Psychologiquement, je n’aime pas les dimanches

psychologiquementFinalement, hier j’ai réussi à sortir pour faire  les courses que mon père m’avait demandées. Je n’ai pas trainé dans la grande surface et j’ai dû attendre d’être psychologiquement prêt. Pour le coiffeur, j’espère y aller la semaine prochaine.

Le dimanche est souvent une journée dure à vivre. Le repas dominical se fait toujours en famille, chez mes parents. Tout à l’heure, j’ai hésité à rentrer chez moi tellement je me sentais mal, pour me réfugier dans mon lit. Un peu miraculeusement, la souffrance a cessé une fois à table.

J’alterne entre bons moments et moments de souffrances. J’ai contacté une psychologue sur internet, en plus de mes séances chez le psychiatre.  J’espère avoir une réponse assez rapidement. Elle se déplace à domicile. Il faudrait que ma mutuelle en rembourse une partie.

Demain, c’est le 14 juillet, encore un « dimanche »…

Je pense à tous ceux qui vont aller aux feux d’artifices. Je me suis tellement replié sur moi-même que je n’ai plus d’amis pour y aller. Comme je suis un peu parano, je n’ai confiance qu’en mes parents. C’est pour cela que je passe beaucoup de temps avec eux.

Ils ne peuvent cependant m’apporter les mêmes choses qu’un groupe de copains de mon âge.

J’ai besoin de maitriser les déplacements quand je sors de chez moi. Je ne veux pas me retrouver à aller faire la bringue jusqu’au bon de la nuit ou m’éloigner trop loin de mon village. Avec des amis, c’est un risque et comme je n’ai pas le permis, je suis dépendant du groupe.

J’ai quand même envie de modifier cette situation. La solitude est trop pesante. Avec l’été, on veut sortir et rencontrer du monde.

Je veux aller à un festival de musique. Je les vois à la télévision, ils ont l’air de bien s’amuser.

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