Un schizophrène hébété par le confinement

Confinement jour 12. Ce matin le réveil fut difficile. Mon cerveau ne voulait plus fonctionner. Je regardais hébété la télévision. Les sons et les images étaient comme des coups de poignard dans ma tête.

Un schizophrène hébété
Un schizophrène hébété

Hébété, je pensais avec espoir que cela allait passer rapidement.

Mais quelques heures plus tard, j’étais toujours confiné dans mon canapé.  Avec en prime, le moral au plus bas. Et comme si cela ne suffisait pas, une lassitude extrême est venue compléter le tableau clinique.

Je ne supporte plus de rester chez moi. J’ai besoin de me balader librement, toute la journée si j’en ai envie. J’ai besoin de voir du monde.

Je ne sais pas si je vais encore tenir plusieurs semaines. Je me sens en prison.

Allez,

Il faut que je me motive.

Mais hébété, mes échanges se font principalement en numérique. J’ai peur de craquer nerveusement.

Demain, une journée semblable à celle-ci se profile.

Et puis il y a mon déménagement dans ma nouvelle location qui est reporté.

Et vous, comment vivez-vous ce confinement ?

Nous risquons d’en avoir encore pour 30 jours. Je vais commencer à manquer de liquide pour ma cigarette électronique. Je vais devoir en commander par internet.

Plus les heures passent et plus je suis énervé, crispé. Je ne tiens plus en place. Je dois voir ma psychiatre mercredi. J’espère qu’elle consulte encore.

Heureusement qu’il reste l’écriture pour évacuer un peu.

Je devrais également courir à moins d’un kilomètre de chez moi.

Dehors, le soleil brille, pour nous narguer, j’en suis sûr.

Je vais aller me mettre quelque instant à la porte fenêtre de mon appartement, histoire de me sentir un peu à l’extérieur. Sans balcon, c’est mieux que rien.

Le parc à deux pas de chez moi est fermé depuis longtemps. C’est une tentation en moins. Hébété, je n’arrive plus à réfléchir.

Une réflexion sur « Un schizophrène hébété par le confinement »

  1. Courage et surtout dès que vous angoissez, testez la sophrologie, relaxation par la respiration pour mettre de l’ordre dans les idées, programmer le cerveau afin de generer des effets positifs. Ma mère était schizophrène et avait des dons de médiumnité, sa maladie est en elle depuis toujours et on etiquette schizophrénie une forme de comportement différent de la norme, il est dit que l’autisme, la schizophrénie marquait la mutation de l’être humain.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.