La solitude est là, implacable. Elle s’insinue tel un serpent, sans faire de bruit, jusqu’au jour où il ne reste plus que vos parents comme contacts sur qui compter. Justement ce midi, je n’ai pas été mangé chez eux. Je n’ai pas eu de boule au ventre, pas de remord. C’était une petite victoire. J’ai acheté un sandwich dans la zone commerciale pas loin de chez moi. Je veux prendre un peu de distance vis-à-vis de mes parents et trouver d’autres personnes sur qui compter. Il n’y en n’a malheureusement pas beaucoup. Mes parents font énormément pour moi et je voudrais me débrouiller sans eux. Mais il n’est pas facile de jeter le bébé avec l’eau du bain. Je suis terriblement d’épandant.
En effet, ma solitude est le résultat d’un repli sur soi de plus d’une dizaine d’années. C’est un symptôme implacable de ma pathologie. J’ai bien quelques amis mais que je ne les supporte que peu de temps dans mon appartement ou même à l’extérieur.
Pour vous éclairer sur ma situation, le soir quand il fait nuit, je n’ose plus répondre à l’interphone quand il sonne. Je me suis complètement bunkerisé dans mon appartement. L’après-midi, je n’ose plus prendre le bus pour aller en ville et j’ose à peine sortir de chez moi. Parfois de violentes angoisses viennent mettre en question, tous les plans que je me suis fixé. Je ne peux vivre qu’au jour le jour en fonction de mon état psychique.
vous aussi avez surement du charisme et des talents, ne vous comparez pas avec ce père si formidable, soyez vous, estimez vous, et mesurez vos talents, écriture apparemment, musique?théâtre?sport?vous existez même ds le silence de votre appart, faites vous voir, sortez de chez vous, allez à la rencontre de l’autre à travers une activité, genre atelier d’ecriture ou atelier chant ou autre:
rien n’est jamais fini, onest en eternel recommencement!courage!
Bonjour Dominique,
Dsl, je vous réponds avec beaucoup de retard.
Oui j’aime le sport, le running. Merci pour vos encouragements. J’ai encore beaucoup de mal à sortir de chez moi mais j’y travaille.
Paul,
paul,