La matinée avait bien commencée. Le midi fut un peu plus dur avec l’envie de me mettre la tête à l’envers. Quatre bières ont suffi à épancher ma soif.
Quelques heures plus tard et après un repas de famille sympathique, je me sentais coupable de mettre laissé aller à l’ivresse.
En fin de journée et de retour chez moi, j’étais de nouveau bien. Calme, détendu, intéressé par les programmes télévisuelles, je passais le temps sans que le sommeil ne soit une échappatoire à ma souffrance.
Enfin, je verrai le soleil se coucher. Le cerveau est un mystère insondable. Il est d’autant moins facile à comprendre lorsqu’il est cabossé.
Pourquoi m’épargne-t-il aujourd’hui ? Je regarde les étoiles et je suis heureux. Je veux croire qu’il y a quelque chose qui nous dépasse dans cette immensité.
Je rêverais d’aller y faire un tour et d’être confronté à quelque chose de plus fort que moi, qui d’un simple regard, aurait tout compris de ma personne.
Quelque chose qui connaitrait l’histoire de l’univers et me la conterait. D’habitude j’ai tendance à penser que nous sommes seuls et que nous devons nous débrouiller par nous-même mais pas ce soir.
En regardant le ciel étoilé, je me sens tout petit. Il y a quelque chose qui nous appelle dans cette immensité. L’instinct et la curiosité nous pousse à aller voir.
J’ai déjà hurlé ma rage et ma colère en direction des étoiles mais rien ne m’était apparu, juste un grand silence. Peut-être, si je chuchote lors d’une belle soirée…
Je ne sais pas si nous allons quelque part ou si nous sommes des bêtes un peu évoluées qui allons saccager notre planète et mourir. En y pensant, la deuxième hypothèse me plonge dans la tristesse.
J’espère mieux que le vide, l’immense solitude et aucun avenir. Juste une petite lueur d’espoir d’une communion me ferait faire cette nuit de beaux rêves.
Quoi qu’il en soit, je pense que la vie et ses possibilités restent incroyablement riche en expérience et en beauté 🙂