Je suis euphorique ce matin.

Tout va bien ce matin. C’est assez étrange, ce sentiment de bonheur, d’avoir envie de parler. J’ai appris de manière empirique que l’univers respecte un équilibre. Les moments de bonheur doivent être contre balancé par des moments de souffrance.

Je ne préfère pas penser à la souffrance qui m’attends. Je ne veux pas anticiper ce qui pourrait m’arriver.

Je veux profiter de ce moment de grâce, du rayon de soleil qui illumine mon petit appartement, de cette impression de liberté.

Je suis quand même méfiant, c’est peut-être dans un délire qui me rend euphorique. La chimie du cerveau est tellement complexe.

J’essaie quand même de garder cet état d’esprit comme l’on tend un élastique jusqu’au point de rupture. Là où l’on s’aperçoit que cette phase de bonheur est allée à son maximum. 

Une fois l’élastique rompu, on se dit que l’on est bête, que l’on à gâcher de l’énergie, que l’on ne peut rien contre les lois de l’univers. 

On se sent mal, parce qu’ une fois de plus, on se rend compte que l’on est simplement humain est pas dieu.

Parce que le même scenario se répète et que malgré ses efforts, la souffrance vient après la joie comme la pluie après le soleil.

On se sent stupide d’y avoir cru encore une fois et l’on finit par avoir mal au ventre.

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