Le lotissement d’un schizophrène

Lotissement
Lotissement

Un sentiment d’étrangeté m’habite depuis plusieurs heures. Je marche dans la rue, je croise des gens, mais c’est comme si j’étais un fantôme. Je me sens comme mort, loin des autres, dans mon monde à moi.

C’est peut-être parce que je fais exactement la même chose, tous les jours. A peu prêt à la même heure, je vais chez mes parents, je vapote en buvant une bière sans alcool, sur leur terrasse, et je rentre chez moi. Je ne vois presque jamais de nouvelles personnes. Je ne m’éloigne pas du lotissement, ou j’habite avec mes parents, à deux minutes à pied de distance. Je peux faire 5 ou 6 allers retours dans la journée, de mon appartement à leur pavillon.

En même temps, j’ai peur du vide que je ressens lorsque je quitte ce lotissement. Lorsque dans le bus qui s’éloigne, des crises d’angoissent m’envahissent.

Aujourd’hui, je suis arrivé à saturation. Je suis une cocotte minutes, prête à exploser. Mais, je suis incapable de m’éloigner de ce lotissement. Aller ailleurs serait comme aller sur Mars. Et puis de toute façon, partir pour reproduire la même chose serait inutile.

J’attends avec impatience le soir arriver, la lumière diminuer, pour m’apaiser. Maintenant, j’ai peur de sortir de chez moi, et de croiser pour la énième fois, les mêmes habitants du lotissement.

Je n’ai qu’une seule envie, fermer les volets de mon appartement. Je n’ose plus sortir de chez moi et je ne veux voir personne. Je voudrais disparaitre sous terre.

Malheureusement, il est encore tôt.

Dans ce lotissement, je me demande ce que pensent les gens de moi. Je dis bonjour. On me répond avec le sourire. Je sais que je peux compter sur certains, mais les autres, diffusent-ils des rumeurs sur moi ? Ou juste, se posent-ils des questions ? Je suis la plupart du temps seul, à marcher, en essayant de trouver une direction à mon existence.

Introspection dans une clinique psychiatrique

Introspection dans une clinique psychiatrique
Introspection dans une clinique psychiatrique

Parfois, lorsque je me demande depuis  combien de temps je vis, lorsque je fais une introspection de toutes ces années, depuis ma naissance, une angoisse m’envahit. C’est comme un grand vide. Je suis toujours seul, face à moi-même, et j’aurai 40 ans dans 1 mois.

Je me souviens de ce réveil. J’avais à peine 20 ans, et de ce lieu, un hôpital psychiatrique. Les draps étaient blancs. J’étais en caleçon vert, mais je ne m’étais pas déshabillé. On l’avait fait pour moi. J’avais fait une crise de schizophrénie aigue, puis un malaise. J’avais perdu connaissance.

Ce matin-là, il avait fallu que je sorte dans le couloir. Que je vois des hommes en blouses blanches, et d’autres qui étaient hagards, pour comprendre.

J’avais passé 3 jours dans ce lieu. Dans une région que je ne connaissais pas. J’étais en vacances avec mes parents.

Le premier soir, j’avais mendié un sédatif pour dormir. La nouvelle réalité dans laquelle j’entrais, était trop insupportable. Il fallait que je me mette en veille.

Je me voyais déjà passer de longue année dans cet endroit. Je n’avais pas encore revu mes parents.

Je me suis mis à inspecter les fenêtres. Elles étaient robustes, et permettaient à peine à un bras de passer. Ce n’était pas suffisant pour se faire la belle.

Heureusement, il y avait une pièce avec une télévision, pour passer le temps et se changer les idées.

C’est dans ce genre de lieu, que l’on peut faire une introspection, sur ce qui l’on est vraiment. Il n’y a quasiment rien à faire, et coupé du monde, dépendant pour sa liberté d’autrui. On se retrouve face à soi-même.

