisins que je connais. J’ai envie de me cacher. Je ne veux pas dire bonjour. Je ne sais pas ce qui me prend aujourd’hui. J’en ai assez d’être poli.

Propos hostiles
Propos hostiles

Pourtant tout avait bien commencé au réveil. J’étais de bonne humeur. Là, je souhaite juste me cloitrer dans mon appartement. Et puis je sens que mes idées délirantes reviennent. J’interprète les propos des uns et des autres. Ils sont hostiles.

Il faut que je mange quelque chose. Je commence à avoir faim. Heureusement j’ai fait quelques courses. Ça risque d’être simple. Des pâtes surement.

Même dans mon logement je suis soumis aux paroles menaçantes de mes voisins, à travers les murs. Je les entends. C’est comme si quelqu’un chuchotait à côté de moi. Je sens la pression monter. Il faut que je me calme.

Je vais aller me mettre sous ma couverture si cela continu. Mon lit est le lieu dans lequel je vais me refugier, dans ces moments-là.

La journée risque d’être longue.

J’ai pourtant bien pris toutes mes petites pilules. A force, il y a peut-être un émoussement de l’efficacité de ces dernières. Je vais en parler à ma psychiatre.

Je regarde mes mains et je vois de grandes tâches blanches. Il y en a aussi sur mon visage. J’ai pris rendez vous ma semaine prochaine chez mon médecins généraliste.

Le silence est revenu dans mon appartement. Les chuchotements se sont tus. Je peux respirer un peu. Je n’entends plus que la télévisions à travers les cloisons. Elle aussi elle me parle. Je sais que c’est stupide, mais c’est plus fort que moi.

Je vais mettre des bouchons dans les oreilles pour être tranquille. J’en ai justement dans ma table de nuit. Demain sera meilleur je l’espère.

Un schizophrène en forme

Ce matin le soleil brille de mille feux. Je suis plutôt en forme. L’association de « patients » est fermée pour la journée. Je tourne donc un peu en rond. J’ai quand même avalé une canette de coca en vapotant ma cigarette électronique. L’association des deux est assez agréable.

Un schizophrène en forme
Un schizophrène en forme

Il faut que je prenne un rendez-vous chez ma généraliste. J’ai des taches blanches sur la peau des mains et du visage. Encore une fois je vais devoir faire appel à quelqu’un de confiance pour m’y conduire. Seul c’est un peu compliqué.

Sinon, j’ai eu un contact avec Corps Solidaires, Association Suisse Romande Assistance Sexuelle et Handicaps. J’ai même créé une cagnotte pour m’y rendre, avec un éducateur. Le projet est sur les rails. Il ne manque plus que les fonds.

Demain soir c’est le weekend qui commence. Même si je ne travaille pas, j’ai moins de scrupules à ne rien faire ces jours-là. Je suis un peu comme tout le monde.

Dehors, j’entends un chien qui n’arrête pas d’aboyer depuis une heure. Ça me met les nerfs en à vif. Je prends une grande respiration est j’essaie de garder mon calme.

Ce midi, j’irai déjeuner chez mes parents. Je prendrais surement une bière sans alcool sur leur terrasse. Mon appartement au premier étage n’a pas de balcon. Juste une porte fenêtre qui donne directement sur une balustrade.

Le calme est revenu. Je peux me détendre un peu. J’aime le silence. C’est apaisant. Je suis devenu un solitaire. Je ne recherche plus à tout prix la compagnie des autres. Je crois que je l’ai toujours été. Il m’arrive quand même de vouloir discuter un peu. Quand je marche dans ma rue. Je dis bonjour rapidement et sans m’arrêter à mes voisins. Ils doivent me trouver un peu étrange. Toujours seul, à déambuler sans but précis.

