Magasin

SoleilCe matin, pour quelques courses, je suis allé au centre commercial. J’ai dû attendre l’ouverture du magasin. Nous étions une bonne cinquantaine, surtout des habitués, devant la grille encore fermée. Il y avait une ambiance particulière. Beaucoup de personnes âgées, avec leur caddie, discutaient entres eux dans un calme qui tranchait avec le bourdonnement habituel de ce lieu.

Quelques heures plus tard, je me retrouve chez moi, plus isolé que jamais. Je n’ai pas eu la force de prendre le bus pour aller en ville dans mon association de patients.

Je sais que pendant quelques jours, je ne vais pouvoir compter que sur moi-même. C’est angoissant d’être seul dans la vie. Tout devient très inquiétant.

Il faudrait que je dépasse cette peur. Je fais quelques exercices de relaxation et j’essaie de relativiser.

Dans trois jours, j’aurai la visite de ma psychologue. Dehors, le soleil brille mais je n’en profite pas beaucoup. Il faut que je me motive pour me balader un peu, même pas loin. J’ai besoin de sentir l’odeur de l’herbe et de voir de la terre.

Je me sens comme une prison dans mon appartement. Chaque fois que je tourne les clefs de la porte d’entrée, je suis sur la lune, sans repères.

Tout cela m’empêche de vivre. Chaque personne souffrant de schizophrénie n’a pas forcément les mêmes symptômes. D’autres, sont plus délirants mais moins anxieux. Il y en a qui sont mariés et travaillent…

Moi la maladie m’a coupé les ailes, j’étais à peine majeur. Je ne m’en suis pas relevé.

Allez, il faut que j’aille de l’avant. La même mouche est venue me rendre visite puis est repartie avant que je n’arrive l’écraser. Elle vient voir, il doit y avoir quelque chose qui lui déplait.

Depuis tout est calme, le mois d’août avance à pas de velours.

Esprit d’un schizophrène

Esprit de schizophrène
Esprit de schizophrène

Aujourd’hui le temps est maussade, un peu comme mon esprit, c’est-à-dire pas tout à fait clair. Je suis délirant par intermittence. Ca me prend subitement, lorsque je ne m’y attends pas. Ca dur quelques secondes et mon cerveau se remet en place. C’est angoissant, j’ai peur que le délire s’installe, bien au chaud dans ma boite crânienne. Avec les médicaments il ne peut pas trop, heureusement.

Ce matin, j’ai discuté de longues minutes avec un voisin. C’était agréable. Je ne crois pas que dans la discussion j’étais trop décalé. On verra la prochaine fois, s’il me parle encore.

Je ne suis pas trop mal intégré dans le quartier même si les gens me demandent toujours si je travaille… Ils me connaissent depuis que je suis tout petit et à me voir toujours tout seul. Ils doivent bien se poser des questions. Je m’en fou un peu.

Certains pensent que je profite du système. Il ne faut pas exagérer. J’ai à plusieurs reprises essayé de travailler. Toutes les initiatives se sont soldées par des échecs.

Et puis, je ne roule pas sur l’or. Je ne pars jamais en vacances, je n’ai pas de voiture et je ne suis propriétaire d’aucun bien immobilier…

Je suis juste stabilisé. Ça coûterait plus cher à l’état si j’étais dans un hôpital ou une institution.

J’ai juste ma petite location et puis je suis dans le monde associatif, de manière bénévole. Je commence à regarder dans le secteur, comme me l’a demandé ma psychologue, s’il y aurait d’autres associations au je souhaiterai aller. Des associations avec des gens qui ne sont pas en souffrance psychique.

Je suis content, ce midi, j’ai réussi à me faire à manger sans tout cramer. C’était plutôt bon et ce n’était pas des plats tout préparés, trop cher pour mes revenus.

Le dimanche c’est toujours long. Je vais encore passer la journée devant la télévision, avec l’esprit qui vagabonde.

