Je m’appelle Paul. Je suis schizophrène depuis l’âge de 20 ans. J’ai connu plusieurs hospitalisations en milieu psychiatrique et pas forcément que de bons souvenirs. Je suis né en 1978, en France.
Je vais dans ce blog vous raconter ma vie de tous les jours qui est faite de moments sombres, de moments plus heureux, de souffrances et de joies…
Je cache ma maladie à mes amis, en tout cas ceux qui n’auraient pas compris que toutes mes réflexions ne sont pas toujours organisées et cohérentes. Ma personnalité est déstructurée mais j’essaie de tenir bon bien que je n’y arrive pas à chaque fois.
Mon entourage me pense fainéant, je ne travaille pas. Je parle dans ce blog de choses intimes, un peu comme un exutoire. J’aimerai que vous puissiez vivre quelques mois dans ma peau pour comprendre. La schizophrénie touche 1% de la population quel que soit les cultures, les pays…
Vous l’aurez compris la schizophrénie est une maladie handicapante contre laquelle il n’existe pas de traitements miracles.
Si vous souhaitez me contacter, vous le pouvez grâce, à ce formulaire:
Paul,
Ma mère est schizophrène. Je la connais ainsi depuis ma naissance. Elle s’est confrontée à l’incompréhension de son entourage et parfois la mienne. Dans un monde binaire où les gens classent les individus en « normaux » ou « différents », il est difficile de vivre et témoigner de sa singularité ! Je vous trouve courageux et fort pour dépasser vos angoisses comme vous l’entreprenez sur un blog. Je crois que cela doit aider des personnes à comprendre la schizophrénie. Si vous souhaitez échanger avec quelqu’un régulièrement car il vous arrive de vous sentir seul, je vous invite à m’écrire par e-mail. Je serai heureux de vous répondre.
Cordialement (du latin « cordis » – avec le coeur).
Merci pour votre commentaire. Cela me fait bien plaisir.
Bonjour Paul, je suis moi-même schizophrène, je ne travaille pas et je touche l’aah. Ayant écrit un roman, j’aimerais l’envoyer à quelques maisons d’édition pour tenter d’être éditer. Mais si mon livre se vend à quelques centaines ou milliers d’exemplaires, qui sait?… quand sera-t-il de l’aah? La caf va-t-elle me déduire voire me retirer mon aah ou non? Ou va-t-elle me déduire mon aah certains mois et pas d’autres sachant que les potentielles ventes d’un roman sont aléatoires d’un mois à l’autre. Je m’adresse à toi car j’ai vu que tu avais toi-même édité une nouvelle que tu vends en formad kindle sur amazone. Je vais contacter la MDPH pour plus d’informations mais je voulais aussi m’adresser à toi et te demander conseil sachant que tu as toi-même édité. En te remerciant bien cordialement et en te souhaitant bon courage pour affronter cette terrible épreuve qu’est la schizophrénie. Au passage j’apprécie beaucoup ton blog. A bientôt
Bonjour Paul, je suis moi-même schizophrène, je ne travaille pas et je touche l’aah. Ayant écrit un roman, j’aimerais l’envoyer à quelques maisons d’édition pour tenter d’être éditer. Mais si mon livre se vend à quelques centaines ou milliers d’exemplaires, qui sait?… qu’en sera-t-il de l’aah? La caf va-t-elle me déduire voire me retirer mon aah ou non? Ou va-t-elle me déduire mon aah certains mois et pas d’autres sachant que les potentielles ventes d’un roman sont aléatoires d’un mois à l’autre. Je m’adresse à toi car j’ai vu que tu avais toi-même édité une nouvelle que tu vends en formad kindle sur amazone. Je vais contacter la MDPH pour plus d’informations mais je voulais aussi m’adresser à toi et te demander conseil sachant que tu as toi-même édité. En te remerciant bien cordialement et en te souhaitant bon courage pour affronter cette terrible épreuve qu’est la schizophrénie. Au passage j’apprécie beaucoup ton blog. A bientôt
Bonjour Guillaume,
Il faudrait demander à la CAF pour être sur, mais tout argent gagné, sera déduit de l’AAH. Je souhaite quand même beaucoup de succès à ton livre.