La mauvaise journée d’une personne souffrant de schizophrénie

Je suis un peu anxieux aujourd’hui. Le réveil fut matinal. Il faisait quand même jour. A l’ouverture, je vais faire une balade dans l’hypermarché à côté de chez moi. C’est un peu un rituel. Je n’y achète pas grand-chose. Juste de quoi me nourrir pour la journée. A force, l’on finit par voir les mêmes personnes. Les employés comme les clients avec qui j’ai un peu de mal à tisser des liens. Je ne suis pas d’un abord facile et je vais difficilement vers les autres. Je souffre de phobie sociale.

mauvaise journée
mauvaise journée

Et puis bien souvent mon cerveau bug quand je discute avec autrui. Je suis à côté de la plaque. Je vois inexorablement les gens s’éloigner de moi. A force c’est vraiment décourageant.

Je me sens tendu en cette fin d’après-midi. Je vais avaler mes pilules. Cela va peut-être me faire du bien. Je n’arrive plus à tenir en place. Ou que j’aille, j’ai envie de partir. Pour l’instant, je suis dans mon canapé. Il est tellement usé que les ressorts apparaissent à travers le tissu déchiré. J’ai déjà abimé un pantalon à cause de cela.  

Je vais aller voir si mes parents sont chez eux. Au bout de quelques minutes, j’aurai certainement envie de repartir.

C’est une mauvaise journée. Il faut qu’elle passe, en espérant que demain ça aille mieux.

Je suis même un peu énervé. Malgré cela, je n’arrive pas à me mettre en colère et à hausser le ton. Même quand la situation le nécessite. C’est un peu embêtant lorsque l’on n’est pas capable de poser des limites aux autres. C’est handicapant.

Si j’étais un professeur je ne me ferais surement pas respecter. Je viens de voir que ma cagnotte a démarré. Je suis vraiment content. Elle est active encore une quarantaine de jours. Allez y faire un tour.

Des vacances en suisse pour se rendre à Corps Solidaires

Le vent souffle dans ma région. Cela fait quelques jours que je sors de mon lit avant que le réveil ne sonne. Je pense au voyage que je souhaite faire. Aller en suisse dans une association qui propose une assistance sexuelle pour les adultes en situation de handicap.  C’est tout à fait légal dans ce pays. J’ai créé une cagnotte pour me permettre de payer le transport, le logement et l’alimentation… Je pourrais être accompagné d’un éducateur pour le voyage.

Corps solidaires
Corps solidaires

Ce matin, je suis allé à l’association de « patients ». Il y avait d’autres adhérents et Thierry. Avec ce derniers nous utilisons des cigarettes électroniques, pour sortir du tabagisme. Cela fait deux ans que je n’ai pas touché à une vraie cigarette. J’ai retrouvé mon odorat et mon souffle…

Demain je pense y retourner, si j’arrive à prendre le bus pour y aller. Quand je suis seul, quelques fois, je descends de l’autocar au premier arrêt, et je rentre chez moi à pied. Je verrai bien demain si une crise d’angoisse m’envahit.

Hier soir je me suis couché un peu plus tard que d’habitude. Je n’étais pas en trop mauvaise forme. Invité par mes parents pour le souper, j’ai eu la force de sortir.

Cela fait assez longtemps que je n’ai pas pris de vacances. Ce possible voyage ne Suisse me ferait le plus grand bien. De plus, je n’y irai pas seul. Cela suppose une bonne organisation avec le Centre Médico Psychologique de mon secteur.

En attendant, je traine seul dans mon appartement. Il n’y a pas grand bruit. J’entends à peine les engins de chantiers qui travaillent à deux rues de chez moi. Mais également le son de la télévision d’un de mes voisins. Dehors il ne fait pas très chaud. Comme si les nuages s’étaient accumulés au-dessus de ma tête. Mais non, c’est juste une impression.

