Ecrire me fait du bien, c’est un moment privilégié que je m’accorde avec moi-même. Je me regarde droit dans les yeux et j’essaie d’en sortir quelque chose. Je suis obligé de mettre en place mes idées, c’est un bon exercice. Souvent ma psychose me trompe. Je veux mettre sur les papiers toutes les folies qui me passent par la tête. Je me rends compte alors que je ne peux pas les écrire car c’est sans logique. Mes folies ne sont pas transposable par écrit. Je peux alors faire la part des choses.
Enfin cela c’est quand je suis enforme. Sinon je me replis sur moi-même et je traine des heures entre mon lit et mon canapé. Cela met arrivé dimanche dernier, horrible journée et vers 19 heures je me suis couché. C’est tôt mais quand je dors, je ne souffre pas.
Vendredi j’ai rendez-vous avec une nouvelle psychiatre. J’ai mis fin à la collaboration avec celui que je voyais depuis 16 ans. Humainement ce n’était plus possible.
C’est surement cela qui me travail aussi.
Dehors le soleil est encore vigoureux pour un mois de septembre. Je viens de faite le point sur ma situation financière. Je ne peux pas faire d’extras.
J’avais fait des tentatives pour travailler qui se sont soldées par des échecs. Je ne suis productif que deux ou trois heures par jours et encore un jour sur trois.
Le reste du temps je suis angoissé ou en train de voyager dans des contrées dans lesquelles je suis le seul à en comprendre la « logique ».
En plus de cela, je suis angoissé à la simple idée de prendre un rendez-vous administratif en ville. Quand je suis obligé, je demande à mon père de m’accompagner. Mon cocon protecteur est mon appartement.
Il n’y a que pour l’association de personnes en souffrance psychique que je fréquente que j’arrive à prendre le bus. Je suis bénévole dans cette structure. C’est une petite occupation et face à mes semblables je me sens à l’aise.