Je viens de découvrir ce blog… Je n’en suis qu’au début et j’ai déjà l’impression de me lire!
Je vais dévorer la suite!
Courage à toi dans ce vaste monde qui nous habite…
Faith, 30 ans et schizo depuis 15ans.
Bonjour Paul,
Je viens d’apprendre que mon fils est schizophrène.
Je ne le voyais plus depuis 7 ans qu’une fois pas mois, une heure ou deux.
Je sentais bien son mal être en ma présence mais notre histoire familiale me faisait croire que ce n’était qu’avec moi.
Cette nouvelle c’est comme si d’un seul coup tous les projecteurs qui éclairaient le monde d’une certaine façon s’étaient déplacés et qu’une autre réalité apparaissait.
Ce nouveau monde remplace l’ancien.
Tous les repères changent. Le passé s’explique, je ne sais ce que va être le futur.
Merci pour vos mots qui m’aident un peu à l’aborder, à comprendre.
Cordialement
Marie
Je m ppelle Marie moi aussi. Je sais pas si je suis schizo ou pas. Mais ce que je sais c est que j ai pas mal de points communs avec vous.Disons sue j ai commence à disjoncter sévère il y a 7 mois. Je suis devenue depressive et hantée par l idée que j allais mourir, j y pensais tout le temps chaque minute ou j etais seule. Et puis je croyais ( croie toujours mais plus a cause de mon caractere on va dire tres special) que tout le monde me detestais que les gens se liguaient contre moi et que de toute facon je suis maudite. lC est là que j ai expérimenté les joies des hallucinations visuelles. Avant j entendais déjà des bruits ou ma petite soeur qui m appelle mais ça durait une seconde ou deux. Les bruits aussi ça c est empiré. Je me rappelle pendant un temps je décrochais même plus mon portable tellement j étais sûre que c était dans ma tête ( ce qui n etais pas toujours le cas). Après mes visions sont aussi super courtes, au début je les remarquais même pas, je croyais que c était juste une erreur, avoir cru voir quelqu un, quelque chose. Mais après j ai vu ma mère dans un super marché, habillé différemment, sans cadis se fondre dans l étalage à chouquettes et un animal, un lapin noir je. Tous courir dans les couloirs du lycée j ai commencé à paniquer.Évidemment je me suis pas dis » tu es schizophrene « . J ai envisagé les lésions, l autisme, bref les trucs plus politiquement corrects et acceptés par les gens. Je suis pas allée chez un psy et je cache tout à mes parents. Mais je suis en train de foirer la terminale. Ce qui m a pousse à écrire c est les hallus que j ai eu hier et aujourd’hui. Hier un truc bizarre, genre gros bourdon c est glissé entre mes cheveu et mon oreille avant d y rentrer. J ai touché pour voir, fais le tour de ma chambre. C est là que j’ai compris et je savais pas qu on pouvais aussi sentir les hallus. Aujourd’hui j ai conduit avec ma mère. Je suis il faut dire les choses comme elles le sont, une vrai quiche au volant, je suis toujours à l extrême limite de me prendre les trottoirs, là en allant sur un parking j ai vu une camionnette reculer, j ai cru que j allais me la prendre mais en fait j ai réalisé apres coup qu il y avait personne dedan et qu elle n avait pas bougé. Bref, je ne sais pas si je dois reprendre le volant. Le pire c est que ma mère croit en moi qu elle a investit beaucoup de temps et d argent, qu elle me pousse pas mal, elle veux que je progresse. Je ne peux pas lui dire » Maman j ai des hallus je peux pas conduire » et en même temps si jamais il nous arrivait quoi que ce soit pendant la conduite accompagnée je pourrais pas me le pardonner.