Running

runningJe suis un peu fatigué ce soir. J’ai été courir une heure cet après-midi. Cela me prend comme ça, assez subitement. Les semelles de mes chaussures de running sont bien usées avec le temps. Chaque fois que je les regarde, je suis heureux. C’est le signe de kilomètres parcourus et de litres de sueurs déversées…

Bien sûr à cause de mes angoisses je ne pars pas à plus de deux ou trois kilomètres. J’aimerai bien un jour faire un semi-marathon. C’est un joli rêve je trouve.

Le soleil a baigné la journée d’une douce chaleur, ni trop ni pas assez. Une fois rentré de ma course à pied, j’ai pu profiter des endomorphines encore présentes en nombre dans mon cerveau. Je me suis mis dans mon canapé et j’ai profité du moment.

Ce n’est que quelques heures après que l’anxiété quotidienne est revenue. Comme si j’étais sur le fil du rasoir. C’est désagréable comme  sensation. Je fais quelques exercices de respiration pour me relaxer.

Hier, la psychologue est venue chez moi. Toujours à l’heure et très sérieuse. Elle rentre et me serre la main. Nous commençons la séance rapidement sans autres préliminaires. Pour l’instant, je suis assez satisfait. Elle m’a demandé de regarder dans mon secteur, s’il y aurait des associations que je trouve intéressantes.

Je regarde par la fenêtre. J’ai envi que la vie autour de moi se calme un peu. J’ai besoin d’apaisement, pour tout doucement aller vers la nuit. Que chacun rentre chez soi, que les voitures se calment et  que j’entende les oiseaux.

Demain c’est le weekend. Il sera calme comme d’habitude. Pas de sorties de prévus, c’est un peu un classique, depuis de nombreuses années. Je vais juste passer du temps avec mes parents.

Il me faudrait quelques amis et une motivation surhumaine pour sortir faire la fête.

Anxiété

anxiétéLe soleil se couche et les lampadaires commencent à crépiter. J’entends les enfants dans le jardin d’à côté jouer leur père. C’est apaisant.

Vers 18 heures, j’ai eu un début d’anxiété. Quelques exercices de respiration et les angoisses sont redescendus. J’ai passé mon après-midi sur internet, pour acheter un article sportif.  Entre le prix, les avis des uns et des autres, il m’a fallu 2 heures pour faire mon choix.

Demain, j’ai rendez-vous avec ma psychologue à domicile.  Elle est un peu jeune mais très compétente. Elle est spécialisée en thérapie comportementale et cognitive.

Ca me change un peu des autres psychiatres que j’ai pu voir avec leur côté psychanalysant, absurde.

Encore récemment, j’ai pu lire que la schizophrénie est une maladie avec une cause génétique, importante. Effectivement, j’ai deux tantes du coté de ma mère qui souffrent de la même maladie.

D’habitude, abruti par les médicaments, je suis dans mon lit à 21 heures. Ce soir c’est diffèrent, j’ai envie de profiter. C’est le crépuscule et je ne veux pas que la mélasse noire envahisse définitivement le ciel. Il y aura bien quelques étoiles et la lune… mais pas assez de lumière pour se sentir vivant.

Et puis la nuit, il n’y a pas de médecins, cela m’inquiète. Quand je me mets dans mon lit, je passe en revu dans ma tête, tout ce qui m’angoisse. C’est automatique et ce n’est vraiment pas la période de la journée que je préfère. Je prends des anxiolytiques pour que ce moment désagréable ne dure pas trop longtemps.

Dehors, il n’y a plus de bruit. Les enfants sont rentrés. Je vais essayer de tenir le plus longtemps possible pour que la fatigue m’emporte très vite.

Je n’aime pas la lumière artificielle. C’est comme si l’on trichait avec la nature. J’ai fermé la porte fenêtre de mon appartement. Chacun est chez soi.

