La fusillade d’Istres

« Le tueur, un déséquilibré passionné d’armes… » Voilà ce que je peux lire sur internet ou entendre à la télévision. J’ai même entendu dire par des journalistes qu’il était schizophrène.

Encore une bonne occasion pour nous rendre la vie plus difficile et nous stigmatiser d’avantage, nous les schizophrènes.

Déjà qu’on nous oblige à passer devant un juge  pour sortir d’hôpital psychiatrique même si nous n’avons rien fait qui contrevient aux lois.

Si vraiment nous étions dangereux, comme nous sommes 600 000 en France, je crois qu’il y aurait des morts tous les jours, hors ce n’est pas le cas.

Vous imaginez, 600 000 schizophrènes qui se baladent dans les rues de France. Vous vous en apercevez ?  Dans le monde, cela représente une personne sur cent que vous croisez.

Mais rarement nous nous faisons remarquer. Nous préférons nous replier sur nous-même et restez chez nous parce-que nous avons peur. Nous préférons ne pas nous faire remarquer parce-que pour nous c’est l’hôpital psychiatrique.

Une réflexion sur « La fusillade d’Istres »

  1. Comme c’est vrai. Dans une grande ville, imaginons que l’on habite dans un grand immeuble, ou le pâtés de maisons tiens : Ben dans tout cela il y a statistiquement une personne atteinte de schizophrénie. Aucun des voisins ne le saura jamais.
    Cela reste « invisible » quand le patient est traité et pas en crise.
    Car je peux te garantir que mon amie dans son (petit immeuble de 10 apparts) : tout le monde savait qu’elle était malade. Pas ou mal gérée à l’époque, ses crises tout le monde les subissait.

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