Le soleil ne brille pas, pourtant, malgré toutes ces idées envahissantes, toutes ces angoisses, j’ai la force de me lever de mon canapé. Je m’arrache de mon divan pour poser mes mains sur le clavier de mon ordinateur. Mes idées, à cet instant précis, ne sont pas trop perturbées, enfin je pense… Cela faisait plusieurs mois, que toute tentative pour parler sur mon blog, se soldait par un échec. Je n’en n’avais plus l’envie, la motivation.
Cet après-midi, après que mes idées anxieuses aient envahi mon corps tout entier, jusqu’à l’os. Me poussant parfois à envisager des solutions plus radicales, l’envie de vous donner des nouvelles a refait surface.
L’envie aussi de sortir de ma solitude, et de m’exposer un peu au regard des autres, caché derrière mon écran, moi qui ait si peur de mes semblables.
Cela fait donc plusieurs mois que les nouvelles ne sont pas bonnes. Les idées envahissantes me poussent jusque dans mes derniers retranchements. La musique et la télévision sont mes seules activités. Laissant mon esprit de vagabonder, là où les pensées sont les plus douloureuses, comme l’angoisse de perdre mes parents. Moi qui n’arrive pas à mettre un pied à l’extérieur de mon appartement sans eux, ou presque…
Le matin, vers 6 heures généralement, à peine les yeux ouverts, mon cerveau commence sont rodéo d’idées angoissantes, une boule au ventre prend le relai. Je vomis assez souvent. J’attends donc pour prendre mes médicaments. Les petits tracas de la vie deviennent des montagnes infranchissables.
Tout ou presque me fait peur. La solitude, même entouré de 10 personnes est bien présente. Dehors, quand j’arrive à sortir, je mets mon masque, pour cacher le vrai visage de cette maladie qui me ronge. Je souris, je dis bonjour à ceux qui le veulent encore bien et je marche d’un pas décidé.