Les psy

Aujourd’hui ça va mieux, mon esprit et mon corps ne me font pas souffrir. Je suis même zen. Bien sûr je m’ennuie un peu, je tourne en rond. J’ai envoyé un sms à Caroline, comme depuis plusieurs jours. Aujourd’hui, elle ne m’a pas répondu. Je crois que mon insistance la soule un peu. J’en resterai là bien que cela m’énerve un peu.

Quand on est seul, le moindre petit contact a de l’importance et plus encore lorsqu’il s’agit d’une jolie femme.

Il faut accepter de ne pas forcement plaire à tout le monde. Je suis très fier avec les femmes. Ça ne passe pas toujours forcement bien.

Demain, j’ai rendez-vous chez mon psychiatre. Je n’attends plus grand-chose de ces séances qui sont de 20 minutes montre en main.

C’est surtout pour avoir mon traitement. J’ai beaucoup mûri depuis que je le vois mais j’impute cela aux efforts que j’ai faits sur moi-même.  Ces conseils sont bien gentils mais comme il ne me donne pas le moyen d’y parvenir, c’est un peu facile. Moi aussi, face à un dépressif, je suis capable de dire «  profitez des petits bonheurs de la vie » ou alors « sortez » à quelqu’un qui reste chez lui. C’est un peu comme si mon psychiatre construisait un château de sable dans ma tête. Au premier coup de vent, tout est balayé.

On m’a plusieurs fois conseillé de changer de spécialiste mais je suis comme pris dans une toile d’araignée.  Il a un côté rassurant, bienveillant, me connait par cœur et je pense qu’avec un autre ce serait pire.

J’en ai un peu assez des psychiatres qui au final ne règlent pas les problèmes. J’ai vu aussi des psychologues. On a plus de temps, souvent 40 minutes mais ce n’est que du blabla. Je pense que l’on ne change pas, on reste le même, c’est plus ou moins gravé dans le marbre.

Fatigué de vivre

Je suis épuisé cet après-midi. Les médicaments jouent un rôle c’est sûr mais il n’y a pas que cela. Si Je fais le bilan de ma vie,  celle-ci est plutôt vide.

36 ans, célibataire, sans enfants et sans travail, sans permis de conduire  et avec des angoisses lorsque je m’éloigne trop de mon domicile.

Je suis résistant à toute forme de socialisation, c’est plus fort que moi. Il y des jours, je me mets à rêver de transcender cette existence en une vie riche en rencontres, en mouvements…

Sur terre, il existe de nombreuses personnes avec qui échanger et bouger. Partir sur un coup de tête en soirée…

Cette vie je l’ai eue avant de tomber malade. Aujourd’hui je me considère un peu à la retraite bien que ce ne soit pas un choix. J’espère rebondir mais je n’y crois plus trop.

Il faudrait un miracle. Une nouvelle molécule.

La nuit, je suis angoissé si je dors ailleurs que dans mon lit. Quand je vois les efforts que je dois mettre en œuvre, juste prendre le bus, je suis blasé.

J’ai déjà demandé à mon psychiatre si je pouvais changer de traitement mais il m’a expliqué qu’à l’heure actuelle, il n’y avait pas de molécule qui réduirait mes angoisses et le repli sur soi…

Le weekend dernier, j’ai encore loupé le mariage de mon cousin, c’était trop loin. Il y a quelques années, je n’ai pas été à l’enterrement de vie de garçon de mon frère.

Je suis angoissé à l’idée de rencontrer de nouvelles personnes ou de nouveaux lieux. Et puis j’ai mon voisin qui s’est acheté une guitare. Je l’entends jouer à travers les fines cloisons de l’appartement. Il commence à me casser les ********.

Je suis fatigué à me battre contre moi, contre cette boule qui se forme dans le ventre chaque fois que je dois sortir et voir du monde.

