Plus que tous les comprimés, quand j’écris j’arrive à évacuer la douleur. J’essaie de transcender la douleur en mots. Plutôt que de me recroqueviller et donner des coups de points sur mon canapé, c’est mieux de taper sur un clavier non ?
Après je n’ai pas la style d’un écrivain, juste beaucoup de temps et une maladie incurable. Alors peut-être vous êtes atteint vous aussi de cette maladie ou alors vous la découvrez ?
Dans tous les cas, je vous remercie si vous prenez quelques minutes pour lire un texte ou deux.
Ça me donne l’impression d’exister un peu. De n’être pas uniquement une boule dans l’estomac, une angoisse ou une personnalité désintégrer.
J’ai envie rire, je parle d’un vrai fou rire. Fou je le suis déjà mais j’ai vraiment envie de rire aux larmes et sans tricher, avec des gens réels.
Communier avec les autres, partager une joie… celle que vous voudrez et pas forcément un truc religieux, tant qu’à faire je préfère même éviter.
Je ne sais pas moi, vous avez gagnez au loto et voulez m’en donner une partie. Ça c’est vraiment un bonheur communicatif.
Non je plaisante, là pour l’instant j’ai envie de soleil, de chaleur… humaine. J’en ai marre de pleurer devant ma télévision, je suis un peu trop sensible. Ça casse un peu le mythe, enfin je plaisante encore.
L’intérêt de ce blog c’est que je peux encore me promener dans la rue sans devoir signer des autographes à chaque coin de rue. C’est pour ça que je ne mettrai jamais ma photo ou donnerai mon nom. Je suis vraiment très ironique aujourd’hui. Je fais blague sur blague. Sinon, vous connaissez des histoires drôles sur les schizophrènes ?
Je vais faire une recherche sur internet et si j’en trouve je les posterai. Faut démystifier un peu cette maladie.