Heureusement, le troisième matin, j’ai enfin pu voir mes parents. Le soleil était aussi là. J’ai pu quitter cette hôpital, tremblant qu’au dernier moment, l’on change d’avis et que l’on me garde.

Journée de la schizophrénie

Journée de la schizophrénie
Journée de la schizophrénie

Je suis sorti dehors ce matin. Un froid glacial m’a piqué jusqu’à l’os. J’ai réajusté mon écharpe, pour me protéger. Cette journée de la schizophrénie est étrange. Je marchais dans la rue, seul. Il n’y avait pas âme qui vive. Je me suis alors demandé, si je n’étais pas mort, tel un fantôme, dans une autre galaxie. Cela fait quelques jours que je n’ai parlé à personne. Je vis reclus dans mon appartement.

Souvent des odeurs de cuisine arrive jusqu’à moi. L’immeuble est très mal isolé. L’hiver, je n’arrive pas à monter à plus de 17 degrés, sans exploser mes factures d’électricité.

Cette journée de la schizophrénie est un bon moyen de parler de cette maladie, qui n’est pas rare, mais qui est très mal connue. Elle fait peur, mais dans la plupart des cas, un schizophrène est uniquement dangereux pour lui-même.

Il y a quelques jours j’avais rendez-vous chez ma psychiatre. C’est une femme qui doit avoir 50 ans. Tous les mois, j’ai droit à mon ordonnance de pilules de toutes les couleurs. Je prends les rouges pour garder un esprit plus ou moins clair, les vertes pour lutter contre les angoisses, et les jaunes, pour ne pas déprimer, et cela fait 20 ans que cela dure.

J’ai connu plusieurs hospitalisations en milieu psychiatrique. Je suis tombé dedans, lorsque j’avais à peine 20 ans. C’est un monde que l’on découvre, dans la douleur, et une barrière que l’on franchit pour toujours. Il n’y a pas de guérison totale.

La journée de la schizophrénie, pour moi, c’est tous les jours. J’aimerai que plus de personnes lisent mon blog, pour toucher du doigt cette pathologie, et qu’ils arrêtent d’avoir peur.

Demain, une nouvelle semaine va commencer. Je vais devoir sortir de chez moi, angoissé, et dans la souffrance. Je voudrai tellement me reposer, sur une plage de sable fin, au soleil…

La nuit comme répit

La nuit
La nuit

Cet après-midi, mes parents sont à un enterrement. Je ne connaissais pas beaucoup la défunte. Un épais brouillard s’est levé, comme pour accompagner cette personne, vers un monde invisible.

Chaque seconde qui passe, nous rapproche inexorablement de ce moment.  Quoi que nous fassions ou disions. Et après, l’infini d’un repos éternel ? Tout cela me donne des angoisses.

Pourtant, quand je suis mal, je n’ai qu’une seule phrase en bouche : « J’ai envie de crever ». Cela arrive souvent le soir, quand après une longue journée de solitude, les idées envahissantes cavalcadent dans ma tête. Il faut alors que je me repose, que je rejoigne mon lit et que je me cache sous un épais duvet.

Là je suis bien, ou tout du moins, je sais que la douce torpeur de la nuit, va de son noir manteau, figer ce monde que je n’arrive plus à suivre.

J’aime quand les choses s’arrêtent. Le sommeil est une expérience que j’aime répéter chaque soir.

Le matin, mon antidépresseur me met en joie. C’est même trop. Je n’arrive plus à tenir en place. Il faut que je marche, c’est même désagréable.

La nuit, je peux me réveiller, et la plus part du temps je me sens bien. Comme une parenthèse enchantée, je retourne vite me réfugier dans mon lit sous mon épais duvet.

Quelque fois, un peu somnambule, je fais des choses dont je ne me souviens plus le lendemain. Il m’est arrivé dans mon sommeil, de prendre des médicaments. Je m’en suis rendu compte, en trouvant une boite ouverte, sur ma table de nuit, le lendemain matin. J’ai donc tout mis sous clé.

