Papillon de nuit

Cette nuit le moral est bon. Je viens de me faire une pizza. J’ai quand même hâte que le jour se lève, pour voir des gens. Pour l’instant, il fait encore nuit noire. Je profite du calme autour de moi. Il n’y a presque pas un bruit. Juste le son du four qui refroidit.  

Hier j’ai fait un peu de bricolage avec mon père, en plein soleil. Assez vite, j’ai dû prendre une pause. Mes médicaments m’ayant provoqué des vertiges.

Demain, je pense aller à mon association de patients. J’ai hâte de retrouver mes amis, dans de meilleures conditions que vendredi dernier. Je l’éspere.

Et puis si j’ai le courage, je ferais un peu de running, dès les premières lueurs du soleil, tout à l’heure.

Bref, je reprends peu à peu mes habitudes, après un long tunnel qui aurait pu me conduire à une hospitalisation en psychiatrie.

Mais je ne suis pas complètement sorti d’affaire… Il faut encore que mon mieux être dur un peu. Le cerveau est tellement complexe !!! 

Et le miens dysfonctionne.

Pour passer le temps je viens d’allumer la télévision. Je regarde MTV.  Régulièrement je vais à la fenêtre pour vapoter. J’ai besoin de ma dose de nicotine. J’en suis accro.

Il va bientôt être l’heure d’avaler mes petites pilules de toutes les couleurs. J’en suis accro aussi. La nuit passe trop vite.

Allez encore quelques heures de bien être, il est maintenant 4 heures.

Dehors les étoiles scintillent. Les papillons de nuits veulent renter dans la maison. L’ampoule est bien plus proche, et à leur portée.

Ça sera tout pour aujourd’hui. J’espère vous revoir bientôt, en pleine forme.

Une réflexion sur « Papillon de nuit »

  1. Salut Paul,

    J’espère que tu vas bien malgré le fait que tu n’aies pas posté depuis quelque temps.

    Je suis sorti de la clinique. Ce fut éprouvant, notamment en raison de mon voisin de chambre qui m’empêchait de m’endormir à l’heure que je voulais.

    Mon psy m’a prescrit, dès l’entrée, un nouvel AP : de la quétiapine 50 mg/j à la place de l’olanzapine 5 mg/j. Au bout de trois semaines de traitement, mon corps ne s’est toujours pas bien habitué à ce nouveau traitement : bouffées paradoxales d’angoisse, déprime et, surtout, perte de l’équilibre. Mon médecin traitant et mon psy m’ont dit que ça devrait « normalement » disparaître petit à petit.

    As-tu essayé, si ce n’est pas indiscret, plusieurs antipsychotiques ? Je crois que c’est du solian que tu prends, non ?

    Prends bien soin de toi et à bientôt, peut-être, sur ton blog,
    Bruno

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