Bonjour Marie,
Je ne pense pas que ce soit le bon moment pour conduire, tu pourra sans nul doute réitérer l’expérience un peu plus tard quand ton esprit se sera posé, mais pour l’instant tu es sensibilisée par tes perceptions. Toi même tu dis bien que tu as peur alors ce n’est pas top. Ta mère a sans nul doute raison de te faire confiance, et si tu comprends déjà que tu as des hallucinations, c’est encourageant pour surpasser tout ça. Tu n’es pas maudite, mais si tu crois sincèrement l’être, ta façon de regarder le monde te renverra l’idée que tu l’es (or ce n’est pas le cas). Je ne pense pas que tu sois schizophrène, cependant je ne suis pas professionnelle alors mon avis sur la question est loin d’être certifié ;).
Tu en as parlé avec des amis un peu ?
Il faut vraiment que tu aille voir un docteur pour en savoir plus, et tu devrais faire quelquechose contre la depression, peut etre tu ne te detend pas assez ou tu est trop seul ou autre chose mais en tant que jeune de 18 ans , tu est meme peut etre trop naif pour gerer ca alors dis le au moins a ta mere en premier. Jsuis pas non plus tres age, j ai 23 ans mais a ta place je vais boire une bierre et jy reflechis jusqua avoir des solutions
Bonsoir Paul,
Ce blog est une démarche fascinante et je suis bluffée par la force qui transparait de ton écriture malgré un contenu basé sur des ‘faiblesses’.
Je t’encourage sincèrement à l’entretenir et je voulais te signifier qu’elle témoigne d’une très belle tenacité ; je pense qu’il est important que tu le saches et qu’en avoir conscience te ferai du bien.
Lula
M’étant retrouvé sur votre blog par hasard je l’ai lu de bout en bout.
Il est courageux de partager des émotions telles que celle ci. C’est quelque chose de fort qui transparaît très bien dans votre écriture.
Bonsoir Paul ,
Je découvre votre blog ce soir , étant en souffrance et suivis depuis peu en CMP , je recherche sur le net des histoires de vies qui me permettront de me comprendre mieux aussi . Je trouve votre blog surprenant et tellement proche et realiste de ce que je vie aussi … en meme temps je me dis que … et bien oui… je suis malade … mais bon ! c’est ainsi ! vous ecrivez tres bien votre vie , j’ai l’impression que nous vivons les meme solitudes , les meme souffrances lorsque l’on souffre de ce type de maladie! Je vais vous lire régulièrement !Rose
Bonjour Paul, moi c’est Jean-Michel, meilleurs vœux pour l’année 2015, je trouve que vous avez le courage de dépasser votre maladie en créant ce site. votre désir d’entreprendre, vos valeurs et vos expériences sont autant d’éléments qui vous permettront de vous construire à votre rythme et de gérer vos inquiétudes en vous reliant aux autres. moi même je suis schizophrène, mes parents, ma sœur et son mari ont accepté la maladie. cela ne veut pas dire que tout est voué à l’échec inéluctablement. mais cela nous a permis de poser les choses de se dire bon d’accord j’ai un handicap mais qu’est ce que je peux en faire. les soignants connaissent les différents dispositifs de réinsertion socio-professionnelle notamment en esat qui eux aussi se développent. il est possible d’y rencontrer des personnes qui traversent ou ont traversé les mêmes difficultés que vous. moi même je travaille en esat depuis quelques années. la aussi il faut faire attention aux a priori que certaine personne ont sur ces structures sans vraiment savoir ce qui s’y fait. ce que je peux dire c’est « heureusement que ces établissements existent ». actuellement je projette de faire construire ma propre maison ce qui était inenvisageable il y a quelques années. c’est une grande fierté pour moi pour ma famille. il me semblent également important de transmettre ce que le maladie m’a appris ce qui m’a aidé. on associe encore trop souvent schizophrénie et folie alors qu’une personne qui bénéficie d’une prise en charge adéquate (avec une aide pharmacologique et un accompagnement psychologique sans oublier l’entourage qui doit être soutenu tout au long des étapes qui jalonneront l’évolution de la maladie de leur proche) adaptée à sa propre situation peut se reconstruire. et pourtant pourquoi ne parle t’on pas davantage de ces personnes stabilisées. il n’est n’y nécessaire ni profitable de parler à tord et à travers des phases de décompensation mais plus judicieux de parler de l’expérience des personnes qui s’en sortent. l’idée de créer un espace où ce partage d’expérience pourrait se faire me semble être beaucoup plus bénéfique et complémentaire au soin. en tout cas si vous souhaitez correspondre avec moi je n’y voit pas d’inconvénient et encore bravo pour votre site. c’est super ce que vous faite là. amicalement
un patient qui va mieux : jm
Merci Jean-Michel, meilleurs vœux à toi aussi pour l’année 2015. Ton parcours montre qu’il est possible de réussir, malgré la maladie. Je suis ravie que tu projettes de faire construire ta maison. Je me dis que cela sera peut être possible pour moi aussi. Un grand message d’espoir.