Il est encore tôt, mais je commence déjà à penser au moment, ou n’en pouvant plus je fermerai mes volets. La nuit approchant, comme une amie, dans mon grand lit vide.

1000 morceaux de cervelle

1000
1000

Le soleil brille de 1000 feux et fait fondre la route qui ce matin était encore glissante. Je me suis réveillé de bonne heure, vers 7 heures, avec toujours ces comprimés à avaler, sans vomir.  A force, je ne les supporte plus.

Ce matin, j’étais vraiment en 1000 morceaux. Excité par les antidépresseurs et en même temps, j’avais l’impression d’être au bord d’une falaise, prêt à dégringoler, ou tout du moins, à tomber de quelques mètres encore.

Mon cerveau était comme ouvert en deux, en trois en quatre… Comme une bouteille en verre, qui explose en 1000 éclats, lorsqu’elle touche violement le sol.

Je ne suis vraiment pas sur la bonne voie. J’ai des angoisses qui me paralysent, comme un tétraplégique. Toute action, que je mets en place, me fait craindre d’être le responsable d’une catastrophe.

Y aura-t-il, un moment dans l’infini de temps, où je serais bien ? Après ma mort ?

Pour l’instant j’attends. C’est tellement dur et pourtant, j’ai l’impression que le pire est à venir.

Cet après-midi un ami doit passer me voir. Je l’espère, pas trop longtemps. Je ne supporte pas d’être envahi dans mon espace. Je commence déjà à préparer une excuse pour le faire partir, au bout d’un certain temps.

Le soir vers 18 heures, quand je suis seul chez moi, 1000 pensées désagréables envahissent mon cerveau. Je n’en peux plus, je ferme les volets et je me refugie sous une épaisse couette, dans mon lit.

Le lendemain matin cela recommence. Il y a comme un paysan qui laboure mon cerveau avec sa charrue. Je suis crispé. Les antipsychotiques m’éloignent des pensées délirantes, mais pas de la souffrance.

Je suis tendu comme un arc. J’aurai besoin d’un relaxant. De me sentir bien, juste une heure ou deux. Malheureusement, les anxiolytiques n’ont plus d’effet sur moi.

Schizophrénie et autonomie

Schizophrénie et autonomie
Schizophrénie et autonomie

Le matin, c’est le moment de la journée pendant lequel je suis le moins angoissé, et capable le plus d’autonomie.

Je vis seul dans mon appartement. Je me débrouille pour faire les courses, dans un supermarché à 5 minutes à pieds de chez moi. Tous les matins, réglé comme une horloge, j’y vais faire mon petit tour. A force, je finis par connaitre les caissières, et les clients du magasin, qui comme moi, attendent l’ouverture.

Passé la collation du midi, je suis plongé dans une souffrance intense. Je ne suis plus capable de faire grand-chose. Je m’installe dans mon canapé  et j’attends. Je regarde l’heure souvent. Je n’arrive plus à prendre le bus pour aller en centre-ville. Je suis comme momifié. Mon autonomie en prend un sacré coup. Pour mes rendez-vous à l’extérieur, je suis obligé de faire appel à mes parents, pour qu’ils me conduisent. Je suis trop angoissé à l’idée de sortir seul de chez moi.

D’un point de vue général, j’ai beaucoup de mal pour me déplacer. Je ne suis pas en fauteuil roulant, mais c’est les crises d’angoisses, qui me rappellent de ne pas trop m’éloigner de chez moi. Il faut que je lutte pour retrouver mon autonomie.

Souvent le soir, je ne mange rien. Je me suis habitué à ce mode de vie, et en plus, bien qu’ayant un traitement qui fait grossir, je ne prends pas de poids. Je mange un peu plus le midi.  Je cuisine assez souvent des plats à base de pâtes. C’est ce qu’il y a de plus simple et de moins cher.

Le soir vers 19 heures, n’en pouvant plus des pensées qui encombrent tout l’esprit, je vais me réfugier dans mon lit.

