Au réveil, j’étais complètement fracassé. Il m’a fallu une bonne heure pour retrouver ma sérénité. Et encore… Depuis, j’ai fait quelques courses dans l’hypermarché du mon quartier. J’étais comme un zombie. Ne regardant pas les gens que je croisais. Juste un petit sourire pour la jolie caissière. Une fois de retour chez moi, j’ai pu m’installer dans mon canapé pour souffrir en silence.
Heureusement,
Dehors, le soleil brille. Il y a comme un air de printemps. C’est assez étrange comme sensation, car nous filons droit vers l’hivers. Je suis déboussolé.
Les rues sont désertes. Il n’y a pas âme qui vive. Soudainement, une angoisse m’envahit. Et si tout le monde ou presque était mort dans la nuit. Il faut que j’allume BFMTV pour vérifier.
Mais avant cela, je me rassure. La caissière m’en aurait parlé.
J’allume quand même ma télévision.
Ouf, tout va bien. Pas de guerre nucléaire, ni de virus dévastateur… Juste les informations habituelles. La fin du monde n’était pas pour cette nuit. La terre peut continuer à tourner.
Encore un peu fracassé, j’éteins ma télévision.
Je regarde autour de moi. Les rayons du soleil font apparaître toute la poussière accumulée partout dans mon appartement. Il faut vraiment que je fasse du ménage.
Lassé d’avance, je vais juste donner un coup d’aspirateur.
En attendant, pour me donner du courage, je tape violemment sur le clavier de mon ordinateur.
Mon cerveau est encore bien fracassé. Comme s’il on venait faire des expériences scientifiques sur lui, la nuit, pendant que je dors. Je suis un peu paranoïaque.
Il va bientôt être l’heure d’avaler mes trois comprimés du midi. Cela ne me remettra pas complètement d’aplomb. Je serais juste extérieurement plus ou moins normal. Si l’on ne creuse pas trop.
Allé il est l’heure. Je vous dis à bientôt mes chez ami(e)s.