Bonjour Paul,
Je m’appelle Alexandra j’ai 24 ans et ma maman est schizophrène maladie que j’ai encore du mal à comprendre et à accepter. Auparavant les médecins nous disaient à ma soeur et à moi qu’elle faisait de la dépression chronique puis un jour on a enfin pu trouver un nom à cette pathologie.
Cela a été très difficile de nous construire. Etant petite je me rendais bien compte que ma maman n’était pas comme les autres mais j’étais très attaché à elle malgré que bien souvent elle m’oubliait à l’école et que l’on vivait dans une maison désordonnée. Au bout de quelques années notre père s’est dégouté de cette vie et est tombé dans l’alcool qui l’a emporté en 2002. Je suis partie vivre chez ma grand mère paternelle où j’ai découvert que j’avais des problèmes de santé (une malformation cardiaque) et ma soeur à commencée sa vie de jeune adulte. Malgré les traitements et surtout les arrêts de traitement ma maman retombe dans ses crises son agressivité, son incohérence, son absence, ses rires sans aucune raison. Avec le temps je me suis un peu éloigné d’elle non pas parce que je ne l’aime pas mais peut être pas égoïsme j’ai envie de me préservée j’ai peur de tomber dans cette maladie. Actuellement elle est interné dans un hôpital psychiatrique pour la 4 ème fois pour tenter de reprendre un nouveau traitement malgré ces précédents échecs mais cette fois ci un traitement injectable pour qu’il soit suivi et qu’elle se sente mieux mais hélas elle le refuse encore je ne sais pas comment la convaincre que c’est pour son bien. Elle a des inquiétudes par rapport à son administration elle me dit qu’elle a peur de ne plus pouvoir sans passer comme si c’était une drogue, elle ne comprend pas que c’est un traitement sur une longue durée. Je l’aime mais il m’aura toujours manquée quelques chose dans mon enfance et dans ma vie. Des parents.
Bonjour Alexandra,
Je suis émue par ta situation.
Quand on souffre de schizophrénie, il est important de bien suivre son traitement. Moi je le prends par comprimés mais j’ai des amis qui sont soumis à des injections, même s’ils sont dans le déni et qu’ils ne veulent pas. Les neuroleptiques ne sont pas addictifs. On est juste moins délirant et l’on souffre moins.
Après, personnellement , il m’a fallu des années pour accepter de me dire « malade ». J’ai eu la chance d’avoir des parents qui ont fait le nécessaire quand j’étais en crise, en m’hospitalisant.
J’espère que ta mère fera elle aussi ce cheminement.
Paul,
Merci Paul pour ta réponse cela fait du bien de pouvoir parler à des gens qui connaissent et comprennent la maladie, car mon entourage pense qu’elle fait exprès d’avoir ses réactions, qu’elle est feignant e qu’elle se sert de nous. Ce qui est compréhensible lorsque l’on entend certaines de ses paroles. Pour ce qui est de l’acceptation de la maladie et du traitement elle y est encore très loin. Je me demande si elle le comprendra un jour.
Encore merci pour ta reponse.
Alexandra
Je suis tombé sur votre blog en ayant la même idée d’extérioriser ce mal qui me ronge un petit peu + chaque jour. Le fait d’avoir lu vos billets ont atténué quelque peu mon isolement ainsi que ce sentiment d’aller dans le sens contraire du reste de la population. Merci.
