Cela faisait quelques jours que le moral était au plus bas. Une semaine pour être plus précis. En effet, à la suite d’une reprise trop intense de la course à pied, je me suis mis à souffrir du genou. Le matin au réveil, lorsque je posais ma jambe par terre, la souffrance était intense. Ainsi que lorsque je marchai…
Des angoisses et des idées envahissantes se sont mises à se bousculer dans ma tête. Je n’avais pas encore vu mon médecin, que l’on devait m’amputer la jambe. Cela peut paraitre risible mais les pires scenarios tournaient dans ma caboche. M’empêchant de dormir la nuit.
Il faut dire que je en maitrise pas complètement mes pensées. La descente aux enfers avait commencé. J’en avais également arrêté de manger…
Heureusement pour moi, depuis 48 heures, les douleurs ont bien diminué. Je peux attendre mon rendez vous de mardi chez le médecin, plus sereinement.
Je me rends compte qu’avec ma pathologie psychiatrique, le moindre grain de sable peut m’empêcher de vivre.
Et même avec un traitement de choc, la descente aux enfers peut être rapide et brutale.
Depuis ce matin, je vaque à mes occupations, tranquillement.
J’ai même discuté le bout de gras avec un voisin, concernant la vitesse excessive des voitures dans notre rue. Et des moyens de les ralentir. J’en étais un peu confus. Je suis passé d’un sujet à l’autre… Je n’aime pas trop parler comme cela, à brûle-pourpoint.
Cette nuit j’espère dormir et ne pas me réveiller au bout de deux trois heures, sans arriver à me rendormir. Heureusement, la santé psychique est bien meilleure. Je ne suis donc pas trop inquiet.
Malgré tout, les heures sont longues. Lorsque l’on passe son dimanche seul. Il est à peine midi et j’ai déjà mangé, pour passer le temps. Dans la soirée j’irai peut-être rendre visite à mes parents.