Je tourne en rond. Je suis cependant plus apaisé qu’hier, lorsque j’avais écrit mon article. J’ai rendu visite à ma tante et je suis allé voir ma psychiatre. C’est l’entretien avec cette dernière, qui m’a permis d’évacuer. Cela fait quelques années qu’elle me suit. Je me sens maintenant à l’aise, pour lui parler de tous les sujets qui me tracassent. Cela à pris du temps, mais la folie que je dissimule depuis tant de décennies était farouche.
Un jour, j’ai demandé à ma psychiatre à partir de qu’elle âge l’on peut être psychotique. Elle n’avait pas su me répondre.
Dans mon cas, même si la schizophrénie n’était pas diagnostiquée. L’on peut penser que j’étais assez jeune, avant l’adolescence même.
Pendant toutes ces années, je me suis construit comme j’ai pu, de manière bancale. J’ai commencé à me sentir mal très jeune, à l’école primaire. Mon cerveau avait déjà à cette époque, commencé à me jouer des tours.
Aujourd’hui, je ne suis pas le phénix que j’avais rêvé. C’est même plutôt le contraire.
En effet, je n’ai pas beaucoup de vie sociale. J’évite au maximum de m’éloigner de mon quartier. Et je prends 14 pilules par jour.
Pour couronner le tout, mon ordinateur vient de me lâcher. Je dois en racheter un. Vous pouvez si vous en avez les moyens, m’aider en participant à ma cagnotte en ligne, voir lien.
C’est l’outil principal que j’utilise pour communiquer avec les autres.
La nuit arrive. Les angoisses et les boules au ventre vont commencer. Je ne vais pas tarder à vous laisser. N’arrivant plus à réfléchir ni à écrire, je me réfugie parfois dans mon lit. J’attends alors avec impatience de m’endormir, pour me retrouver le matin, moment de la journée pendant lequel je souffre moins. Allez, il me reste encore quelques heures à tenir.