1er mai 2014, belle matinée pour aller courir, c’est une véritable passion. J’ai croisé de nombreux vendeurs de muguets sur le bord des routes. Bonne idée pour se faire un peu d’argent. Souvent je pars une heure, en faisant attention que mes clefs sont dans une poche bien fermée… Au début, je n’allais pas loin, je souffre également d’une phobie d’éloignement. Je restais dans un secteur très proche, par rapport à mon lieu d’habitation. A chaque fois, c’était la même chose. Mon chronomètre m’indiquait le temps qu’il me restait pour rentrer, pris de panique, je faisais demi-tour. Petit à petit, j’ai réussi à sortir de mon village, au prix d’intenses luttes contre la peur.
Malheureusement, c’est alors qu’est venu la phobie des chiens, lorsque je traverse un village… Rien ne se perd, tout se transforme, j’ai l’impression. Je suis alors obligé, de modifier mon itinéraire en fonction des aboiements…
J’aimerai que mes phobies ne gèrent plus mon quotidien. Elles sont là, quel que soit leur forme. Quand une disparaît, une autre réapparaît, ça doit être écrit.