Bonjour,
Je souhaite parler de blogs d’usagers en santé mentale sur mon site.
Il y a une page spécifique pour cela :
http://www.solidarites-usagerspsy.fr/pour-aller-plus-loin/blogs-et-sites-d-usagers/
Si cela t’intéresse, merci de me contacter. Idéalement, en plus du lien, j’aimerais bien un court texte de présentation 🙂
Bon week-end.
Bonjours , depuis environ deux ans je parle tout seul je fumais beaucoup un peu moins aujourd’hui je me suis renfermé comme je ne pensais pas . Je suis incapable de noué un lien d’amitié durable . J’ai u mal a savoir quan je decide reelement quelque chose . J’ai déliré tellement que maintenant je ne sais pas quand je delire ou non . Je crois qu’il s’appel Shaun je n’ai aucune hallu ce sont surtout des reves , des pensée qu’y reviennent en disant » il » j’aai essayer d’en parler a une psy elle ne ma pris au sérieux je voulais pleurer tout cassé mais je suis obligé de le demander a tous la haut .L e plus ces souvent des voix d’amis et du coup je coupe les pont avec . tout ce passe dans ma tete . Mais tout les jours est un combat horrible contre moi meme . Je suis pas moche et au premier contact on me croirais confiant .. J’ai une vie e solitaire , je ris tout seul , je mange tout seul et fait semblant quand mes amis viennent me voit . J’ai actuellment 19 ans , et j’ai encore des voie d’amis que je n’ai pas vu depuis bien trois ans . Quan j’essaye de communiquer si ce n’est pas par SMS mail ou internet c’est insuportable . Au moins ici on peut rectifier si ca ne plait a tout le monde . J’esite a aller voir un autre psy mais j’ai l’impression que c’est moi qui me monte la tete puis deux minutes apres j’ai besoin d’aide . Ce n’est pas un ascenceur emotionnel mais une montagne russe . Si quelqu’un serait me conseiller .
PS : Je me suis un peu identifier a ton blog t’écris bien , felicitation vraiment c’est remarquable .
Bonjour,
Je suis une adolescente de 15.
Je ne sais pas si je suis schizophrène ou non… parfois je me dis que oui, d’autres fois que non… J’ai du mal à en parler… quand j’en parle à mes amis, ils ne le prennent pas au sérieux… Je me sens seule, vide… Je n’ai qu’une personne qui m’accompagne dans ma chute, il s’agit de mon grand frère de cœur, il est toujours là pour moi, je peux lui parler de mes délires, des voix que j’entends, des ombres que je vois, de la peur ou de la colère qui s’emparent parfois de moi. J’aimerai en parler, qu’on m’aide… J’essaie d’en parler à mon professeur principal mais c’est dur, très dur. Je me sens sombrer… j’entends des voix me critiquer, me dire de faire des choses que me mutiler ou blesser des gens. Souvent, je me demande si le monde dans lequel je suis est réel… Parfois, je ne différencie pas le réel de l’imaginaire, parfois même au niveau de mes rêves, je ne sais dire si c’était bien un rêve ou plutôt la réalité et ça m’effraie.
J’allais voir un psychoogue il y a quelques mois mais je ne retourne plus le voir car il n’est pas du tout à l’écoute…
Quoi qu’il en soit pour moi, je respecte vraiment les personnes ayant une maladie psychologique, une maladie « qui ne se voit pas ». Je vous souhaite une bonne continuation.
Bonsoir,
N’hésite pas à en parler à ton médecin généraliste. Il pourra peut être d’orienter le cas échéant.
Bon courage Paul,
Bravo Paul je suis une ex de skysofrene et depuis je n’es jamais voulu refaire ma vie ma vie c’est lui rien que lui et je ne veux personne d’autres mais je sais que je n’est aucune chance qu’il ne reviendra jamais .
Continu à écrire comme ca c’est très bien et c’est très important d’écrire. Si tu veux parlé je suis là. J’aie vécu deux de bonheur que je noublirais jamais.et je Sais très bien que je ne revivrais pas ce que j’aie vécu.je suis devenue une solitaire .je t’admire continue comme ca c’est parfait.