Je suis de plus en plus isoler. Mes amis ont bien compris, ils ne m’invitent même plus. Comme vous l’aurez compris aujourd’hui j’ai un petit coup de blues.

Je ne compte plus les nouvelles ans, passés tout seul chez moi. Je suis fatigué de passer à côté des petites et grandes joies du quotidien.

Si les schizophrènes se révoltaient ?

manifestation des schizophrenes bipolaires et borderline

Une manifestation pacifique avec quelques dizaines de milliers de « fous » qui battraient le paver à paris, je crois que ça ferait le buzz.

Les schizophrènes, les bipolaires, les borderline dans la rue, manifestant pour ne plus être stigmatisés. Pour que l’on ne nous voit plus comme des psychopathes. Pour que l’on nous respecte plus, dans les différents lieux de soins. Que l’on nous parle au lieu de nous mettre des camisoles…

Je me demande bien le nombre de CRS que les autorités prévoiraient pour cette manifestation. J’imagine déjà l’angoisse de la population française devant un mouvement structuré, composé de « fous ».

C’est un peu ce que les gens pensent, s’ils sont « fous » ils ne peuvent pas se structurer et s’organiser. Cela mettrait mal à l’aise la population « normal » qui serait confrontée à ses préjugés.

Je ne sais pas si cette manifestation se fera un jour mais j’y participerai c’est sûr. Et puis nous pourrions parler de la recherche qui n’avance pas.  D’un téléthon pour les maladies psychiques qui n’existe pas.

Avec internet et les réseaux c’est plus facile de s’organiser. Nous ne bougeons pas parce que nous sommes isolés et résignés.

Nous souffrons tous tellement que nous ne bougeons pas ou, de manière marginales. Bien sûr, il faudrait que ce soit pacifique. Sinon nous donnerions raisons aux gens qui nous imaginent dangereux.

J’espère de mon vivant voir une telle manifestation. La révolte de ceux qui ont étés envoyés dans les camps de concentrations les premiers.

Il y a tellement de « fous » qui souffrent en silence, dans leur coin, sans faire de bruit. Nous n’avons pas conscience de notre nombre et de l’impact que nous pourrions avoir.

C’est un cri du cœur que je lance aujourd’hui à la réalisation de ce mouvement.  Une bouteille que j’envoie à la mer pour quiconque voudra lire ce texte.

Les schizophrènes sont-ils dangereux?

Quand je vois les souffrances que les hommes sont capables de s’infliger entres eux, je suis anéanti. Je me dis qu’en tant que schizophrène, beaucoup de personnes qui ne connaissent pas cette pathologie nous imaginent dangereux…

C’est dur à supporter d’être vu ainsi, comme un danger public. Je me questionne sur ma relation avec les gens, au courant de ma maladie. Se méfient-ils de moi ? Me considèrent-il comme dangereux ?

J’aimerai bien que non, mais je ne peux pas m’empêcher d’avoir des doutes.

C’est une maladie ayant une image tellement dégradée dans l’inconscient collectif. Je mets pourtant tout en œuvre pour créer des relations de confiance mutuelles mais ce n’est surement pas suffisant.

Mieux vaut rester discret et parler de dépression et d’angoisse, cela passe mieux. Je crois que je n’ai jamais avoué la vérité à d’autres personnes que ceux du corps médical,  comme mon nouveau généraliste…

En même temps, quand un médecin voit mon traitement, il comprend vite. J’ai une amie dont le père est schizophrène mais je ne lui en parle pas non plus. Elle ne serait pas capable de garder sa langue et je vois mal, mes autres amis au courant.

Bien sûr, les gens savent bien que j’ai quelque chose. Je suis toujours tout seul, pas de travail. Je ne vais que rarement aux soirées et je suis tout le temps dans mon appartement.

Je continue pourtant à sourire quand je croise un voisin dans la rue mais je deviens de plus en plus parano à mener une vie en marge de la société. Plus on s’isole et plus on passe pour le vilain petit canard, c’est un cercle vicieux. En été, ma porte fenêtre est ouverte et j’entends la vie dehors.

