Famille d’un schizophrène

Famille d’un schizophrène
Famille d’un schizophrène

Repas en famille ce samedi midi. Je me sentais bien. Mes parents ne m’ont pas agacé, comme trop souvent c’est le cas, particulièrement mon père. J’étais serein, c’est assez rare pour le signaler.

Lorsque j’habitais chez mes parents, la vie était infernale. C’est agréable de voir sa famille avec modération, et surtout avec le statut d’invité. Je ne m’en rendais pas compte il y a plusieurs années, que mon indépendance me ferait un tel bien. Avant cela, j’étais tout le temps sur les nerfs, et avec le recul, je salue la patience de ma famille qui a tenu le choc pendant mes crises, et lorsque je n’étais pas stabilisé.

Le seul refuge que j’avais en cas de crise était ma chambre. Elle n’était pas bien grande. J’étais souvent très énervé contre ma mère. Et plusieurs fois j’ai voulu partir, suite à une dispute. Je n’avais nulle part où aller. Mes phobies m’interdisaient de m’éloigner de trop. C’était insupportable. Heureusement, je n’en suis jamais venu aux mains avec ma famille. J’étais dans un tel état de décomposition et à bout, que plus d’une fois j’ai dû me retenir. J’étais habité par une haine si forte, que je perdais souvent toute mesure. J’étais en grande souffrance et je tenais ma famille pour responsable.

En même temps, à passer 30 ans, il était temps que je vole de mes propres ailes. Aujourd’hui, dans mon appartement, je souffre encore beaucoup mais il y a des moments de bienêtre.

Ma famille est à bonne distance mais je peux quand même compter sur elle. La solitude que je connais aujourd’hui est bienfaisante.

Il est compliqué pour des parents d’avoir un enfant en souffrance psychique, qui vit encore sous leur toit. Malheureusement, lorsque le handicap est trop fort, la famille doit accepter ce lourd fardeau. L’autonomie n’est pas toujours possible et les places dans les foyers sont rares.

Caboche de schizophrène

caboche
Caboche

Mal à la caboche. J’ai bu deux bières ce midi et je n’aurai pas dû. Avec le traitement que je prends, l’alcool à tendance à m’endormir encore plus. J’ai souvent mal à la caboche, quand ce ne sont pas des pensées désagréables, qui ont tendances à venir m’assiéger.

Dans le centre commercial ce matin, que j’ai dû traverser dans toute sa longueur, l’angoisse était omniprésente.  Heureusement, je n’y reste jamais très longtemps. C’est comme être dans un monde hostile. Il ne faut pas s’effondrer. Je prie pour que ma caboche tienne le coup. Qu’elle continue à donner les bons ordres, nécessaires à mes muscles pour se contracter et se relâcher, et me permettre de marcher.

Une fois de retour chez moi, je peux enfin souffler.

Le matin, en fumant à me fenêtre, la seule cigarette de la journée, je commence à avoir des angoisses. Je me demande si je ne régresse pas. Car en plus, je n’arrive plus à prendre le bus pour me déplacer. Que se passe-t-il dans ma caboche ?

Je suis presque tout le temps mal. Je ne sais plus qu’elle pilule avaler pour aller mieux.

Le ciel est gris. J’ai discuté quelques minutes avec un voisin, en rentrant de chez mes parents. C’est un homme d’une soixantaine d’années. Il est sympathique, avec des cheveux grisonnants, curieux et m’ayant déjà rendu quelques services. Comme la fois où j’avais oublié les clefs à l’intérieur de mon appartement. Nous étions passés par la fenêtre, heureusement restée ouverte, avec une échelle. Cela fait chaud au cœur, de pouvoir tomber sur une âme charitable.

