La douleur hier soir était intense. Ça a commencé vers 17 heures, avec le coucher du soleil. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Surement de mauvaises connexions dans le cerveau. Une sorte de blues du dimanche soir. En pire !!!
J’étais dans mon canapé. Je ne supportais plus rien. Ni le son de la radio, ni l’image de la télévision. Et il était encore trop tôt pour aller dormir. Il fallait que les minutes passent plus vites. J’étais toujours dans mon canapé, désespéré. Pour tuer le temps, je me suis fait à manger. Je n’étais pas bien. Mon seul salut était dans le sommeil.
J’ai pris deux comprimés d’un puissant sédatif. Malheureusement pour moi, ils n’ont pas été très efficaces. A force d’en avaler, mon corps s’est habitué.
Vers 20 heures, je me suis quand même mis dans mon lit. Dans l’espoir, que les mauvaises connexions dans le cerveau se rétablissent un peu pendant la nuit.
Avant cela, je n’avais pas passé un trop mauvais moment. Le midi, j’étais au marché de noël de ma ville. Il y avait un carré brasserie avec une scène. Un chanteur assez mauvais, reprenait les standards du rock. J’avais l’impression d’être dans un karaoké. Je n’ai pas pris d’alcool.
Cela fait trois jours que ne n’ai rien bu. Je préfère faire attention. C’est tellement facile d’aller au supermarché, et d’acheter de quoi s’assommer, pour ne plus penser. En général, je regrette après.
Ça y est. La nuit a enveloppé la ville de son désespoir. En tout cas, c’est comme cela que je vois les choses. Il faut que je ferme les volets.Demain, j’irai à l’association de patients, si les lycéens, en quête de vacances prolongées, veulent bien laisser passer les bus. J’ai toujours l’angoisse de me retrouver dans l’impossibilité de renter chez moi.