Il fait un franc soleil sur toute la France. Je n’en profite pas vraiment. J’ai une boule au ventre. Elle s’est installée ce midi, lors du repas dominical chez mes parents. Je ne sais pas pourquoi, je me sentais en insécurité. En rentrant chez moi, cette souffrance psychique ne s’est pas arrêtée. Elle s’est même amplifiée, avec une barre sur le front et les tempes.
Dans ces moments-là, lorsque le sentiment d’insécurité est trop fort, je me demande si en prenant quelques comprimés de Temesta, je ne pourrais pas aller mieux. Ce n’est pas une bonne idée, car je ne me limite pas à un ou deux comprimés. Je peux en prendre 5 ou 6, en quelques minutes. Je ne me sens pas forcement mieux, et je culpabilise.
L’insécurité, je la ressens souvent. Elle m’accompagne aussi, lorsque je marche dans la rue. C’est comme une seconde peau. Le regard des gens l’amplifie. Je suis sur mes gardes, tendu, prêt à me défendre. Plus la journée progresse et plus je me sens en insécurité. Des lors, le soir, je ne sors que rarement de chez moi.
Quand je m’éloigne de mon domicile, également, je suis sur mes gardes.
La tête et le ventre sont les deux principaux centres de la douleur psychique. C’est souvent dur à supporter. Il me faudrait une pilule miracle. Que je puisse avaler pour me sentir bien.
La boule au ventre n’a pas disparu, elle est toujours là, et dans la tête, c’est la peur, l’insécurité…
Je suis cloué à mon siège. J’ai les mains qui tremblent. Je sens qu’une angoisse est en train de monter. Que faire, ou aller…
Je mets un peu de musique pour créer une présence. Je prends fébrilement ma cigarette électronique. J’aspire profondément la vapeur aromatisée. J’essaie de me raisonner. Je ne risque rien, je suis chez moi…
Bonjour Paul,
Les nerfs, les angoisses, la parano, hurler de douleur de l’intérieur, je connais aussi… Courage Paul!
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