J’ai envie de dire à mes amis qui l’ignorent, que je suis schizophrène. Que ma caboche me joue des tours et que je suis donc étrange et déroutant. Que j’ai une excuse, en quelque sorte. Que je mérite un autre regard, que celui du fainéant qui ne travaille pas et qui ne sort jamais…

Confusion mentale

Confusion mentale
Confusion mentale

Aujourd’hui je suis tenu par un sentiment d’étrangeté. Je suis comme loin des choses et des gens. C’est la confusion mentale dans mon esprit. Je suis sur mes deux jambes, en contact avec le sol, la terre, mais j’ai l’impression d’être à la dérive dans l’espace.

J’ai discuté avec un adhérent à l’association. Il était lui aussi ailleurs, mais surement moins que moi. Ses yeux regardaient en haut à droite, lorsqu’il cherchait à se souvenir d’un évènement. Pourtant, il n’était pas sûr de lui, en pleine confusion mentale.

C’était une discussion surréaliste, de deux schizophrènes, qui n’arrivaient pas à se comprendre. Chacun dans sa confusion mentale.

Je ne suis pas resté très longtemps dans les locaux de cette association. L’envie de revenir m’enfermer chez moi était trop forte. C’est insupportable certains jours, d’être en situation sociale. Il y a comme un danger imminent. La confusion mentale me prend par les tripes.

Là chez moi, je n’ai toujours pas retrouvé de sérénité.  J’ai quand même moins peur. Dans le bus pour revenir, il n’y avait pas grand monde, heureusement. Juste un groupe de jeunes femmes, qui ne savaient pas se parler sans s’insulter. Je n’aime pas les gros mots. A chaque fois c’est une souffrance, même si dans la bouche des gens, c’est  des mots comme les autres.

En vieillissant, les mots prennent leur importance au premier degré. Ce qui ne semble pas l’être pour les jeunes. C’est peut être leur insouciance.

La confusion mentale dans laquelle je suis, semble s’éloigner, au fur et à mesure que je reprends mes habitudes, chez moi. Tout parait être à sa place.

Je ne sais pas pourquoi aujourd’hui plus que d’habitude, je n’ai pas supporté de voir du monde. Je ne vais sans doute rien faire du reste de ma journée. Il faut que je me mette au vert, le que temps dans mon cerveau, les échanges chimiques me permettent de retrouver une certaine dynamique.

Phobie de toute sorte

Phobie
Phobie

Aujourd’hui le soleil brille. La phobie de sortir de chez moi, l’agoraphobie, ne m’a pas empêché de prendre le bus ce matin. Il y a des jours que cela ou tout parait simple. Hier soir pourtant avant de m’endormir, dans mon lit, la phobie de la mort, de la maladie, de sortir… étaient bien présentes dans ma tête. Je voulais dormir le plus vite possible, pour abréger ce moment douloureux. Il était 19h30 et à cause du lourd traitement que je prends, j’étais épuisé.

Je fais attention à mes moindres gestes, de peur de devoir aller à l’hôpital.  Surtout quand je tiens un couteau pointu dans mes mains. Je suis anxieux. J’ai la phobie de me blesser. Je vis constamment dans la peur qu’un drame n’arrive.

J’ai la chance que mes parents soient encore là et je peux compter sur eux mais je vis principalement retranché dans mon appartement. Je ne vois ces derniers le weekend.

Quand j’invite quelqu’un dans mon appartement, au bout d’une heure ou deux, j’ai le besoin de me retrouver seul. Et même quelques fois, je ne supporte la présence de personne. J’ai mis plusieurs « ami » dehors, ne les supportant plus. C’est de la phobie sociale.

Toutes ces angoisses et phobies sont la partie émergente de l’iceberg. Ils cachent en réalité une pathologie bien plus grave. La scission de mon esprit avec la réalité. C’est la schizophrénie.

Heureusement avec les années et le traitement, j’ai appris à ne plus me laisser envahir par les délires. Je ne suis plus esclave d’interprétations, lorsque je regarde la télévision, ou lorsque je marche dans la rue. Des délires qui m’ont conduit à exploser.

J’ai vraiment vécu l’enfer. La phobie était tellement forte qu’une fois brisé par les crises, je ne sortais même plus dans le fond du jardin, qui n’est pourtant pas très grand.

