La France qui souffre

la France qui souffre

La matinée s’est bien passée. J’ai réussi à prendre le bus pour aller à l’association. Tout compte fait cela m’a fait du bien de voir du monde. C’est un endroit pour les adultes en souffrance psychique. Il y a toutes sortes de personnes. Des adhérents aux vêtements sales, aux ongles longs et noirs de crasses, aux cheveux pas lavés ou d’autres, qui passent inaperçus dans la rue.

J’ai quand même du liquide hydro-alcoolique, pour me laver les mains une fois avoir dit bonjour en arrivant. C’est un groupe très hétérogène qui de temps en temps se disputent pour pas grand-chose. J’y passe une heure ou deux, ça me suffit. Si vous souhaitez voir des gens uniques, c’est le lieu. Il y a des schizophrènes comme moi, des bipolaires, des dépressifs… Je m’y sens à l’aise. Nous formons une joyeuse petite bande. C’est là que j’ai rencontré Caroline. Elle venait il y a quelques années. Il s’y passe toujours quelque chose.

Le monde est dur, surtout pour nous et quelquefois certains viennent en pleurant et déversent leur colère du monde extérieur ou demander de l’aide. Beaucoup sont sous tutelles, touchent les aides de l’état et galèrent pour trouver un logement. Ça ne rassure pas les propriétaires alors qu’ils sont certains d’être payés. D’autres viennent avec des problèmes administratifs.

Nous sommes une bande de gens fragiles, qu’un rien peut déstabiliser, angoissés, paumés et cabossés par la vie.

Ce n’est pas la France qui se lève tôt pour aller travailler et gagner plus. C’est la France qui se cache qui souffre. La France handicapée qui demande qu’on la respecte un peu plus. La France à qui l’on met des camisoles et qu’on estourbit de médicaments. La France qui souffre et qui n’intéresse aucun parti politique. C’est la France de la rue et des restaurants du cœur.

Le matin d’un schizophrène

Ce matin, je tremble, je suis fracturé. C’est apparu dès le réveil. J’ai mal à la tête. J’ai du mal dormir. Je n’arrive pas à me concentrer ni à stabiliser mon cerveau. Je dois prendre le bus dans une heure. Je ne suis pas vraiment en état. J’en ai assez de souffrir. J’ai pris mon traitement avec un Temesta en plus. Je suis angoissé.

Hier j’ai passé une partie de l’après-midi avec Caroline. Elle n’allait pas bien non plus. On a bu un verre sans alcool et je l’ai raccompagné chez elle. Elle ne savait plus se repérer dans les petites rues du centre-ville où elle habite.

Elle était vraiment paumée. Elle souffre de troubles psychiques. Je ne sais pas exactement quel est sa pathologie. Elle ne doit pas être schizophrène mais bipolaire. En partant de chez elle, rassuré de l’avoir de l’avoir mené à bon port, elle a posé sa main sur mon épaule comme à un vieil ami qu’elle voulait remercier.

Il faudrait que je calme mon cœur qui bat trop vite sous la pression d’une peur diffuse qui apparait de temps en temps sans que j’en connaisse la raison. Tout tremble autour de moi, je n’arrête pas de passer la main sur le front en me disant « ça va aller mieux ».

J’ai l’impression d’être en manque. J’ai pourtant eu ma dose de nicotine via ma cigarette électronique. Je ne comprends pas pourquoi je souffre. Il faut que je me hâte. Le bus part dans une heure. J’ai ce temps là pour me ressaisir, sinon je serai obligé de demander qu’on me conduise. Je n’aime pas cela. J’aime être autonome. C’est une bataille de tous les jours.

Je ne sais plus quoi faire pour aller mieux. Il faut que j’aille en ville. Je me suis engagé pour l’association dans laquelle j’ai des responsabilités.

J’ai un peu moins d’une heure, maintenant. Le temps passe vite en écrivant cet article.