Les aidants sexuels lorsque l’on souffre de trouble psychique

Le soleil est au zénith sur toute la France. Hier j’ai passé la journée seul. L’association de « patients » étant fermée pour le weekend. Je me suis couché assez tard. Je n’avais pas pris trop vite mes neuroleptiques à effet sédatif.  Vers 23h00 quand même, un mal de tête m’a rappelé que je devais les avaler.

Je me suis alors endormi assez vite.

Les aidants sexuels
Les aidants sexuels

C’est un peu un sujet tabou, mais j’ai beaucoup de « collègues » qui souhaiteraient qu’en France soit légalisé la pratique des aidants sexuels, pour les personnes en souffrance psychique. Moi-même je suis demandeur. En effet, le repli sur soi, les propos délirants, les angoisses, les phobies sociales… ne sont pas de nature à créer des rencontres, et certains ne vivent pas complétements. Une cagnotte a été créé pour m’aider à financer un voyage en Suisse, pays dans lequel cette pratique est légale.

Si quelqu’un a d’autres informations sur ce sujet ?

Ce matin je n’ai pas fait la grasse matinée. Je ne me lève jamais plus tard que 8h00, tout le long de l’année. J’ai avalé vite fait mon petit déjeuné et je suis parti faire quelques courses.

Il arrive que le matin en se réveillant, et aussi dans les moments importants, que les neuroleptiques ne permettent pas à l’homme de montrer toute sa vigueur. Heureusement ce n’est pas mon cas. Mais certains arrêtent leur traitement à cause de cela.

Il est bientôt 13h00 et je prendrais le repas en famille. Aujourd’hui et pour l’instant, je ne me sens pas trop mal. Le printemps qui a pointé le bout de son nez m’a redonné le moral.

J’ai ouvert la porte fenêtre de mon appartement. Pendant quelques secondes, le bruit si particulier d’un bourdon est venu troubler ma sérénité. Demain, je vais essayer de prendre le bus pour aller en centre-ville, à l’association de « patients ». C’est une petite victoire mais j’ai pris ce moyen de transport, deux fois la semaine dernière.

Les angoisses d’une personne souffrant de schizophrénie

Le weekend est enfin arrivé. Je peux ne rien faire sans trop culpabiliser. Ce matin, comme tous les jours, j’ai avalé mes pilules. J’ai été assez vite envahi par de l’excitation, dû à mon antidépresseur. Je me mets alors à chantonner tout seul. Le matin, les angoisses ne sont pas trop prononcées.

Les angoisses
Les angoisses

C’est plutôt en fin d’après-midi que je suis balayé par un sentiment de solitude absolu. Je tourne en rond dans mon appartement. Mon cœur se met à battre de plus en plus vite. Je reste sur mes gardes, comme si une catastrophe allait arriver d’une seconde à l’autre.

Cet épisode angoissant décroit tout doucement jusqu’au moment du couché. C’est seulement le lendemain matin que je retrouve ma sérénité.

Mais je ne me plains pas trop. J’ai déjà été en beaucoup moins grande forme. J’ai connu des souffrances, m’obligeant à rester plusieurs heures dans mon lit en pleine journée.

Dans une heure ou deux, je vais aller déjeuner chez mes parents. Ce sera une des seules sorties de la journée. Le repas sera sans doute assez frugal.

Il faut que je me batte pour sortir davantage. Mais je n’ai pas trop d’amis et je ne cherche pas particulièrement à m’en faire. Je suis lassé des relations humaines. Parfois je préfère ma solitude.  Quand elle n’est pas trop longue.

Lundi, une nouvelle semaine va commencer. Je vais retourner à l’association de « patients ». Depuis 10 ans que je m’y rends tous les matins, j’y reste de moins en moins longtemps. Une puissante envie de retrouver me appartement se fait vite sentir.

Je fonce alors vers l’arrêt de bus, en m’asseyant toujours à la même place, derrière le conducteur. Le trajet se passe alors sans angoisses. Il m’aura quand même fallu des années pour en arriver là. Mais uniquement sur cette ligne et dans el sens du retour.