Hello as tu vu que le cannabis Avec du cannabidiol Et sans ThC est désormais legale Et vendu librem t en Suisse cela peu peut être t intéresser https://www.letemps.ch/suisse/2017/03/11/suisse-eldorado-cannabis-legal. Regarde sur Google « CBD Suisse » ils vendent des pots Pas trop cher
Bonjour Paul,
Je m’appelle Mathilde, et je viens de découvrir votre site et vos récits. Je trouve profondément courageux cette démarche de vous livrer ainsi, cette forme de communication est un message d’espoir pour beaucoup de schizophrènes. Même si le quotidien peut encore être compliqué vous me semblez dans une dynamique positive par rapport à votre pathologie. Rien que le fait d’être conscient de votre situation ne peut vous être que bénéfique et votre écriture est claire et ordonnée.
Je reviendrais lire la suite de vos billets afin de mieux comprendre cette pathologie encore trop soumise aux stéréotypes.
Félicitations pour votre démarche, je vous souhaite du courage et une bonne continuation.
Mathilde
Bonjour,
Merci pour votre petit mot Mathilde. 🙂
Paul,
Bonjour,
Je travaille dans un service de psychiatrie à domicile, qui a pour objectif de maintenir les personnes en souffrance à la maison, et d’éviter un maximum les hospitalisations. Nous avons aussi la mission d’informer les différents professionnels (non spécifiques à la santé mentale) au sujet de différentes pathologies.
Dans ce cadre, nous avons entendu parler de votre blog par des collègues, et l’avons découvert avec une grande attention. Vos articles nous ont notamment permis de mieux comprendre l’angoisse et les émotions qui peuvent envahir une personne souffrant de schizophrénie, et ainsi de ne pas la réduire à ses seuls symptômes.
Je tenais donc à vous remercier pour votre travail remarquable, vous dire à quel point je suis impressionnée par votre prise de recul, mais aussi vous signaler que nous avons décidé d’utiliser certains de vos articles dans nos modules d’informations. J’espère que cela ne vous posera pas de problème particulier.
Courage pour la suite de votre parcours.
Amandine
Bonjour,
Je suis ravi que vous utilisiez mon blog.
Cordialement,
Paul
bonsoir Paul, je m’appel Jean-michel d. je suis diagnostiqué psychotique schizophène je vais bientôt avoir 37 ans et cela dure
depuis mes 19 ans pour ma part, mes crises se manifestent par des hallucinations visuelles vraiment très fortes des fois en 3D (plus besoin de ciné ,lol), je le prend avec humour mes ce n’est pas évident çà me prend un maximum d’énergie.
je suis vraiment surpris de voir quelqu’un parler de sa maladie sans complexe ce qui est très dur pour moi.j’ai du mal à assumer cette pathologie surtout socialement.
j’ai pris refuge dans l’écriture. je pense que c’est un bon moyen d’évacuer son mal être.
le moins évident pour moi c’est la prise de médicament .
je pense essayer par moi même le cbd par e-liquid .
cordialement
Jean-michel D
Bonjour paul,
Je cherchais sur google des articles ou des témoignage de parent schizophrène !
Je suis moi même parent et schizophrène paranoïaque depuis 1 an (en fait j’ai été diagnostiqué schizophrène en 2015 a la suite d’une hospitalisation forcé en soins psychiatrique pcq javais entendu des voix qui me disait de tuer, et par la suite j’ai menti sur ma déclaration pour sortir plutôt de cet hôpital d’où je suis sorti en signant une décharge bref a cet époque encore je réfutait ce diagnostic j’avais du mal a l’accepter ! J’ai stopper mon traitement et couper les ponts avec ma psychiatre de l’époque. Puis je suis entré de nouveau en psychiatrie pour soigner mon alcoolisme et ma toxicomanie. J’ai été soumise a un une durée de 40jours par un juge de paix. D’après mon père si je retourne la bas a lierneux et que je suis encore devant le juge de paix je risque une peine de 2 ans en soin psychiatrique.) je decouvre ton blog et je n’ai encore lu que la préface !