Cannabidiol (CBD) substance miracle ?

Cannabidiol
Cannabidiol

Le cannabidiol (CBD) est un cannabinoïde présent dans le cannabis. C’est un constituant majeur de la plante, représentant jusqu’à 40 % de ses extraits. C’est un composant qui contrairement au THC ne provoque pas l’ivresse habituelle du cannabis et ne favorise pas la psychose.

Le cannabidiol (CBD) est en vente sur de nombreux sites internet, comme huile, complément alimentaire ou e-liquide pour cigarette électronique… Il est cependant vendu très cher et je ne l’ai pas testé. Je vais demander l’avis ma psychiatre, sur cette substance.

A auteur de 800mg/jour, il serait aussi efficace qu’un antipsychotique comme l’amisulpride pour soigner la schizophrénie, mais sans les effets secondaires.

Le cannabidiol (CBD) aurait de nombreuses autres vertus comme réduire l’anxiété, et améliorer la socialisation…

Sur internet, de nombreux articles en parlent comme un remède miracle, pour soulager les personnes souffrants de schizophrénie.

Le laboratoire GW est en phase 2, sur un médicament contenant du cannabidiol (CBD), pour les schizophrènes, voir lien.

Il serait heureux que la psychiatrie, ne soit plus le parent pauvre de la médecine et que d’autres laboratoires, développent ce genre de médicament.

Je suis à la recherche de personnes souffrant de schizophrénie, ayant testé le cannabidiol (CBD), même en faible quantité, pour avoir leur retour.

Pour l’instant, le cannabidiol (CBD) est couteux à extraire mais les prix risquent de baisser, s’il existe un vrai bien être, en absorbant cette substance qui ne contient pas de THC, je le rappelle.

En effet, des méthodes plus industrielles seraient alors mises en place pour extraire le cannabidiol (CBD), en cas d’effet bénéfique.

Souffrant de schizophrénie et de phobie sociale, je suis intéressé par toute nouvelle molécule ou substance, qui pourraient rendre ma vie moins difficile.

Encore avant-hier, je n’ai pas réussi à prendre le bus pour me déplacer en centre-ville. L’anxiété a encore une fois été la plus forte, malgré toute ma motivation.

Effondrement de mon esprit

Effondrement
Effondrement

L’ effondrement de mon esprit ce matin, me donne mal à la tête. A part dans mon appartement, le réel est en train de disparaitre, pour un univers angoissant, ou le visuel n’existe plus. Le trottoir, les routes, les gens et les immeubles sont en train de s’effacer pour le vide absolu.

Une solitude intense, dans laquelle je n’arrive plus à trouver à quoi me raccrocher. Les propos, les questions, raisonnent comme s’ils étaient trop loin de moi. Je ne suis plus vraiment là. L’ effondrement du réel, laisse place à un monde étrange, trop angoissant.

Ce matin, je n’ai pas réussi à prendre le bus. Tout était trop incertain, pour que je me sente en sécurité. Mes oreilles bourdonnent, je suis dans mon canapé. Là, je suis à peu près à l’abri. Dehors, j’ai l’impression d’être un équilibriste sur un fil. L’ effondrement et la chute pourraient être brutales à l’extérieur. Je n’ai pas envie de sortir.

Il est l’heure du déjeuner, mais je n’ai pas faim.  Pas envie de remplir mon estomac. Cela me parait  contre nature. Je ne suis plus certain de rien. Je remets tout en doute comme la réalité de ma propre existence. L’ effondrement de mes pensées me fait peur.

Il faut que je dynamise. Que je rebondisse. Le réel n’est peut-être pas si loin. Je peux avec un peu d’effort, sortir de chez moi. Ouvrir la porte de mon appartement et regarder droit dans les yeux, ce monde. Il faut aussi, que j’éteigne ma télévision. Je pense que cela est possible.