Les addictions lorsque l’on est schizophrène

Le moral n’est pas trop mauvais aujourd’hui. Je suis installé dans mon canapé à me demander ce que je vais faire de mon après-midi. Pour l’instant je n’ai pas beaucoup de pistes. Hier soir, une furieuse envie de boire quelques bières m’a envahi. J’ai résisté. C’est tellement facile avec un hypermarché à 5 minutes à pied.

addictions alcool
addictions alcool

Dans ces moments-là, je veux tout envoyer balader. Je veux juste me saouler. Heureusement, cela n’arrive pas tous les jours.

Beaucoup de mes amis ont une consommation d’alcool excessive. C’est un piège lorsque l’on est schizophrène. On est plus sensible à toutes les addictions.

Il en existe d’autres. Comme celle des jeux d’argent. Parfois j’achète une grille Euro millions. Dans l’espoir de gagner le jackpot. C’est tellement facile quand on joue sur son smartphone. Comme c’est mon cas. Mais à force de perdre, l’on finit par se lasser.

Demain, à l’association de « patients » est programmé un conseil d’administration, que je vais devoir animer. C’est plutôt valorisant.

En attendant, je suis toujours assis sur mon vieux canapé déchiré, qui grince… Dehors, le vent bastonne.

Je dois voir ma psychiatre dans une semaine. La dernière fois, je suis resté 1 heure complète avec elle. Elle prend le temps d’écouter. Je ne lui cache rien. Son bureau est assez sombre. Le mobilier est en bois et en cuir. Il y fait souvent assez frais. Elle essaie de rentrer dans ma tête, de me comprendre. Cela n’est pas désagréable. Souvent elle me pose une question pour creuser un peu.

De retour dans mon canapé, je me rends compte que l’après midi vient juste de commencer. C’est un peu démoralisant. Je regarde les minutes passer. Encore de longues heures avant de discuter avec quelqu’un. Quand même, Fred vient juste de m’appeler pour retourner à la FNAC la semaine prochaine.

Anxiolytique ou paracétamol

Je me sens faible. Tellement que j’ai peur de faire un malaise. Je ne sais pas si c’est psychique ou physique. J’ai pourtant mangé ce midi. Un peu léger peut être, mais quand même.

Ce matin, j’avais rendez-vous chez le dentiste. Je me suis levé un peu plus tôt que d’habitude. J’étais angoissé. Pour finir, plus de peur que de mal. Tout s’est bien passé.

Anxiolytique ou paracétamol
Anxiolytique ou paracétamol

Je suis rentré chez moi dans un bus plein à craquer de scolaires. Arrivé au lycée, le bus s’est vidé d’un seul coup. J’ai pu respirer un peu pour la fin du voyage.

Plus les lignes de mon écran se noircissent et plus je me sens pris à la tête. Comme dans un étau. Je me demande si tout ce qu’il y a autour de moi est réel. Je me pose souvent ce genre de question. Tout n’est peut-être qu’une illusion.

Mercredi, un adhérent de mon association de « patients » m’a proposé de l’accompagner à la FNAC. Ça va me faire une sortie, pas loin de chez moi. Fred est un panier percé. C’est pour cela qu’il est sous tutelle. Il arrive quand même à grapiller un peu d’argent pour se payer quelques CD. La musique est sa passion.

Il y a aussi Fabien à l’association. Aussi sous tutelle. Sa passion est son vélo. Tous les mois il change un accessoire.

Bref, nous sommes une joyeuse bande.

Je n’arrive toujours pas à retrouver mon bien être. Je suis dans mon canapé. Assis face à mon écran d’ordinateur. La porte fenêtre de mon appartement est ouverte et je peux entendre le bruit de la rue qui résonne dans ma tête. J’hésite entre prendre un anxiolytique ou du paracétamol. Je vais opter pour les deux. Afin d’être sûr. Je serai peut-être soulagé. Puis je sortirais un peu prendre l’air.