Mais vraiment, ce qui me fait le plus peur, c’est de me retrouver seul, sans les parents que j’ai encore la chance d’avoir. Le matin, je me réveille angoissé, à l’idée de de les perdre.

Avaler des pilules à en vomir

Avaler
Avaler

J’ai de plus en plus de mal à avaler les pilules le matin, mon corps ne les supporte plus. Cela fait 20 ans, que tous les jours, je fais le même rituel. Un verre d’eau et un comprimé à la fois, avec pendant de longues minutes, l’envie de vomir, et des hauts le cœur pendant quelques secondes.

Toutes mes journées commencent ainsi. Après j’avale des litres de liquide, du coca zéro, en même temps que j’utilise ma cigarette électronique. Cela m’occupe.

Le matin, je vais dans une association de patients, située à 10 minutes en voitures. C’est mon père qui me conduit. Je suis trop angoissé pour prendre le bus.

Je n’y reste jamais trop longtemps. Je discute avec les uns et les autres, pendant une petite heure. Pour retourner chez moi, j’arrive à monter dans l’autocar. Je m’installe derrière le conducteur, pour ne pas à avoir à croiser le regard des autres voyageurs.

Une fois rentrer dans mon appartement, derrière la porte que je viens juste de fermer, je pousse un « ouf » de soulagement. C’est un peu le seul lieu sur terre, ou je me sens en sécurité.

J’allume alors la télévision. Il fut une époque, je ne pouvais même plus la regarder. On s’adressait à moi, à travers les images. C’était insupportable.

J’interprétais aussi, les gestes des gens dans la rue. Pourquoi me disaient-ils cela ? Je n’étais pas stabilisé. J’étais au bord de l’explosion. Il n’y avait que dans ma chambre ou je ne me sentais pas agressé.

A cette époque, je n’avais pas de traitement médicamenteux. Même mes parents m’agressaient, à travers l’interprétation que je faisais de leurs propos. J’avais développé une haine à leur encontre.

Il a fallu une hospitalisation en milieu psychiatrique, et avaler pendant des années des antipsychotiques, pour que je retrouve un peu la raison.

Sous l’emprise d’antidépresseurs

sous l'emprise
sous l’emprise

Sous l’emprise antidépresseurs, je me montre plus jovial. Je dis bonjour à des gens que je ne salue pas d’habitude. En rentrant dans le bus ce matin, j’ai serré la main au chauffeur, qui est aussi un de mes voisins. Je me suis quand même installé à l’avant du bus, dans un coin, pour ne pas être confronté aux regards des autres. Je ne sais jamais comment faire, baisser la tête, regarder à droite ou à gauche…

J’ai quand même remarqué que sous l’emprise d’antidépresseurs, je me montre d’avantage euphorique. Je danse dans mon appartement, sans raison. Heureusement qu’il n’y a pas de cameras.

Malgré tout, les angoisses sont toujours présentes, si je dois aller au supermarché en pleine heure de pointe, je ne peux pas prendre de caddie. Je serais trop angoissé à l’idée de devoir attendre aux caisses. J’ai déjà eu le tour. La peur est tellement intense, dans la tête, que je pourrais faire un malaise, au moment de régler la note, ou avant.

Du coup j’achète de petites quantités, et je vais aux caisses automatiques.

C’est pareil pour le coiffeur. Même s’il n’est pas loin de mon domicile, j’ai des crises d’angoisses au moment de me faire coiffer. En effet, les cheveux mouillés, je ne peux plus partir, je suis coincer sur le fauteuil, pendant de longues minutes. De plus, il faut alimenter la communication. On me demande « Qu’est-ce que vous faites dans la vie mon bon monsieur ? ». Je ne sais jamais quoi répondre, alors je m’invente un métier, « animateur » je réponds souvent.

Et puis il y a mon visage dans le miroir. Je n’aime pas me regarder. Je me confronte à l’image que je renvoie, et c’est angoissant.

Sous l’emprise de médicaments, la vie est quand même moins dure que lorsque j’ai fait mes crises. Malgré tout, les pilules multicolores que j’avale trois fois par jour, sont loin de résoudre tous mes problèmes.

