L’angoisse

Les journées sont interminables, devant la télévision. Je prends mes médicaments, cela fait effet quelques heures ou je suis bien, sur un petit nuage. Puis revient l’envie de bouger, l’envie d’aller quelque part ou je serai bien. Je n’ai pas encore trouvé ce lieu ni même ces gens. La solitude est insupportable, j’ai envie d’aller voir mes parents et une fois chez eux j’ai envie de revenir chez moi. Je suis anxieux, angoissé. Je regarde les minutes défiler, pour enfin arriver à 21 heures, c’est à ce moment que je me couche.

Il faudrait peut-être que j’aille voir mon psychiatre. Mais pour cela il faut que je prenne le bus, c’est toute une aventure.

J’ai envie d’une vie normale, une vie dans laquelle je ne serai pas schizophrène, une vie ou toute action ne sera pas synonyme d’angoisse, de peur.

J’ai déjà fait un trait sur une vie de famille, je n’aurai pas d’enfant. Je ne serai pas capable de m’en occuper.

On vit et meurt seul, le temps fait son œuvre. La vie est injuste mais je n’ai même plus envie de me révolter, à quoi cela servirait.

Je vais faire la vaisselle, cela m’occupera quelques instants. Je ne penserai à rien et puis je fais peut être faire un peu de ménage. Ça passe le temps.

 

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