Unafam

unafamDans une revue de l’ Unafam, j’ai lu qu’une molécule, la prégénolone, pourrait être administrée aux schizophrènes pour lutter contre leurs symptômes négatifs. Les essais sur l’homme commenceraient vers la mi-2016. C’est une bonne nouvelle non ?

Cela fait deux jours que je suis motivé. J’ai été courir une heure hier et les endomorphines ont inondé mon cerveau. J’ai ressenti un sentiment de bien-être toute l’après-midi.

Aujourd’hui, le ciel est couleur charbon mais je suis heureux quand même. Ma psychologue doit venir dans deux jours, à mon domicile. C’est une perspective intéressante. Je vais avancer je l’espère dans la lutte contre mes angoisses.

Hier, un ami m’a appelé. J’avais un peu coupé les ponts parce qu’il venait chez moi et que je ne supportais plus nos longues discussions. Enfin, ce n’était pas vraiment des discussions. Il parlait beaucoup de ses problèmes…  J’avais toujours un mal de chien à lui faire comprendre, qu’au bout d’un moment, il fallait qu’il me laisse me retrouver. J’ai pu constater hier au téléphone que nous tournions encore en rond.

Il ne sait pas que je suis schizophrène. Je lui ai juste dit que j’étais agoraphobe. Même si je n’ai pas beaucoup d’amis, je préfère encore rester seul.

Cet été, je ne partirai pas en vacances. Je suis trop angoissé à l’idée de faire les quelques centaines de kilomètres, pour gouter au charme du sable fin et des baignades dans la mer.

Il faudra que je me trouve une occupation. L’année dernière, j’avais regardé toutes les saisons de la série « Dr House ». C’est une des rares séries dans laquelle il n’y a pas de meurtres à élucider.

Pour en revenir au début de mon article et de la publication de l’Unafam. J’espère bien que cette molécule sera efficace et mise rapidement sur le marché. Elle pourrait jouer sur la motivation, c’est ce qui manque pour booster mon existence. Je précise que l’ Unafam est l’Union Nationale des Amis et Familles des malades psychiques.

Schizo blog

schizoSamedi seul comme souvent. J’ai regardé les recherches sur Google les plus fréquentes qui vous ont conduit à mon site et c’est « schizo blog ». D’autre part la moitié des visiteurs sont sous Macintosh, voir des fois plus. C’était un petit aparté.

Encore quelques années et j’aurai 40 ans. Cela me rend un peu nerveux. Je n’ai construit aucun projet dans ma vie. Le temps est passé comme un cheval au galop. Je n’ai fait que subir et gérer au mieux, les délires, les souffrances et les angoisses.

Le plus souvent seul, dans mon appartement, j’ai avalé des heures et des heures de télévision, de gens en train de vivre.

J’ai vu des jolies femmes dans les clips sur le petit écran et toutes les horreurs et les drames du monde, sur les chaines d’information en continues.

Je me suis éloigné d’amis parce que je ne supportais plus « l’exigence » que cela demandait.

Je reste loin des gens. Je discute un peu avec eux mais le moindre engagement me provoque une angoisse.

J’aimerai bien aller à un festival de musique un été mais les personnes que je fréquente le plus sont mes parents. Toutes les tentatives pour aller voir ailleurs ont été des échecs. Je suis méfiants, c’est symptomatique de ma maladie.

La socialisation est un besoin non négociable, mais c’est au-dessus de mes forces. Il n’existe aucun médicament qui pousse à aller vers les autres. C’est bien dommage.

Cela va sans doute vous faire rire mais lorsque j’étais délirant, je parlais aux mouches. J’ai remarqué que quand j’ouvrais ma porte fenêtre, une grosse mouche venait faire le tour de mon appartement et repartait quelques secondes plus tard. Je crois que c’est toujours la même, depuis le début de l’été.

Plusieurs fois j’ai voulu l’écraser avec mon espadrille aux cordes usées. Maintenant je la laisse faire, je sais qu’elle va repartir.