Il y a quelques jours, j’ai semé des graines, dans un petit bout de terre de quelques centimètres, dans l’appui de fenêtre de mon appartement. Les plantes commencent à pousser. Rien ne vaut le contact avec la terre, pour reprendre ses esprits.

Il faut que je sorte de chez moi. Tout doucement.

Symptômes négatifs

Symptômes négatifs
Symptômes négatifs

Les symptômes négatifs sont une véritable plaie dans la vie d’un schizophrène. Cela fait deux jours que je n’ai parlé à personne. Il m’arrive pendant quelques secondes, de me demander si je suis encore vivant. J’ai l’impression pendant un bref instant, d’être dans un monde parallèle. Que je suis transparent pour les autres, comme entre la vie et la mort, c’est angoissant.

Le matin, en fumant ma cigarette à la fenêtre, une autre angoisse m’envahit. Je fais un peu le point sur mon existence, et elle est pathétique. Je pense aux nombres d’heures, à toutes ces années, que j’ai passé seul à ne rien faire. Dans la longue liste des symptômes négatifs, il y a le repli sur soi. Je ne suis jamais motivé pour aller vers les autres, voir même, c’est une phobie.

Je pense aux réactions d’indifférences, qui mes laissent de marbre, quand je suis avec les autres. Je suis là, mais je ne ris pas, ni ne pleure.  J’essaie d’exister mais cela sonne faux.

Il y a aussi, l’apathie et le manque de motivation. Toute démarche ou action, me demandent des efforts incommensurables. Je suis la plupart du temps dans mon canapé, qui s’est usé avec le temps. On pourrait croire que je suis fainéant, c’est juste que je suis comme déprimé, quand on me demande quelque chose.

Et puis avec la quarantaine qui approche, je ne peux plus me voiler la face. Au début, je me disais que je pourrais lutter contre ces symptômes négatifs. Avec les années, j’ai la certitude qu’il n’y aura plus de miracle pour moi.

Malgré tout, de temps en temps, je regarde sur internet si les recherches avancent, s’il n’y a pas de nouveaux traitements qui pourront m’aider.

Le weekend approche, c’est le moment dans la semaine que je déteste, surtout le dimanche. Je suis comme crucifié, ce jour-là. Le moral est dans les chaussettes. Je souffre terriblement.

Fin de vie

Fin de vie
Fin de vie

J’ai 36 ans et je me sens comme en fin de vie. Je suis à la retraite d’une vie que je n’ai pas vécue. Je vois le monde tourner autour de moi et je n’en fait pas parti. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais je ne peux pas. Je me sens de plus en plus décalé. Je voudrais le jour ou la souffrance sera trop intense, pouvoir être libre de choisir.

Cet après-midi, j’ai pris trois Temesta de 1mg, en une seule prise. Je ne me sentais pas bien, comme trop souvent. Sous l’effet de cette drogue, j’ai retrouvé un peu de bien-être.

Je suis parti me balader. Dans le supermarché pas loin de chez moi. La musique est soudainement devenue insupportable. C’était une chanson, qui avait un lourd passée émotionnelle. Il fallait que je sorte de ce lieu le plus vite possible. Une crise d’angoisse commençait à monter.

De retour chez moi, et comme régulièrement, J’ai scruté les progrès de la science, qui pourraient rendre plus supportable la vie d’un schizophrène. Ce n’est que désillusion et manque de moyens, pour une pathologie qui touche 1% de la population mondiale.

Je voudrais une fin de vie paisible. Pour ne pas souffrir, que cela se passe chez moi, entouré de mes proches, dans le calme. J’ai la folie de penser que je suis propriétaire de mon corps et de mon âme.

Il y a des choses qui nous échappent, mais la souffrance est bien réelle. Seul celui qui a vécu, une semaine dans ma peau, pourra me juger.

La fin de vie n’est peut-être pas encore pour tout de suite, mais j’y avance tous les jours un peu plus. Tant que je pourrais tenir, je le ferais. Mais dans plusieurs années, quand j’aurai pris ma décision. Je veux que celle si soit respectée.

