Comme chaque matin après le réveil, il m’a fallu un petit temps d’adaptation mais bizarrement tout va bien.
Je me sens plutôt zen. Il n’y a pas de pensées perturbantes qui paralysent mon cerveau et envahissent tout le corps.
Bien au contraire, je me sens relaxé comme après un bon jogging. Rien n’est réglé, je dois toujours aller chez le coiffeur. Bien que je repousse l’échéance, de peur de sortir de chez moi et d’avoir une crise de panique au moment où je serais bloqué sur le fauteuil face au miroir.
L’idée de dévoiler ma maladie, la schizophrénie, sur Facebook à tout un tas de personnes qui ne seraient pas encore au courant n’est plus d’actualité. Mon suicide social attendra.
Je peux enfin après des jours de souffrance prendre le temps de faire le point en écoutant un peu de musique et essayer de trouver un peu d’espérance et de me dire que malgré tout la vie faut d’être vécue.