Jour de violence

jour de violence

Ce matin ça ne va pas. Je suis contrarié. Je devrais passer au-dessus mais je me sens mal. Je suis comme cela. J’aime que tout marche du premier coup. Quand quelque chose m’échappe je deviens irascible et j’en veux à tout le monde.

Je préfère rester chez moi, plutôt qu’agresser tout le monde. C’est dur, je sens une grande tension intérieure. Je devrais peut être aller courir un peu mais je n’en n’ai plus la force. Quand une vie est plus ou moins ratée, le moindre grain de sable prend des proportions énormes. Je vais essayer de calmer en faisant quelques exercices de respiration.

Je me sens vraiment mal. Ça m’arrive assez souvent. Je m’allonge dans mon canapé. J’espère que ma journée ne sera pas gâchée.

En plus, c’est un jour férié, je dois manger chez mes parents, il va falloir que je garde mon sang froid. Leurs moindres petites remarques vont devenir insupportables.

Je voudrai pouvoir me relaxer. La tension commence à baisser. J’écris minute par minute ce que je ressens. Les anxiolytiques et neuroleptiques que j’ai pris tout à l’heure commencent à faire leur effet et se propagent dans mon corps.

Je suis un peu estourbi, ça fait du bien. Je ne suis pas violent physiquement dans ces moment-là, je prends sur moi.

J’ai en horreur le sang et les larmes. Je préfère partir ou régler verbalement les problèmes même si je suis à cran. De toute façon les mots ont plus d’impact que les coups de poings et la violence physique, c’est comme cela que je règle les conflits et que je me fais respecter.

Les nuages s’écartent et laissent passer le soleil. Je ne sais pas ce que je vais faire ce matin. Marcher un peu me ferait le plus grand bien.

J’aimerai bien allé boire un verre avec des amis mais comme tous les jours fériés, il n’y a pas de bus avant le début d’après-midi et je n’ai pas beaucoup de copains.

Je suis un ermite

ermiteL’ennuie gagne du terrain. Ce matin comme très souvent, à 6h00 j’étais déjà debout. Je compte alors les minutes pour arriver à 9h00 et prendre le bus pour aller dans une association de patients. De retours à midi et après un repas en famille, commence la traversée du désert jusqu’à la nuit tombée. Rivé devant la télévision, je m’abrutie d’images en tout genre. Du clip vidéo d’une américaine qui montre ses fesses au débat entre deux hommes politiques.

Quelque fois, il m’arrive de rester crispé pendant de longues heures. Je donne alors de violents coups de poings dans mon canapé. Aucun relaxant ne peut me calmer et viennent parfois les idées délirantes. Je ne suis alors plus bon à rien et vers 18h00, n’en pouvant plus, je vais me coucher. Dans le noir et dans mon lit, j’arrive à trouver un confort psychique.

J’essaie quand même de bien présenter avec des vêtements toujours propres… Dans l’association de patients dans laquelle j’ai des responsabilités, il est arrivé que la femme de ménage me demande d’un ton inquiet « vous n’êtes pas malade vous ? ». Pour ne pas trop la perturber je lui ai menti.  Et puis de toute façon, flatté, je n’avais pas envie de m’expliquer. Elle avait l’air satisfaite, je n’ai donc pas insisté.

La schizophrénie n’est pas marquée sur le front. On peut faire un peu illusion. Moi c’est les angoisses qui me démasquent.  Ça doit faire plusieurs années que je ne me suis pas éloigné de plus de 5 kilomètres de mon appartement.  Et puis le repli sur soi, mes amis ne m’invitent plus à leurs soirées, blasés de m’entendre dire que j’ai mal à la tête ou que je suis fatigué….

Quand ils viennent chez moi, je sature au bout d’une heure. Je me sens envahi. Il n’y a que leur départ qui me soulage. Je suis un ermite. Les gens sont un peu étonnés que dès lors je coupe les ponts. Je m’en lasse vite. Passer des soirées à essayer de trouver des sujets de discussion m’est pénible. Pourtant, certains ont l’air d’apprécier. C’est qu’ils parlent beaucoup et moi j’écoute leurs problèmes. J’en ai déjà assez comme ça avec les miens.