Quelle drogue pour être euphorique ?

Euphorique
Euphorique

« Euphorique », c’est le mot qui correspond le mieux à mon état ce matin. J’ai pris mon antidépresseur, et avec le temps, il me fait de plus en plus d’effet. Je me mets à danser, chanter ton seul dans mon appartement, un peu comme un fou. Il ne faudrait pas que quelqu’un me voit dans ces moment-là. Devant mon miroir, je me fais peur tout seul, en déformant mon visage.

Malheureusement, le soir, je ne suis pas du tout dans le même état d’esprit. Vers 17 heures, et même parfois beaucoup plus tôt, un voile sombre vient obscurcir mes pensées. Je me mets à avoir des angoisses, intenses. Je me dis qu’un drame va se passer, et je vais en être le responsable, parce que j’ai fait ceci ou cela, des choses anodines bien souvent. Je n’arrive pourtant pas à me raisonner, les idées envahissantes sont trop fortes.

En plus des angoisses, venant du ventre, une « envie de crever » assiège mes pensées, vers 18 heures.

J’essaie de tenir le plus longtemps possible, avant d’aller me réfugier dans mon lit. Car sous les draps, je donne de violents coups de poing dans mon matelas, avant d’être anesthésié, par de puissants neuroleptiques à effet sédatifs.

Je peux dormir 12 heures de suite sans me réveiller.

Lundi, l’association de patients que je fréquente, va rouvrir ses portes, après une semaine de fermeture. Cela va me faire du bien de voir d’autres personnes que mes parents, que je vais visiter 3 fois par jour.

Pour l’instant, je suis encore euphorique. J’ai du mal à rester en place sur mon siège et à écrire. Mon appartement baigne dans une agréable odeur de viande mijotée, peut-être du bœuf bourguignon. Ma voisine est aux fourneaux et les odeurs traversent les murs par la ventilation. N’ayant pas déjeuné, c’est assez alléchant.

Bonne année 2018

31 décembre
31 décembre

De mon côté, la soirée du 31 décembre 2017 s’est déroulée rapidement. Trop angoissé pour sortir chez des amis qui m’avaient invités en ville, je me suis fait passer pour pâle. J’avais senti l’angoisse monté dès le 31 au matin, au moment de faire mes courses. J’avais donc acheté une bouteille de bière, au cas où.

Le 31 décembre vers 18 heures, j’ai donc ouvert les 75cl de bière, seul, chez moi. J’avais récupéré un verre chez mes parents, spécialement pour boire ce genre de breuvage.

Au moment de prendre les médicaments du soir, j’avais déjà bu la moitié de la bouteille. C’est alors que me sont revenues les mises en garde de ma psychiatre, « ne pas boire d’alcool avec votre traitement ».

Un peu méfiant, j’ai quand même fini la bouteille.

J’ai commencé à me sentir mal. Mes parents étaient à 200 kilomètres, je ne pouvais compter sur eux. C’étaient des angoisses qui montaient, de plus en plus fortes. J’étais assez alcoolisé et je ne pensais plus qu’à une chose, faire baisser mon taux d’alcoolémie.

Il fallait que je dorme, pour faire passer le temps, sans penser aux risques que l’alcool mélangé aux médicaments pouvait engendrer.

Ce n’était vraiment pas une soirée de fête, ce 31 décembre 2017.

Il devait être 20 heures quand je me suis mis dans mon lit. Il fallait que je m’endorme le plus vite possible, et oublier cette soirée pour passer à 2018.

J’avais déjà vu dans l’après-midi, les villes de l’hémisphère sud comme Sydney, passer à l’année suivante, dans un concert de feux d’artifices et de pétards. Mais avec l’âge, l’excitation était de moins en moins forte.

J’espère que vos soirées du nouvel an ont été plus festives que la mienne, et je vous souhaite force sérénité, et santé, pour cette nouvelle année 2018.