Tu es quel type de schizophrénie ? Il en existe cinq moi je suis la plus courante la paranoïaque !
Et quel genre de traitement as tu ?
Contrairement a toi j’ai dit a tous mes amis que je suis schizophrène et même a des inconnu sur des site de rencontres.
Pcq je suis très seule meme si jai tjrs une famille qui est là pour moi !
Je vais depuis casi un an au club de jour de ma région c’est un endroit où il y a d’autre personne malade mentale et on fait des activités.
Bien a toi
Marine
Bonjour Paul
Je viens de découvrir votre blog, félicitations et merci.
Votre témoignage est d’une sincérité et d’une authenticité surprenante : La maladie vue de l’intérieur. Rien à voir avec tous les articles médicaux ou de vulgarisation que j’ai pu lire.
Vos écrits me permettent de mieux comprendre mon fils et cette maladie, lui qui parle très peu de son vécu. Je comprends mieux l’importance du canapé, de la routine, la difficulté à sortir …
Merci pour ce que vous apportez aux autres.
Isabelle
Paul,
Merci pour ta réponse ,
Comme tu sais maintenant après avoir lu mon précédent message je suis schyzophrene tout aussi comme toi.
C’est vrai que je me sents dans une situation difficile et je voulais en faire part aussi si je peux me permettre sur ton blog.
Je peux raconter? Alors je dirai que cette foutue maladie doit être acceptée par tous ceux qui en sont touchées. Je sais très bien que c’est pas facile au contraire je suis une femme difficile pas un point sérieuse ça c’était avant selon moi ( même si mon chef dit le contraire hihi! ) Je ne le contredirai pas… Je dérape tout comme certain je contrarie mon traitement en buvant pas tout les jours c’est sur je me demande si je dois le dire mais aussi je fume quelque fois du cannabis. Depuis mes 17 ans je suis sous anxiolytiques, antidépresseurs depuis qu’ils ont mis un mot sur ma maladie. Aujourd’hui j’en ai 35 et je souffre de tas de choses mais je travaille. Depuis peu et je croise les doigts pour que ça dure le plus longtemps que je pourrais. Je n’ai pas une santé de fer bien au contraire mais je fais avec. Ce que je peux dire c’est que cette maladie. C’est qu’elle peut se stabiliser avec un bon traitement un bon suivi psychologique régulier. A nouveau je bosse après un an de chômage la vie active est fait pour nous aussi faut pas croire le contraire. Il existe des établissements pour personnes handicapées qui nous font travailler et avec qui ça se passe bien. Tout n’est pas toujours tout rose mais la vie sociale est importante pour chacun d’entre nous. Depuis mes 20 ans je suis dans le milieu professionnel. Je suis anxieuse stressée et quand je les entends ces voix il ne me reste plus qu’à aller me reposer en psychiatrie je sais bien et le fait sans attendre. La maladie ne se manifeste plus par la même façon mais je sais que si j’arrête mon traitement je retombe mais je sais aussi que je me relèverai par la suite. Je ne lâche rien. Je crois être malade depuis ma tendre enfance mais j’ai aimé l’école mes parents mes ami(e)s heu mes ennemis je sais pas ….En L’amour j’y crois mais pas à n’importe quel prix. J’ai besoin en ce jour de parler a ceux qui connaissent ce blog dire que je me sents plutôt bien et non je ne dors pas même si on change d’heure cette nuit. J’aime écrire me dire que je suis unique et surtout ce qui est paradoxale c’est que et je suppose que pas mal de personnes le comprends c’est que la maladie qu’on a peut faire peur non vous ne croyez pas? Oulala je suis schyzophrene peu de gens s’imagine que l’on peut être gentil humble généreux même bien plus on a des qualités je sais pas vous mais moi perso je ressens de la beauté dans chaque être humain. J’aime la terre il y aura toujours des possibilités pour nous il se peut qu’on les atteints ou pas mais l’essentiel est là.