Je ne suis rassuré que le soir, quand tout le monde ferme ses volets. Je peux faire pareil, je me sens protégé. La nuit tous les chats sont gris.

Comment gérer une personne schizophrène qui angoisse ?

C’est un internaute sur Google qui se posait cette question et qui est venu sur mon blog pour trouver une réponse.

Les angoisses peuvent être traitées avec des médicaments comme les benzodiazépines.

Malheureusement, ce n’est pas miraculeux. Je suis assez souvent angoissé pour le savoir. En cas de crise, dans un transport en commun, dans la foule ou tout simplement à la maison, le mieux est d’avoir quelqu’un avec soi. De préférence un interlocuteur qui saura vous entendre et en qui vous avez confiance. Cette personne peut, vous laisser seul une fois que vous aurez repris de l’assurance. Il y a un travail à faire sur soi tout en étant accompagné.

Les spécialistes des thérapies comportementalistes et cognitives  travaillent de cette manière et donnent de bons résultats.

Le principe, pour une personne qui a peur des araignées est de la mettre en contact avec ces dernières, en l’accompagnant. Progressivement on arrive reprogrammer les gens en les confrontant à leur phobie. D’abord de petites araignées puis des mygales.

Malheureusement pour les schizophrènes, l’anxiété et les angoisses sont structurelles. Ils font partie de leur maladie.

Les schizophrènes ont des traitements efficaces pour traiter les symptômes comme les délires… mais très peu pour le repli sur soi, l’anxiété et les angoisses.

Nous arrivons à vivre en autonomie mais notre qualité de vie n’est pas excellente. On m’a aussi conseillé de faire de la sophrologie mais c’est loin et m’insérer dans un groupe me fait peur.

Pourtant, j’avais fait du théâtre, je me sentais bien pendant les répétitions. Malheureusement, le jour de la représentation, j’ai capitulé devant ma souffrance et je n’y suis pas allé.

J’ai remarqué sur plusieurs années, des phases pendant lesquelles, j’ai des activités sociales plus intenses et moins d’angoisses.

J’espère cependant être sur une courbe croissante qui me conduit vers plus d’autonomie et une vie meilleure.

Le weekend d’un schizophrène

barbecue

A peine réveillé et déjà ça ne va pas, d’habitude c’est plutôt en fin d’après-midi. C’est dur d’écrire dans ces conditions. Je me tords sur ma chaise et les gestes de mes doigts sur le clavier sont imprécis. Je viens de prendre mon traitement du matin. J’espère qu’il fera effet.

Il y a des schizophrènes qui ont une vie de famille, un travail. S’il pouvait y avoir des témoignages ? Moi je m’en sens incapable. Je vais passer une journée interminable. La douleur va se distiller dans mon corps, et chaque minute sera interminable.

Hier pourtant, en replay sur Arte, j’ai regardé plusieurs reportages passionnants. Un premier sur la transformation de New-York  en ville verte si elle veut survivre au changement climatique et un autre sur le cerveau humain. Américains et Européens mettent des millions pour mieux comprendre le cerveau. J’espère des retombés médicales pour les pathologies psychiques.  Je ne supporte plus TF1 et coca-cola…

Aujourd’hui, je ne suis plus capable de rien. Je suis le passager de ma vie. Je marche et me déplace mais c’est un autre qui est aux commandes. Ce n’est pas moi ou je ne me rends plus compte.

Il est à peine 9h00, la journée va être longue. Que faites-vous de vos journées pour passer le temps?

Je devrais faire un jogging pour me changer les idées et me faire du bien. C’est mission impossible, j’ai à peine la force d’aller me rechercher un verre d’eau.