Les attentats du world trade center

11 septembreJe viens de voir ma pharmacienne et avec moi elle se fait beaucoup d’argent. C’est cependant plus rentable pour l’état que je sois dans mon appartement en autonomie qu’hospitalisé en psychiatrie. Sans médicaments, je ne tiendrai pas longtemps. A l’époque en crise et avant d’être stabilisé, je passais mes journées dans mon lit à délirer. C’était chez mes parents et les pauvres, ils ne comprenaient pas pourquoi je n’allais plus à la fac et j’étais tout le temps dans ma chambre. Ça n’a pas été facile pour eux non plus de devoir renoncer à l’avenir radieux qu’ils m’avaient envisagé.

Aujourd’hui et après de nombreuses années, j’ai accepté ma maladie et tout ce que je ne ferai jamais. J’espère cependant avoir de temps en temps d’assez bons moments pour que la vie vaille le coup d’être vécue.

Pare qu’en souffrance cela peut aller très vite. J’ai déjà essayé de me pendre ou une autre fois de prendre tous les médicaments que j’avais sous la main pour en finir. Quand on a trop mal, on ne réfléchit plus on veut juste que ça s’arrête.

Les fois où j’ai le plus souffert c’est quand même lorsque j’étais à l’extérieur,  notamment sur un chantier de fouille archéologique dans lequel j’avais été pris comme bénévole. Je creusais des trous avec une truelle pour m’y cacher. La compagnie des autres étaient insupportable. Comme si j’étais coincé dans une sorte de système social insupportable, entres les autres bénévoles et les chefs de chantier. Une fois rentré chez mes parents j’étais délirant mais les souffrances étaient moins intenses.

Aujourd’hui je suis fier de pouvoir vivre seul même si je vois mes parents presque tous les jours et que leur présence met indispensable.

J’ai compris et admit que je ne serai jamais le « maitre du monde » comme le dit la chanson d’Axel Red & Renaud, Manhattan Kaboul. Moi aussi j’ai connu mes attentats du 11 septembre.

Vide

Un moment de quiétude, ça fait toujours du bien. Mes souffrances psychiques ont l’air de me laisser un peu tranquilles aujourd’hui. Ce matin j’ai pris le bus sans aucune difficulté. J’ai maintenant comme habitude de m’assoir à l’avant pour ne pas voir les autres passagers, c’est mieux. C’est un peu comme si j’étais dans une voiture personnelle, avec comme visuel, le chauffeur et la route.

Plus tard en rentrant chez moi, j’ai eu un échange par SMS avec Caroline qui ne répondait plus depuis quelques jours. C’est une chouette fille, je suis parfois provocateur, c’est plus fort que moi. Elle commence à me connaitre et me laisse mijoter un peu avant de me répondre.

Par contre l’après-midi risque d’être longue. La télévision c’est barbant mais quand on n’a rien à faire. Ils passent en boucle les résultats des élections européennes et sur une autre chaine, des clips vidéos avec des femmes objets. Le pouvoir et le sexe font toujours tourner le monde. Je suis un peu à mille lieues de tout cela.

Ce qui est important à mes yeux, c’est juste de ne pas souffrir. Parfois je me demande qu’elle vie j’aurais eu si je n’avais pas été schizophrène mais très vite je pense à autre chose, ça fait trop mal.

Je commence à ressentir un grand vide, sans passion ni gout pour effectuer la moindre action. Je passe de mon canapé à l’écran de mon ordinateur. Tout me parait si inutile comme regarder un film où ouvrir un livre.

