Une journée ordinaire

Le cerveau peut-être la pire des prisons et le corps son instrument de torture. Des pensées récurrentes qui font mal, qui reviennent toujours, pendant une journée, des mois, des années et donnent de grands coups de butoir, dans la boite crânienne.

Le corps est alors le réceptacle de cette tension. Il se cabre, se plie dans tous les sens. Plus aucun lieu sur terre ne permet de s’apaiser. Rechercher alors en vain, une méthode pour moins souffrir, un médicaments, parler à quelqu’un, écrire….

Tourner en rond, comme un fou, sans autre but que de s’évader. Mais toujours et encore, le mal être revient, comme un boumerang.

Imaginer souffrir encore plus et en avoir peur. Continuer à faire les choses du quotidien, peut devenir insupportable.

Trouver une occupation pour que le cerveau, enfin, libère de ces pensées qui font mal. S’occuper à quelque chose, compter les moutons par exemple et se dire que quelques secondes ça a été, c’est déjà cela de pris.

Et puis arrive la nuit, la journée s’achève et le calme revient. Tout doucement, le tumulte laisse place à la détente. Pendant quelques minutes, avant de m’endormir, je serai bien.

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