Il est encore trois heures du matin. Je me suis réveillé deux heures plus tôt. Pour tout vous avouer, cela fait presqu’un an que je vis la nuit. Je suis tranquille, personne ne me dérange. Tout est calme et paisible. Je me sens mieux.
Autant vous dire que vers 17h00, je suis couché. Je m’endors rapidement.
Depuis un an, j’ai divisé par deux ma consommation de Lorazépam. Il me reste encore trois milligrammes par jour. Heureusement ma psychiatre est là lorsque je doute. Lorsque c’est dur… Les anxiolytiques sont vraiment des « cochonneries ».
Tout à l’heure, j’irai m’acheter de quoi prendre mon petit déjeuner au supermarché pas très loin de chez moi. D’ici là, il ne me reste plus qu’une pomme et une banane. C’est un peu léger. Je vais surement avoir faim.
Hier, dans la nuit, j’ai eu la force d’aller faire un peu de course à pied, en pleine ville. C’est l’une de mes passions. Les endorphines ont fait leur boulot. La sensation de bien-être était là.
Ça y est, je commence à avoir faim.
Je vais aller voir du côté de ma cuisine ce qu’il me reste.
J’ai vu également que de nombreux lecteurs, que je ne pourrais jamais assez remercier, se posent beaucoup de questions concernant la vie de couple avec une personne souffrant de schizophrénie.
Souvent, la méconnaissance de cette maladie est le premier frein. Et notamment, l’éventuelle dangerosité que cela peut représenter. Il y a beaucoup de fantasme autour de cette question.
Je connais de nombreux « collègues » en couple et cela se passe très bien.
Je n’ai pas vu le temps passer. Cela fait trois heures que je suis debout. Tout est toujours calme. Cela fait du bien. Je ne vais pas tarder à rallumer la télévision que j’avais arrêté pour écrire.
Encore une fois je remercie toutes les personnes qui viennent sur mon blog. Je promets de revenir rapidement.