Hier mon cerveau m’a accordé un peu de répit. Malgré mes craintes, la réunion pour mon association s’est bien déroulée. J’étais pourtant très anxieux, quelques heures avant. Mon père au volant de sa voiture, m’y a conduit. Nous avons discuté tout au long de la route.
J’étais tellement mal ces jours précédents, que j’avais peur d’y faire une crise d’hystérie. J’étais rentré dans une logique, ou chaque propos entendu, était déformé, pour lui donner un sens plus profond. Révélant je le croyais, de mystérieuses informations sur les relations réels avec les autres.
C’est invivable de vivre comme dans ces conditions, et cela m’a déjà conduit en hôpital psychiatrique.
Aujourd’hui, j’essaie au maximum d’être spontané, sans trop réfléchir aux éventuels seconds sens, qu’un geste ou une parole pourrait signifier.
Je ne m’étais pas posé ce genre de questions par hasard. En effets, je n’arrivais pas à communiquer avec les autres. Je sentais bien que dans mes attitudes, j’étais à côté de la plaque. Mes relations amicales ne duraient jamais très longtemps, et j’en étais fort peiné.
Je voulais alors comprendre pourquoi, en disséquant jusqu’à la folie, toute communication.
Pourquoi très souvent, tout échange verbal se terminait rapidement, alors que j’avais encore des choses à dire. Pourquoi j’étais si souvent exclu.
C’est un véritable cauchemar de vivre comme cela.
Hier, lorsque j’étais en voiture avec mon père, pour la première fois, je l’ai vraiment écouté. J’ai très souvent acquiescé à ses propos. Une relation privilégiée s’est mise en place entre nous deux.
Ce matin, je suis assez calme. Au centre commercial, j’ai un peu discuté avec la caissière. Il n’y a pas eu de sens caché dans nos propos. J’en étais soulagé.
Dans quelques minutes, je vais aller voir si mon père est chez lui, pour voir un peu ce que nous avons à nous dire, et surtout l’écouter.
je te souhaite de guérir sans peine et sans effort et que ta douleur s’estompe puis disparaisse pour toujours