Ce matin, j’ai repris la course à pied. Juste 20 minutes pour savoir si mon genou allait tenir le coup. L’essai fut concluant. Je vais pouvoir reprendre le sport plus intensément.
Quelques heures plus tard, après le déjeuner, une fatigue intense s’est emparée de moi. Je me suis installé dans mon canapé. Je ne fais cependant plus de sieste dans la journée. Je me sens trop mal après. Dans mon canapé, je suis donc resté éveillé. La fatigue était autant physique que psychique. La lassitude était intense.
De temps en temps, je me levais pour aller vapoter à ma porte fenêtre. Cela me demandait beaucoup d’énergie.
Je me rends compte que tous les jours, une souffrance différente m’assaille. Je suis souvent à la limite de ne plus me contrôler totalement. Cela me fait peur. Je ressens très souvent une tension psychologique. Plus ou moins forte. C’est très désagréable.
Il faut que je me calme. Que je respire profondément. Là je suis assis en tailleur sur mon canapé, face à mon ordinateur sur une table basse. J’ai retrouvé un peu d’énergie.
Je peux entendre les engins de chantier qui travaillent dans la rue d’à côté. Cela fait un peu d’animation.
Je prends toujours du sulforaphane, à faible dose. Je n’ai pas remarqué d’effet indésirable. Il faudrait cependant que j’en prenne 2 fois plus par jour, pour atteindre le dosage de l’étude, voir ici. Mais le prix de ce complément alimentaire, issu de pousse de brocoli est un frein.
Le soleil fait son apparition. Je suis un peu moins fatigué.
Ce matin, j’ai pris le bus pour aller à l’association de patients. Je ne me suis pas senti angoissé. En effet, je ne le prends jamais aux heures de pointe. Lorsque les scolaires sont entassés les visages contre les vitres. Je préfère partir plus tard.