Retour aux sources

Cette nuit je veille comme souvent. Le moral n’est pas trop mauvais. J’écoute de la musique en vapotant. Je ne sors plus du tout de chez moi, sauf pour faire quelques courses quand je ne peux pas me faire livrer. Cela ne me manque pas de ne voir personne. Je me demande à quoi bon. J’ai passé toute ma vie, à faire semblant, semblant avec les autres. Comme si c’était agréable le contact humain. Mais aujourd’hui je n’ai plus envie de me mentir. Je n’ai plus envie de ma faire violence. Si sortir vous paraît naturel, eh bien moi c’est tout le contraire. C’est rester tout seul qui me paraît normal.

Allez encore 6 heures et le soleil va se lever. Je n’ai pas hâte. Je profite.

Quel calme, que cela fait du bien. Je n’ai même plus envie de voir mes parents, ni mes amis que je n’ai plus…

C’est la débandade, le repli sur soi !!!

Même pas je vous dirais. Je suis juste en accord avec mon moi profond. Les autres que veulent-ils ?

Juste nous « casser la tête » et savoir qui pisse le plus loin. Je n’ai plus envie de jouer. Cela m’a toujours fatigué.

La semaine prochaine, j’ai un rendez-vous au centre médicaux psychologique. Je n’ai pas envie d’y aller. C’est fini pour moi tout cela. Je ne crois plus les psychiatres. Des charlatans, qui n’ont jamais guéri personne. Je préfère m’écouter. Et puis de quoi suis-je malade ? Je délire ? Pas plus qu’eux.

Allez encore 5 heures et le soleil va se lever.

Ecoute toi, c’est ce que je m’efforce de faire. Je veux être au diapason. Je veux retrouver mon chalet perdu dans la montagne, au bord d’un rivière, entouré de verdure et de hautes montagnes, pour y vivre seul, jusqu’à la fin de mes jours, en écoutant le bruit l’eau et celui des herbes dans le vent.

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