Tout à l’air si irréel dans mon appartement, il n’y a pas un bruit. Les voisins doivent encore dormir et aucune voiture ne passe devant chez moi. J’ai l’impression d’être le dernier humain sur terre. Je suis dans une bulle, dans du coton…

J’aime cette sensation de solitude extrême, tout est calme et apaisé. Pas de violence ni de cris, personne pour me dire ce que je dois faire.

Au bout d’une heure aux deux, cette sensation commencera à devenir désagréable. Je me sentirai en prison et je chercherai sans trouver, une autre personne à qui parler.

Êtes-vous schizophrène?

Je suis schizophrène et si vous venez sur mon blog c’est que cette maladie vous concerne. Vous êtes ou vous connaissez quelqu’un atteint par cette pathologie.

Grâce à Google, je peux savoir si vous êtes passé par ce moteur de recherche et ce que vous avez tapé comme mots clés. Hé oui, Google est partout.

J’ai été touché par une personne qui est venue sur mon site en faisant comme recherche « mon fils schizophrène s’est suicidé »

C’est une terrible maladie qui peut nous amener à cette extrémité. Nos parents sont souvent désemparés lorsque le diagnostic est posé. Pour ma part l’hospitalisation était nécessaire et ils ont pu souffler un peu et espérer qu’avec un traitement j’irais mieux.

Ils m’ont toujours soutenu malgré mes dérapages, surtout mon père. Ils ont du mal à nous voir repliés sur nous-même et pour ma part me poussent à avoir des activités sociales. Je sens une résistance, une souffrance, lorsqu’ils m’en proposent.

Je crois que je ne dois pas être le seul dans ce cas-là. Je culpabilise quand je refuse, mais je fais déjà le maximum.

C’est le rôle des parents de vouloir le meilleur pour leurs enfants mais à partir d’un certain âge c’est infantilisant. Heureusement, j’ai réussi à prendre mon indépendance.

Je suis beaucoup moins en conflit avec eux. Quand je ne veux plus les voir, je rentre chez moi.

Ils ne viennent presque jamais et laissent mon logement comme zone dans laquelle ils ne sont pas chez eux.

Ça fait du bien de pouvoir avoir la maitrise sur le rangement, la décoration, le ménage, les repas…

Je suis souvent « dans un autre monde » alors toutes ces corvées me replacent dans le concrets et le réel.

J’ai l’impression d’être au commande d’un bateau et d’avoir une incidence sur la route que je prends.

Effet secondaire

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Je suis speed aujourd’hui. Je ne sais pas pourquoi et j’ai froid. Mon cerveau tourne très vite. Depuis quelques jours j’ai augmenté ma dose de neuroleptique, tout en restant dans les normes prescrites par mon psychiatre.

Le soleil ne me réchauffe pas. Je ne sais pas si j’arriverais à bander… Ce sont les effets secondaires du traitement. Je suis célibataire mais quand même, question virilité, ça me travail un peu. Je sais que ce sont des questions intimes mais les gens ont le droit de savoir que suivre un traitement lorsqu’on est schizophrène peut provoquer ce genre d’humiliation.

Il y a aussi, l’émoussement des actions et les contractions musculaires. Il y a quelques années je me suis retrouvé aux urgences avec la bouche bloquée, grande ouverte pendant des heures. Ca fait très mal.

Quant à mon comportement, comme je ne suis pas quelqu’un d’expansif, ça n’aide pas. Je ne ris jamais de bon cœur, par exemple.

Malheureusement c’est les médicaments ou être enfermé. Sans traitement, je ne teindrais pas quelques jours.

Ce matin sur la grand place, de ******* j’ai vu toute une bande de gars en train de picoler des bières. Ils sont là tous les jours.

Je pourrais finir comme eux, c’est ce qui arrive lorsque l’on est complétement paumé. Des schizophrènes dans la rue c’est assez courant.

Il y en a même dans les prisons. Ce n’est pas vraiment notre place même si parfois en fonction des actes commis. Les victimes souffrent et la justice doit être rendue mais un psychotique en zonzon, ce n’est pas vraiment le lieu pour se stabiliser.