Il est encore tôt dans l’après-midi. Les joies sont de courtes durées. La fatigue psychique commence à me gagner. Je me demande pourquoi faire des efforts toute la vie. On ne se souviendra pas plus de moi et je n’aurai pas changé grand-chose. Je me demande comment les gens font-ils pour être motivé et se lever chaque matin. Quel est donc leur ressort intérieur ? Moi, si je ne sais pas où je vais, j’arrête d’avancer. C’est juste que j’aimerai bien que cela serve à quelque chose et là j’ai un doute.

« A voté »

Je marche depuis 5 minutes direction le bureau de vote. Je suis accompagné de mon père. Tout seul, étant donné mes angoisses, j’aurai renoncé.  Je me sens mal, je suis en morceaux. Tout est brisé à l’intérieur. J’arrive enfin dans la salle des fêtes de ma commune. Vite, je dis « bonjour » aux membres de la municipalité que je connais. Une femme, plus que les autres, attire mon intention. Je l’ai toujours trouvée attirante. Elle me sourit et son visage s’illumine puis je me dis qu’elle pourrait être ma mère. Je me dépêche de prendre les bulletins car mon angoisse monte.

A l’intérieur de l’isoloir c’est la panique. Je tremble mais au moins ici personne ne peut me voir. Je prends mon courage à deux mains et j’ouvre le rideau. De nouveau en pleine lumière, je me souviens juste avoir entendu « a voté ».

Je ressors rapidement de la salle des fêtes. Ouf, je souffle, je vais pouvoir rentrer chez moi. Sur le chemin du retour, je détourne le regard en croisant un groupe de personne. Ils sont bruyants et ça me provoque une suée, comme souvent lorsque je suis mal à l’aise.

Rentré et porte fermée dans mon appartement, c’est la délivrance. J’enlève mes vêtements, j’ai eu trop chaud.

J’allume la télévision et mon esprit retrouve une stabilité, je me sens entier. Ça me fait toujours cela après un moment difficile.

A travers la baie vitrée, la vie dehors commence à se calmer et je m’apaise. Je ne sortirai plus pour aujourd’hui et cela participe à mon bien être.

Trop de solitude est insupportable, mais pour ce jour, j’ai eu mon quota de sourire et de serrage de main.

Demain matin, une autre épreuve sera de prendre le bus, en évitant les regards des uns et des autres. Je commence dès ce soir à me mettre en condition.

Belle soirée

La matinée avait bien commencée. Le midi fut un peu plus dur avec l’envie de me mettre la tête à l’envers. Quatre bières ont suffi à épancher ma soif.

Quelques heures plus tard et après un repas de famille sympathique, je me sentais coupable de mettre laissé aller à l’ivresse.

En fin de journée et de retour chez moi, j’étais de nouveau bien. Calme, détendu, intéressé par les programmes télévisuelles, je passais le temps sans que le sommeil ne soit une échappatoire à ma souffrance.

Enfin, je verrai le soleil se coucher. Le cerveau est un mystère insondable. Il est d’autant moins facile à comprendre lorsqu’il est cabossé.

Pourquoi m’épargne-t-il aujourd’hui ? Je regarde les étoiles et je suis heureux. Je veux croire qu’il y a quelque chose qui nous dépasse dans cette immensité.

Je rêverais d’aller y faire un tour et d’être confronté à quelque chose de plus fort que moi, qui d’un simple regard, aurait tout compris de ma personne.

Quelque chose qui connaitrait l’histoire de l’univers et me la conterait. D’habitude j’ai tendance à penser que nous sommes seuls et que nous devons nous débrouiller par nous-même mais pas ce soir.

En regardant le ciel étoilé, je me sens tout petit. Il y a quelque chose qui nous appelle dans cette immensité. L’instinct et la curiosité nous pousse à aller voir.

J’ai déjà hurlé ma rage et ma colère en direction des étoiles mais rien ne m’était apparu, juste un grand silence. Peut-être, si je chuchote lors d’une belle soirée…

Je ne sais pas si nous allons quelque part ou si nous sommes des bêtes un peu évoluées qui allons saccager notre planète et mourir. En y pensant, la deuxième hypothèse me plonge dans la tristesse.

