Il y a dans ma ville un marché de noël. Déjà le weekend dernier, J’ai pu profiter du carré brasserie, pour manger un steak frites avec mon père. La salle était bondée. Je n’ai pas eu de crise d’angoisse, ni de sentiment de mal être. Evidemment, le fait d’être accompagné m’a aidé. Seul, je n’aurais pas fait cela.
Aujourd ’hui, j’ai déjà passé quelques heures dans mon canapé. A force, le tissu commence à se déchirer. Je regarde à la télévision,les directs sur les manifestations de gilets jaunes à paris. C’est assez hypnotisant.De toute façon, je n’ai pas grand-chose d’autre à faire.
Hier, en fin de journée, je me suis acheté deux trois bières,que j’ai bu assez rapidement. Je n’étais pas vraiment saoul. Mais quand même,je me suis mis dans mon lit de bonne heure. Je crois que je me suis endormi en quelques minutes.
Dans l’après-midi, mon blog avait planté. J’étais donc assez stressé, le temps d’avoir le service technique au téléphone. J’étais assez mal,avec les mains qui tremblaient… jusqu’à ce que le problème soit résolu.
D’une manière générale, je reste dans ma zone de confort. J’évite tout ce qui pourrait me provoquer une crise d’angoisse. Il y a quelques années, j’essayais encore de les combattre. J’allais au cinéma, je prenais le bus pour aller en centre-ville, j’invitais des gens chez moi… Mais aujourd’hui, je ne veux plus souffrir.
C’est un peu triste, mais j’ai perdu l’envie de me battre contre moi-même. Des années et des années de souffrance m’ont fait abdiquer.
Je ne veux plus risquer la crise d’angoisse ultime, qui me fera perdre conscience. J’y suis déjà passé pas loin. Dans l’autocar, dans le train, sur mon vélo, ou sur mes rollers, le temps de rentrer chez moi, ou même pour un examen sous anesthésie.