Apathique ce jour

apathique
apathique

Je suis complètement apathique depuis ce matin, et ma psychiatre vient d’annuler le rendez-vous de cet après-midi. Le prochain est dans un mois. Pour une fois que j’avais envie de parler. Je commence doucement à m’ouvrir à elle. C’est dommage.

Depuis le réveil, j’ai l’impression d’avoir un boulet accroché à un pied. Rester dans une pièce avec les autres m’est insupportable. Je trouve tout le monde agaçant. A l’association de patients, j’ai lutté pour discuter un peu et faire semblant de sourire. Pour ne pas que l’on me demande pourquoi je ne suis pas en forme.

Il n’y avait rien à dire. Je suis apathique et démoralisé, parce que rien n’avance dans ma vie. Je suis dans une routine, qui en même temps qu’elle me rassure, est terriblement ennuyeuse.

Je voudrais oser pour une fois. Que mes angoisses arrêtent d’être un carcan et qu’elles me laissent ouvrir mes ailes. Passer mon permis de conduire et rouler, sans destination, à l’aventure. Au lieu de cela, je suis tellement apathique que je n’ai plus la force de bouger de mon canapé, plié en deux de douleur et d’angoisse.

Ma vie est une longue succession de souffrance, avec quelques moments de délires, qui m’éloignent encore plus des autres.

Dans le bus ce matin, plus rien n’avait d’importance. J’étais dans ma bulle, assis sur une place bien à l’abri du regard des autres.

Chez moi seul, je retrouve un peu de bien-être. Je peux cacher aux autres ce que je suis vraiment.

Il faut beau. Je vais en profiter pour aller boire une ou deux bières, dans un parc pas loin.  Ce n’est pas mon habitude de boire de l’alcool mais j’ai besoin d’évacuer, de ne plus penser à rien, de faire le vide dans ma tête.

J’ai envie de voir du monde et en même temps j’en ai peur.  C’est un dilemme insupportable. Une spirale vers la solitude.

Triste jour

triste jour
triste jour

Je suis triste depuis quelques jours. Ce matin, le réveil fut tardif. Mes antipsychotiques n’avaient pas encore atteint le cerveau que j’étais déjà parti faire quelques courses. Je luttais contre une crise d’angoisse qui montait, au fur et à mesure que j’avançais dans le fond du magasin. Tout autour de moi était mouvant. Mon corps n’était plus présent. Mon esprit voulait s’envoler, je ne sais ou. C’était horrible. Le visage des autres clients était déformé et le sol ne m’inspirait pas confiance. Aux caisses automatiques, mes mains se mirent à trembler. La tension se relâchait. Je pouvais enfin respirer.

Hier, j’étais tellement triste et mélancolique, que je suis allé acheter de la Codéine. Au moins avec elle, j’étais bien pour une heure ou deux. Je venais de faire beaucoup de peine à quelqu’un pour qui j’avais une grande affection, et je m’en voulais.

Aujourd’hui, plus grand-chose n’avait d’intérêt à mes yeux, après avoir fragilisé cette personne. Je me sentais triste. C’était une femme, que j’aurais dû rendre heureuse.

La solitude est tellement présente dans ma vie que je sais plus vivre avec les autres. Je suis seul et j’évite toute situation sociale, dans laquelle je pourrais être trop impliqué, comme une relation amoureuse.

C’est triste de vivre ainsi. Le soleil brille dans mon dos et je sens le poids de cette malédiction.

La souffrance va petit à petit gagner du terrain, comme tous les weekends. La tristesse sera sans doute remplacée par un mal être, et je vais surement me plier de douleur dans mon canapé.

Dehors, malgré le soleil, les températures sont encore basses.

J’ai envie d’échapper à cette maladie, la schizophrénie, qui dirige ma vie. Qui m’empêche de vivre comme je l’aurais voulu.

Je pense à cette femme, et je me demande ce qu’elle fait en ce moment.