C’est le weekend

weekendVendredi après-midi, je suis en weekend un peu en avance… La porte fenêtre de mon appartement est ouverte. J’entends le bruissement du vent dans les arbres. Des enfants jouent dehors. Le soleil, écrasant ces derniers jours nous laisse un peu de répit.  La radio me berce doucement. Je me bats avec la télécommande pour éviter les publicités.

Je suis zen. J’avais un peu allumé la télévision, j’ai besoin de musique. Devant l’avalanche de femmes objets dans les clips vidéo, je me suis dit que ce n’est pas ce que je voulais aujourd’hui. Je ne dis pas qu’un joli cul qui bouge ne me fait rien mais pas maintenant.

C’est l’heure de prendre mon traitement. Quelques pilules, trois fois par jour depuis 15 ans ça en fait des kilos. En même temps, je ne suis pas « sorti de la route ». Je n’ai pas fait de crises, alors je continue à les avaler, même si parfois je m’étrangle.

Demain soir, je prendrai une ou deux bières. Pas plus, sinon je culpabilise. Je crois que je suis un citoyen « exemplaire ».

De toute façon mon psychiatre vérifie cela tous les mois. Il me le dit quand c’est bien. On peut lui faire confiance, il a fait 11 ans d’études.

Ça fait longtemps que je n’ai pas regardé les étoiles. Avec les deux Temesta que je prends tous les soirs, je n’ai pas le temps de voir le soleil se coucher.

Je suis assez fier de moi. Je paye mon loyer tous les mois, sans retard. Il arrive que je trouve ma vie un peu monotone, l’après-midi.

Je suis un bon schizophrène, mes voisins sont contents de moi. Je ne mets pas la musique trop fort et je n’hurle pas.

Je me lave régulièrement et mon intérieur est propre, nettoyé avec les produits qu’on voit à la télévision.

Je vais pouvoir me coucher serein.

Des exercices de respiration

respirationL’après-midi est difficile. Je suis seul dans mon appartement surchauffé. Le soleil cogne dur, un peu comme l’angoisse dans ma tête.

J’ai fait quelques exercices de respiration pour me relaxer. J’ai aussi pris une douche bien fraiche. C’est comme-ci j’avais devant moi l’immensité de l’univers, comme dernier voyage. Je ne veux pas y aller.

Je me recroqueville, mais le temps passe. J’entends son tic-tac quoi que je face. J’ai peur.

Hier, j’ai demandé à une psychologue de venir chez moi. C’était notre premier rendez-vous. Une jeune femme brillante, avec  laquelle le courant est bien passé.

Ses yeux bleus me regardaient avec intensité et je détournais le regard pour ne pas trop la fixer. Elle m’a posé bon nombre de questions pour mieux connaitre mes problèmes.

Je pense qu’elle sera d’une aide précieuse. Au bout d’une heure de temps, elle avait rempli consciencieusement une feuille format A4.

Cet après-midi, je me sens comme au fond d’un puit. La matinée avait commencé de bonne heure, en même temps que le soleil. J’étais bien.

Vers 9h00, j’ai fait quelques pas jusqu’à mon arrêt de bus et c’est là que tout a commencé à se détraquer.

Je me suis déconnecté. Les paysages défilaient du fond du bus ou je m’étais caché. Au dernier feu rouge je me suis levé pour descendre.

Arrivé à l’association de patients que je fréquente, j’ai fait la bise à toutes les femmes. Fatigué par un réveil trop matinal, je n’avais plus envie de communiquer. J’étais là mais sans parler. Cela m’arrive assez souvent.

Je suis resté debout comme un piquet, à côté des autres qui étaient assis autour d’une grande et massive table. Je suis resté deux heures à marcher d’un bout à l’autre du local.

Avant de  partir, je me suis déridé un peu, pour la forme, histoire qu’on se souvienne que j’étais là.