J’ai pu vivre sans et je peux vivre avec un traitement c’est pas magique ça. J’ai encore envie de vous parler de par ou je suis passé tout comme Paul le fait sur ce blog qu’il a créé. Mais c’est le sien voilà moi personnellement je dis qu’il a fait quelque chose de sympathiques parce que c’est très fort et je serai incapable de faire un blog moi. Ça c’est dit .. non mais sans rire on passe par des moments très dur dans la vie mais j’ai envie même si c’est un de mes rêves le plus puissant j’ai envie de dire encore et encore qu’on s’en sortira toujours après je ne sais pas comment l’avenir est fait. Se méfier toujours un peu quand même et bon courage et plein de messages d’amour à vous tous sans délaisser ceux à qui leur vie a basculé à un moment où un autre.
Bon dimanche
Bonjour, c’est à la suite de l’internement d’un très proche ami en hopital psychiatrique que je me suis décidé à faire quelques recherches et suis tombé sur votre blog génial.
Il vous permet de pouvoir vous exprimer et partager votre quotidien mais permet egalement aux autres de mieux comprendre la maladie.
Je suis en train de lire vos publication dans l’ordre chronologique, je commenterais certainement ici et là en passant.
J’aurais une question concernant mon ami et vous êtes peut-être le plus à même de me répondre.
Il est donc actuellement interné et sous neuroleptiques, il est également toujours en train de délirer. Ce sont des délires de type suspicion de certains proches de se liguer contre lui, il croit que le personnel soignant veut le faire mourir à petit feu. Il a également des croyances mystiques à propos de qui il est, je n’entrerai pas dans les détails.
Je suis l’une des seules personnes en qui il a encore confiance et qui croit en lui (selon ses dires).
En tant qu’ami je veux essayer d’agir au mieux pour son bien être emotionnel et psychologique. Je sais que je ne pourrais rien faire pour le guérir mais je pense à aller le voir et faire des activités dont on avait l’habitude (jeux par exemple) afin de lui changer un peu les idées.
Je sais que je serais confronté à ses délires. Je me demande s’il vaut mieux juste acquiesser et compatir ou si entrer dans son jeu subtillement en faisant comme si je croyais en ce qu’il me disait mais sans en faire trop pour ne pas le conforter plus dans son délire?
Car je pense qu’en tant qu’ami en qui il sait pouvoir faire confiance je pourrais peut être être à même de le calmeret le rassurer.
Et comment verra-t-il la chose lorsqu’il aura à nouveau les pieds sur terre et qu’il se rendra compte que je l’ai laissé, voir même « participé » à ses délires?
Désolé s’il peut vous sembler que je comprend peut-être mal la situation, c’est plus ou moins nouveau pour moi (je me suis déjà un peu intéressé à cette pathologie par le passé par curiosité) et je suis en train de me renseigner au mieux.
Merci et bravo pour votre blog
Je viens de découvrir ton blog et je le trouve très agréable à lire malgré la souffrance que tu décris. Bon courage.
Je suis également atteinte de schizophrénie et mon témoignage se trouve ici: http://mainaisselkouschizophrenie.home.blog
Bonjour Maïna,
Ton témoignage est très intéressant. Bonne chance à ton site.
Paul,
Bonjour Paul,
J’ai aussi des troubles d’ordre schizophrénique. Je n’ai que 22 ans mais je bataille avec ma maladie comme je peux. J’aime beaucoup lire ton blog, je me sens moins seule. Et puis je trouve que tu écris bien.
J’ai vu que tu avais arrêté de poster des articles il y a un an. J’ai hâte que tu reviennes sur le site pour nous raconter tes succès et tes déboires. (Si je peux dire déboires)
En tout cas merci. Pour montrer la vérité, la fragilité, mais aussi la force liée à cette maladie.
Bonjour,
Ma fille de 22 ans vient de faire une crise de type schyzophrénique. J’ignore encore si elle fera d’autres crise ou pas. Elle est actuellement une hôpital psychiatrique et ne comprend pas pourquoi elle doit prendre des médicaments. Ma hantise c’est qu’elle ne se traite pas une fois sortie de l’hôpital.