Quand un schizophrène interprète les propos des autres

Une nouvelle semaine commence. Je suis tranquillement installé dans mon canapé. Ce matin, en discutant avec mon père, j’ai encore interprété ses propos. Ça me rend fou. Je ne peux pas avoir une conversation normale. C’est incroyable !!! Il faut toujours que je donne un sens caché aux discours de mes congénères. Le pire est que j’y crois et que je m’adapte en conséquence.

interprète les propos
interprète les propos

Souvent ça me fait souffrir. Surtout quand je suis dans un groupe. C’est la folie dans mon cerveau. Je suis alors obligé de m’isoler si je ne veux pas exploser, même avec les neuroleptiques. Dans ce cas-là, la solitude est salvatrice.

Vers 10 heures, je suis quand même allé à l’association de « patients ». Les propos parfois décousus des uns et des autres, me facilitent la tâche. Moi aussi je peux dire des choses incohérentes sans que cela ne prête trop à conséquence.

C’était assez calme. Je n’y suis pas resté très longtemps. J’avais quand même hâte de retrouver mon appartement. Et puis cela fait une dizaine d’années maintenant que je m’y rends presque tous les matins. J’en ai vu défiler des « patients ».

Même si je devrais plutôt dire « adhérents ». Comme c’est une association et qu’il n’y a pas de soignants. On est des personnes comme les autres !!!

C’est parce qu’il faut mettre les gens dans des cases. Cela rassure. On sait ou l’on se situe par rapport aux autres.

Je lève la tête de l’écran de mon ordinateur pour constater que l’image de ma télévision fonctionne toujours.

Je me replonge dans mon pc. J’aime le cliquetis que font les touches lorsque j’appuie rapidement dessus. C’est comme une mélodie. Cela coupe un peu l’assourdissant silence. Demain, de nouvelles aventures et du bien être je l’espère.  Et peut être de bonnes nouvelles.

Crise d’angoisse

Je ne me sens pas trop mal aujourd’hui. A 8 heures mon réveil m’a sorti du lit. C’est l’heure à laquelle je dois avaler goulûment mes médicaments. Une fois levé, je n’ai en générale plus envie de me recoucher.

Crise d’angoisse
Crise d’angoisse

La journée risque quand même d’être longue. Je tourne déjà en rond. Seul dans mon appartement, je n’entends pas un bruit. Ma voisine du dessous est partie prendre un peu de bon temps. Je ne sais pas quand elle reviendra de vacances. C’est une dame assez âgée. J’appréhende toujours de la croiser dans l’escalier. De peur qu’elle ne parte dans de longs monologues. Je reste alors de nombreuses minutes à l’écouter, en acquiesçant de la tête de temps en temps.

Ce midi j’irai quand même chez mes parents pour le repas dominical. Nous ne serons que deux avec mon père. Ma mère étant partie à une compétition de bridge. Elle s’entraine souvent des journées entières sur son ordinateur.

De mon côté, ma vie est rythmée par la prise de mes pilules. Dans quelques minutes, il sera l’heure du deuxième round de la journée. Gare aux conséquences si je l’oublie. D’intenses crises d’angoisse m’assailliraient.  

Ce matin, je suis sorti un peu, avec toujours le « sentiment » que les gens que je croise, sont prêts à m’agresser. Je me tiens donc toujours sur mes gardes.

Hier, j’ai quand même eu la force d’aller me faire couper les cheveux. Il était temps. Petite victoire, face au miroir pendant de longues minutes, je n’ai pas eu de crise d’angoisse. Mais la coiffeuse un peu hautaine, m’a à peine adressé la parole.

Je suis rentré chez moi un peu plus présentable. Lundi 4 mars, l’hébergeur de mon site web doit faire une importante maintenance. Mon site devrait mettre moins de temps à s’afficher, et subir moins de problèmes.