Association de patients

association de patientsUn dimanche seul, mes parents étaient partis pour la journée et l’association de patients était fermée. J’ai vécu cette situation mieux que je ne l’aurais pensé. D’habitude je suis angoissé et j’attends leur appel pour me dire qu’ils sont sur la route du retour. Je n’ai malgré tout pas fait grand-chose à part regarder une série sur internet. Etant donné la météo pluvieuse, je n’ai pas pu aller faire un tour. Je suis resté dans mon appartement.

C’est peut-être la cure de magnésium mais je me sens serein. C’est ma généraliste qui me l’a prescrit. Sur la boite, il est inscrit qui cette substance peut aider en cas d’anxiété légère. Je suis schizophrène, je ne pense pas que ça peut être plus efficace que tous les autres médicaments que je prends mais ça ne peut pas faire de mal.

Aujourd’hui, lundi matin, je suis allé à l’association de patients. Il y avait un bon petit groupe. Faute d’animateur, j’étais chargé d’ouvrir et de fermer le local. On demande aux adhérents qui en ont l’envie de gérer l’association certains jours.  Prendre des responsabilités si ce n’est pas trop stressant peut être thérapeutique. Moi ça me valorise.

Il y avait Jacques avec ses santiags, ses cheveux longs et son pantalon en cuir de rockeur. Il est un peu décalé quand il parle mais nous le sommes tous dans ce groupe. Il n’est pas stigmatisé. C’est l’intérêt de ce genre d’association. Il s’entend bien avec Pierre qui a des « supers pouvoirs » comme la téléportation… Jacques le prend au premier degré quand il dit qu’il est millionnaire ou qu’il est comme super man mais que ses médicaments font de lui un homme « ordinaire ».

Tous les adhérents vivent cela avec compréhension et bienveillance, même ceux qui sont un peu plus dans la réalité.

De temps en temps, il y a des pleurs et des larmes pour des histoires sans importances. Cela fait partie des soubresauts de la vie en communauté.

Quelque fois c’est l’extérieur qui est dur à vivre pour les adhérents. Trouver un logement ou un travail lorsque l’on est fragile psychiquement n’est pas aisé.

Dur d’être des patients

patientsMatinée passée dans la salle d’attente de mon médecin généraliste. Tous les patients ont trouvé le temps long. C’était une clientèle assez populaire avec laquelle je me sens à l’aise. Malgré tout au bout de 2 heures, je commençais à ne plus me sentir bien. Pour finir, je suis reparti avec une ordonnance pour une cure de magnésium et soulagé sur le diagnostic. Je suis un peu hypocondriaque.

Le repas du midi je l’ai passé chez mes apparents avec ma grand-mère. Elle est toujours un peu compliquée à gérer. En même temps à 96 ans c’est un peu normal. C’est une vieille dame qui n’a plus toute sa tête et qui n’accepte pas sa situation.

Hier, je n’étais pas très bien, j’ai beaucoup somatisé. J’ai remarqué que les douches fraiches me faisaient du bien, pendant quelques minutes. J’en ai pris 5 ou 6.

Aujourd’hui, en sortant de chez le généraliste à la pharmacie, j’ai eu droit à un joli sourire d’une des salariés. Une femme assez jolie, brune aux cheveux longs et accessible. Il faudrait que j’essaie d’échanger deux trois mots avec elle. Ce n’était pas la première fois qu’elle me portait un peu d’attention, même sans être à sa caisse. C’est du commerce tout cela, mais ça fait quand même plaisir. Je ne vais que rarement à cette pharmacie, juste pour les médicaments qui ne peuvent pas laisser penser que j’ai des problèmes psychiatriques. Beaucoup d’entre eux ne sont plus remboursés.

Avec la chaleur, le ventilateur de mon ordinateur fait un bruit de tous les diables. Je vais devoir démonter ma tour pour le nettoyer.

C’est le genre d’opération qui me rend anxieux. Mon pc via internet est un vecteur important qui me permet de communiquer avec l’extérieur.

De retour quelques minutes plus tard avec un ordinateur silencieux. C’est quand même mieux de ne pas trop faire chauffer son microprocesseur.