Je n’avais pas écrit depuis assez longtemps. Plus envie de taper sur un clavier. Mais depuis quelques jours, je pense à tous les lecteurs de mon blog, que j’avais un peu abandonnés. Je veux de nouveau m’exposer à votre regard. Cela fait plusieurs mois que je n’ai pas écrit.
Quoi de neuf ?
L’été avec le soleil, apportant son agréable picotement sur la peau, est arrivé.
En même temps, le Prozac que m’a prescrit ma psychiatre, il y a quelques mois, commence à faire effet. Le matin, une heure après la prise du comprimé, je suis pris d’une soudaine énergie. C’est assez exaltant. J’ai envie de bouger, de sortir de chez moi, de voir du monde… L’après-midi, parfois, je me surprends à chanter dans ma salle de bain, devant ma glace.
Malheureusement, en fin de journée, des idées angoissantes m’envahissent. Je suis submergé. Le Prozac ne peut rien y faire. J’essaie de me raisonner, de tenir le plus longtemps possible, pour ne pas systématiquement me réfugier dans le sommeil. Mais vers 19 heures, je ferme les volets de mon appartement. Je m’installe alors dans mon lit. Le soleil passe un peu à travers mon volet, mais je suis dans ma bulle.
Le matin, une sorte de rituel s’est organisé. Je me mets en ordre pour aller à l’association de patients. Dans le bus, j’ai toujours une boule au ventre. Une fois arrivé au local, je me sens mieux. Je peux me détendre, pas trop longtemps quand même. Au bout d’une heure trente, le besoin de rentrer dans mon appartement, se fait sentir de manière assez forte. Vite, il faut que je retrouve mon cocon.
C’est alors un nouveau moment d’errance intellectuel qui commence. Je mets de la musique pour passer le temps. Grâce au Prozac, je peux être euphorique en début d’après-midi. Je peux danser tout seul chez moi.