Et puis, il y a le suicide qui est aussi très élevé chez les bipolaires, schizophrènes et les borderlines…

Sinon Caroline, ne répond toujours pas à mes SMS. Je vais me dire quelle a perdu son portable. Elle avait l’air si épanouie et heureuse lorsque je l’avait vu pour la dernière fois. Elle s’était inquiétée de savoir si j’étais bien rentré et le lendemain si j’avais bien dormi.

Depuis plus rien.

A toi et elles

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Caroline, pourquoi tu ne réponds pas à mes SMS, c’est frustrant. Je sais que tu as un copain mais on a passé un bon moment, dimanche dernier. A échanger sur nos angoisses respectives, notre schizophrénie, nos délires,  tu es un peu cabossée aussi.

Tu as ri beaucoup…. Je me suis moqué de toi mais ça avait l’air de te plaire. Qu’un homme  te parle comme ça, sans détour, tu étais conquise. On a plongé nos yeux les uns dans les autres pendant de longues secondes. Tu m’as recoiffé, tu as posé ta main sur ma joue et tu m’as embrassé.

Ce matin, cela fait déjà trois jours et j’ai froid. Je suis juste un ami, c’est ça que tu veux me faire comprendre.

A chaque sonnerie de mon smartphone, je crois que c’est toi. Bon c’est décidé, je te laisse venir, je ne te solliciterai plus.

Tu as toujours préféré les hommes sans troubles psychiques ?

C’est sûr, je suis fier, un peu macho mais je sais être un prince aussi. Je vais devoir aller prendre le bus. J’enverrai un sms vers 11h00 à l’heure à laquelle tu te lèves.

Fait attention à l’alcool, je crois que tu es un peu tombée dedans. On a passé un bon moment de complicité même si les bières nous ont aidées.

J’ai vraiment froid ce matin. Je suis idiot d’être fier comme ça. J’aurai dû être plus présent quand on s’est embrassé l’année dernière.

C’est juste que je n’aime pas montrer que je suis dépendant. Je suis vraiment trop bête. Si tu te reconnais dans cet article, Caroline ? J’écoute en boucle, « l’Américain » de Jennifer Ayache. Si en écoutant cette musique que je t’ai faite découvrir, tu penses à moi. J’aimerai bien faire battre ton cœur de fille.

Il faut vraiment que j’y aille et puis dehors le soleil va réchauffer ma peau.

The Clash

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Belle soirée en perspective, j’ai pris suffisamment de médicaments pour dormir comme un bébé. Je me shoot aux benzodiazépines et j’écoute the clash en boucle. Moi aussi, j’ai envie monter sur scène et de casser ma guitare. Ils s’avaient faire de la bonne musique dans les années 1970. C’est un peu l’ambiance qu’il y a dans ma tête.

Tout seul chez moi, je monte des plans pour devenir célèbre. Je suis tout excité à l’idée qu’on se souvienne de moi.

J’ai envie de cramer mes ailes. J’ai une sorte de vieille blessure que je n’arrive pas à refermer. Ca saigne un peu. Personne ne veut la voir, tout le monde s’en fou.

De toute façon ça m’arrange bien, je suis trop fier pour la montrer.

Pourquoi publier des ******* pareilles ? Je ne sais pas trop. Je suis anonyme sur internet. Je m’appelle Paul et puis c’est tout ce que les gens connaissent de mon identité.

Trois cents mots par articles, pour être bien référencé pas Google, ce soir je ne crois pas que je les atteindrais.

Les benzodiazépines commencent à faire leurs effets. Je sens la fatigue me gagner. Au final c’est juste un jour « normal » qui se termine et demain sera pareil.

Je ne vivrai jamais comme les clash et je ne mourrai pas comme James Dean.

Etre aimé par des millions de personnes, je m’en fou un peu. Déjà une, ce serait bien. Je pense à toi Caroline.