J’espère mieux que le vide, l’immense solitude et aucun avenir. Juste une petite lueur d’espoir d’une communion me ferait faire cette nuit de beaux rêves.

Bonne fête des mères

Plénitude, c’est un peu l’ambiance qu’il y a ma tête ce matin. Tout est calme, vraiment. C’est assez rare pour que je le signale.

Je regarde les différents objets autour de moi et tout semble à sa place. La télévision passe des programmes intéressants quelles que soient les chaines.

Le temps est légèrement ensoleillé, il ne fait pas très chaud mais ce n’est pas grave.

J’ai quelques petits soucis de santé mais je suis certain que ça va passer.

Je ne suis pas agacé, ni insatisfait de ma situation.

Pourquoi je suis si bien ?

C’est peut-être parce que mon frère est chez mes parents pour le weekend et que je vais passer ces deux jours avec lui. De plus demain c’est la fête des mères et c’est toujours un moment familial sympathique.

Je ne devrai pas me poser de question et profiter du moment présent mais c’est tellement agréable que je voudrai pouvoir reproduire cela tous les jours. Je suis euphorique.

Mon cerveau a du certainement produire des endomorphines en pagailles. Qu’est ce qui lui prend ce matin ?

Je me pince, oui je suis bien réveillé. Je n’ai pas non plus de sentiment d’étrangeté, pas de délires à l’horizon…

Je suis satisfait de ce que j’ai.

Je voudrai souhaiter une bonne fête à toutes les mamans. Je n’ai pas toujours été correct avec la mienne. En crise, je me suis souvent affronté verbalement avec elle. Je le regrette.

Elle n’avait pas un rôle facile, instinctivement elle devait gérer mes coups de folie. Les mamans ne lâchent jamais, comme l’amour qu’elles nous portent.

A l’époque, ses remarques me rendaient fous. Je sais aujourd’hui que c’est pour la vie comme le lien qui nous unit.

Enfin voilà, une journée par an, il est peut être bon de leur rendre hommage.

Mon rendez-vous chez le psychiatre

Je parle sous le coup de l’émotion, je viens de voir mon psychiatre. Il a été identique à lui-même. Il écoute, pose deux ou trois questions. Au final, j’ai l’impression que son seul critère, pour savoir si je vais bien ou pas, c’est si j’arrive à sortir de chez moi et si j’ai une vie sociale un peu plus riche. Il veut donc savoir ce que je fais.

Ça commence à devenir pénible. Il me demande de faire des efforts avec toujours ce ton un peu condescendant. Faut dire qu’il a du style, c’est un grand brun d’une cinquantaine d’années, toujours tiré à quatres épingles. Il est charismatique et gagne beaucoup d’argent, 60 euros pour 20 minutes de consultation. Il conduit une belle voiture, un 4*4 de marque étrangère. Il est lisse comme un serpent et a réponse à tout.

Bref, vous l’aurez compris, je suis un peu agacé de devoir lui rendre des comptes. C’est un peu la lutte des classes aussi.

Heureusement que dans la médicamentation, il connait son travail. Régulièrement je lui demande si de nouvelles molécules sont sorties et ses réponses sont toujours négatives.

Le conseil du jour a été de me faire un emploi du temps lorsque mes parents sont à l’étranger. C’est vrai que se sont des semaines pendant lesquelles je peux être très angoissé.

Bien que je ne vive pas avec ces derniers, je les vois tous les jours. Ils sont un repère importants et j’angoisse à l’idée de ne plus pouvoir compter sur eux.

Il faut donc que je me programme des activités, les moments ou ils sont à l’étranger, pour éviter que la journée ne soit un grand vide.

Je vais essayer, il a quand même fait 11 ans d’études. Il ne peut pas être complètement toxique.

C’est un peu étrange de parler comme cela d’une personne que l’on paye pour avoir une aide mais je me sens angoissé à l’idée d’en voir un autre.